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Le management des professionnels d'un établissement d'accueil pour personnes à¢gées : intérêts et limites des méthodes spécifiques au coaching.

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par Christelle JUSTES
UPEC - Université Paris Est Créteil - Master : Intervention et Développent social parcours Direction d?établissement et de services pour personnes âgées  2016
  

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C. INTERET DE LA LOGIQUE D'ACCOMPAGNEMENT

Pour traiter ce point, je m'appuie à nouveau sur l'ouvrage de Valérie Brunel « Les Managers de l'Âme ». C'est un ouvrage critique.

Dans un premier temps, Valérie Brunel expose les laudateurs du coaching.

Elle nous explique avant tout que le changement étant devenu un état permanent dans l'entreprise, le manager doit alors passer d'une logique hiérarchique à une logique d'accompagnement de ses collaborateurs.

Pour cela, l'auteure nous dit qu'il faut d'abord comprendre que l'efficacité et la performance de l'individu sont déterminées par la qualité de ses relations à lui même et à son environnement. Cette bonne qualité permet de développer la confiance, le développement des ressources humaines, la coopération et le partage du savoir, nécessaires au bon fonctionnement de l'organisation.

Ce qui amène les managers à développer dans l'entreprise un « savoir être » envers soi et autrui fait d'ouverture, d'empathie, de prise en compte des affects et de représentations de l'autre, de partage et d'enjeux et de recherche d'objectif partagé. L'entreprise se transforme alors en organisation « apprenante », ou chacun apprend en permanence des autres. Le manager va s'employer à écouter les opinions des employés en matière d'organisation du travail ainsi que les besoins fluctuants des clients. Il s'agit

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de remettre en cause des façons de faire et de penser et de s'améliorer sans cesse.

Valérie Brunel cite les théoriciens du management qui expliquent que l'organisation doit désormais reconnaître, gérer et tirer profit des différents comportements des collaborateurs comme une force permettant l'adaptation au changement, la créativité et l'innovation. Pour l'entreprise, il s'agit donc d'une évolution vers une meilleure prise en compte de l'individualité et de permettre l'intérêt et l'expression de chacun, au lieu d'exercer le pouvoir et de tout contrôler.

Comme nous le formule Valérie Brunel, réduire le contrôle n'empêche en rien de garder le contrôle nécessaire sur les salariés et d'assurer la coordination des acteurs. Les collaborateurs, de ce fait, accroissent leur autonomie selon le principe « d'autonomie dans l'interdépendance ». Pour les salariés, il s'agit de garder une dépendance du cadre à respecter, des interactions avec les collègues, du respect de la réglementation et en même temps de développer son pouvoir d'initiative, de devenir acteur dans un travail qu'ils se seront attribués. Chacun est alors considéré responsable de lui-même et de ses comportements: Le manager considère mieux ses collaborateurs de façon individuelle, prend en compte chacune de leurs remarques, respecte leur autonomie en réduisant les contrôles sous contrat de confiance, ce qui impose une prise de responsabilité plus forte de la part des salariés.

Valérie Brunel nous parle également de la technique d'influence qui permet de garder de bonnes relations, de n'être ni autoritaire ni menaçant, et qui permet également au collaborateur d'intégrer mieux la contrainte que si le manager lui avait donné un ordre. La technique d'influence est un mode de communication qui reconnaît l'autre dans sa capacité de compréhension de la problématique. L'auteur nous donne comme exemple le manager qui donne simplement un ordre à une assistante : « J'ai besoin de ce document sous 24 heures, si vous ne pouvez pas le faire j'en parlerai à votre chef et vous aurez des ennuis ». Ce ton est menaçant et montre que, pour lui, l'assistante n'est pas capable de comprendre les contraintes.

Quand le manager adopte une logique d'accompagnement, il va plutôt lui expliquer pour quelles raisons il a besoin de ce document sous 24 h et va remercier l'assistante pour sa compréhension. L'assistante s'appropriera alors la tâche dans un souci de coopération, d'autonomie et de responsabilité.

Dans le rôle du manager-coach, Valérie Brunel insiste sur la posture « intelligente » de ce dernier concernant le Feed back, il lui est alors demandé de ne pas interpréter mais

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d'observer les faits et de les formuler avec tact et respect selon la personnalité du salarié. Chaque partie est incitée à se montrer respectueuse, ouverte et à accepter la parole de l'autre.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius