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Association des malfaiteurs en droit pénal congolais. Cas du phénomène Kuluna dans la ville de Kinshasa.

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par Jones Bambedi
Université protestante au Congo  - gradué en droit 2015
  

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1. La condition préalable et l'infraction pénale

La condition préalable est apparue comme une situation particulière à partir de laquelle certaines infractions peuvent se développer. Elle semble dès lors constituer la base de ces infractions.

A. Condition préalable, base de certaines infractions pénales

La condition préalable peut consister soit en une circonstance de fait, comme dans l'omission de porter secours à personne en péril, soit en une circonstance de droit, comme dans l'abus de confiance (condition de droit civil) ou le recel (condition de droit pénal).

Mais de toute manière son existence est une condition absolument nécessaire de l'infraction.

Ainsi toute condamnation pour crime ou délit de recel de chose doit contenir la constatation expresse de l'infraction, qualifiée crime ou délit d'où proviennent les objets recelés.

La nécessité de l'existence de la condition préalable, dans les délits qui la supposent est telle que la croyance erronée en son existence ne suffit pas à rendre les agissements répréhensibles.

Par exemple l'individu qui croit à tant que les biens qu'il détient proviennent d'une infraction pénale ne commet pas un recel.

De même n'est pas punissable celui qui a cru ne pas porter assistance à une personne en péril, dès lors que cette personne était déjà morte au moment des faits.

Si le délit putatif, par croyance erronée en l'existence d'une condition préalable n'est pas punissable sauf indication contraire du législateur, c'est que l'on ne peut s'appuyer dans cette hypothèse sur la théorie de la tentative.

Celle-ci ne joue effet qu'au stade de l'élément matériel ou mieux des agissements prohibés, donc à un stade postérieur dans le raisonnement pénal.

La théorie de délit impossible ne peut être prise en considération que lorsque les agissements voués à l'échec se situent bien dans le champ d'application de la loi, ce qui n'est pas le cas lorsque la condition préalable fait défaut. Cette exclusion du délit putatif ne doit pas faire conclue à une rupture entre la condition préalable et l'élément moral de l'infraction.

Bien au contraire l'infraction ne peut être constituée que si l'auteur des faits a eu conscience de l'existence de la condition préalable.

Le dol général, élément minimum nécessaire de toute infraction pénale recouvre un effet à la fois la condition préalable et l'élément matériel du délit.

C'est en fait lui qui assure le bien entre la condition préalable et le coeur de l'infraction pénale que constituent les agissements dommageables illicites.

En conséquence il n'y a pas délit lorsque l'auteur des agissements n'a pas conscience de l'existence de la condition préalable. Le fait de passer à côté d'une personne en péril qui paraît dormir paisiblement ne rentre pas dans la définition du délit de refus d'assistance

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault