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Les enjeux de la sur liquidité bancaire au Cameroun.

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par Pierre Claude MBAMA
Université de Yaoudé II-Soa - Master comptabilité et finance 2012
  

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Section 2 : Fondements théoriques sur la relation entre la surliquidité bancaire et la
gestion des risques par les banques.

Il est connu que l'échange d'information entre établissement financiers a quatre effets. Il participe à l'amélioration de la connaissance des caractéristiques des emprunteurs, à la réduction des rentes informationnelles (en renforçant la concurrence entre les banques). D'autres parts, la diffusion de l'information discipline les emprunteurs et réduit leur propension au surendettement. Ce rôle déterminant joué par l'information dans les marchés de crédit a suscité un intérêt depuis les travaux théoriques de Jaffee et Russell (1976), Stiglitz et Weiss (1981). En effet, une bonne partie de la littérature a montré que ces problèmes d'asymétrie d'information entre prêteurs et emprunteurs aboutissent à une allocation inefficace du crédit [rationnement du crédit et/ou des taux d'intérêt élevés]. En réalité, ces types de problèmes apparaissent à deux niveaux différents dans la relation entre prêteurs et emprunteurs. D'abord, la première forme d'asymétrie arrive lorsque le prêteur ignore certaines informations importantes sur l'emprunteur ; face à une telle situation, l'allocation des crédits devient inefficace et conduit surtout à des problèmes de rationnement du crédit ou à des taux d'intérêt élevés. En réalité, lorsque le prêteur veut charger un taux d'intérêt élevé, seuls les mauvais payeurs se font sélectionner. Sami et Delorme (2004) ont fait un survol des problèmes d'asymétrie d'information dans les pays émergents et affirment que les banques en présence de sélection adverse rationnent le crédit ou demandent aux emprunteurs des contreparties que peu d'entreprises sont capables de fournir si l'on considère que la plupart des entreprises dans un pays sont, soit de l'informel, soit de taille petite.

Le second problème apparaît après l'octroi du prêt. Plusieurs situations d'asymétrie d'information peuvent se présenter ; elles peuvent être résumées comme suit :

- soit l'emprunteur dissimule ses efforts au prêteur ou décide de déployer les fonds vers d'autres projets non identifiés lors du montage financier ;

- soit l'emprunteur cache ses résultats à la banque. Dans tous ces cas, on parle d'aléa moral.

Ce comportement adopté par les banques leur permet de réduire les risques auxquels elles sont exposées.

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De l'autre coté, nous constatons que les banques de part le monde entier se trouvent dans une situation de surliquidité. Le fait de gérer les risques auxquels elles sont exposées est-elle la cause de cette surliquidité ? Ou existent-ils d'autres déterminants selon la littérature ?

La réponse à ces questions nous permettra de voir dans la littérature la relation entre surliquidité et gestion des risques par les banques commerciales, avant d'en présenter par la suie les limites à cette relation.

2.1. La relation entre surliquidité bancaire et bonne gestion des risques.

Selon Wanda (2007), le risque de crédit et la surliquidité évoluent dans le même sens ; autrement dit, une augmentation de ce risque entraîne une hausse de la surliquidité. Cet auteur affirme aussi que l'insécurité contractuelle entre le banquier et son client (....), sont des indices supplémentaires du risque de défaut de remboursement qui n'encouragent pas les banques à octroyer facilement les crédits mais qui augmentent davantage leurs liquidités.

Ce qui démontre selon la littérature qu'il ya une relation étroite entre la surliquidité bancaire et la bonne gestion des risques par les banques.

Pour démontrer selon la littérature comment existe-il cette relation entre surliquidité bancaire et bonne gestion des risques, nous allons d'abord présenter le risque de crédit et le rationnement de crédit, avant d'en présenter la surliquidité comme résultat d'une bonne gestion de risques.

2.1.1. Risque de crédit et rationnement de crédit.

Les banques, comme beaucoup d'entreprises, sont soumises aux risques. Toutefois, elles sont soumises à plus de formes de risques que la plupart des autres institutions et la maîtrise des risques bancaires est un enjeu important : il s'agit du thème central des nouveaux accords de Bâle12 qui sont entrés en vigueur en fin 2006.

12 Bâle II remplace le ratio de solvabilité actuel, le ratio Cooke, par le ratio McDonough. Désormais, les exigences en fonds propres seront calculées en fonction des risques. Les risques peuvent être évalués selon trois méthodes : l'approche standard révisée qui repose sur les notations externes, les notations internes (IRB) « fondation » et avancée. Afin de privilégier les bonnes pratiques, le taux de fonds propres requis est moins important pour les systèmes les plus développés. Ainsi, la plupart des banques devraient être amenées à mettre en place des systèmes de notation interne afin de bénéficier d'économies en fonds propres. La notation devrait donc se généraliser dans le

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La liste des risques pouvant affecter une banque est longue : risque de marché, d'option, de crédit, de liquidité, de paiement anticipé, de gestion et d'exploitation, risque sur l'étranger, risque administratif, réglementaire, événementiel, risque spécifique... (FONG et VASICEK, 1997).

Le risque qui nous intéressera ici est le risque de crédit aussi appelé risque de contrepartie ; s'il existe plusieurs types de risques de crédit, celui de non-remboursement est un risque majeur (MANCHON, 2001).

HEEM (2000,) définit le risque de contrepartie pour le banquier comme : « le risque de voir son client ne pas respecter son engagement financier, à savoir, dans la plupart des cas, un remboursement de prêt. »

Dans un sens plus large, ce risque de contrepartie désigne aussi le risque de dégradation de la santé financière de l'emprunteur qui réduit les probabilités de remboursement.

Depuis 1984, la théorie de l'intermédiation financière considère que les intermédiaires financiers et notamment les banques sont des surveillants spécialisés auxquels les prêteurs délèguent la surveillance des crédits (DIAMOND, 1984) et quelques indices comme l'augmentation du prix de l'action d'une entreprise suite à l'obtention d'un crédit bancaire (JAMES, 1987) ou le fait que les entreprises obtiennent plus facilement des capitaux après le recours au financement bancaire (DIAMOND, 1991), semblent indiquer que les banques sont tout particulièrement compétentes dans l'octroi et la surveillance des crédits. FAMA (1985) ajoute que le signal envoyé par le crédit bancaire est d'autant plus crédible que le coût des ressources bancaires est élevé. Il remarque également que les banques bénéficient d'informations particulières.

Cette compétence bancaire en matière de crédit peut s'expliquer par le pouvoir de négociation des banques, leur expérience du crédit ou l'acquisition d'informations spécifiques du fait de leurs activités (NAKAMURA, 1993). Cela conduit à l'idée que l'étude des instruments bancaires de gestion du risque de crédit serait bénéfique à toute organisation qui peut être amenée à prêter.

En analysant le risque de défaillance, nous constatons que le risque de défaillance du client est essentiellement lié à sa cessation de paiement et à son insolvabilité. C'est en effet à ces deux types d'événements que LA BRUSLERIE (1999) résume les défaillances d'entreprises. Pour BARDOS (2001), sont considérées comme défaillantes les entreprises ayant subi l'ouverture d'une procédure collective : redressement ou liquidation judiciaire. Dans un contexte anglo-saxon, PASTENA et RULAND (1986) parlent de défaillance financière dans les trois cas

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suivants : lorsque les capitaux propres sont négatifs, lorsque l'entreprise ne peut faire face à ces obligations financières au moment où elles deviennent exigibles et lorsque l'entreprise poursuit son activité ou est liquidée sous la protection d'un tribunal. Plus proches de la problématique bancaire, WARD et FOSTER (1997) proposent plutôt les difficultés de remboursement d'un prêt ou sa renégociation comme critères de défaillance.

Dans tous les cas, la défaillance du client implique que le banquier recouvre difficilement ses ressources voire ne les récupère pas. L'analyse du risque de défaillance vise donc à déterminer le risque d'occurrence de tels événements : la décision d'octroyer ou non le crédit sera prise sur la base de cette analyse, au regard de la politique générale de la banque concernant le risque et mais aussi des aspects commerciaux comme la volonté de conserver un bon client ou de s'introduire dans un secteur particulier.

L'analyse du risque utilise diverses informations regroupées dans le dossier de crédit. Elle peut être menée par des banquiers ou reposer sur des modèles.

MANCHON (2001), dans un manuel destiné à la profession bancaire, propose une liste quasi exhaustive des sources d'informations à la disposition du banquier. Il distingue les informations provenant du client, les informations disponibles chez le banquier et les informations professionnelles.

Parmi les informations provenant du client, il y a bien sûr les documents comptables et financiers obligatoires, certains éléments de communication (plaquettes, sites internet, publicité...) mais aussi les renseignements collectés lors de rencontres entre le banquier et le client.

Certaines informations ne sont disponibles que pour les banques. Lorsque le demandeur de crédit est déjà un client, le banquier peut analyser ses opérations bancaires.

Le banquier peut également avoir recours à l'information « de place » (le coup de téléphone aux confrères), à des études privées ou publiques, aux informations issues des greffes des tribunaux de commerce, aux rapports du commissaire aux comptes... Toute information permettant d'affiner le jugement est la bienvenue.

Enfin, le suivi de l'actualité est nécessaire pour tenir compte de la conjoncture économique, identifier les secteurs en pointe, les secteurs risqués, les produits à la mode... Toutes ces informations, recoupées entre elles, doivent permettre aux banquiers de se faire une opinion sur le risque de défaillance du client.

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L'analyse par le banquier du risque de défaillance des entreprises a été étudiée sous différents points de vue.

Dans une première optique, cette analyse a été utilisée afin de vérifier que certaines informations comptables fournies à des banquiers leurs suffisaient pour prédire la défaillance des entreprises (ABDEL-KHALIK, 1973 ; LIBBY, 1975 ; CASEY Jr., 1980a ; ZIMMER, 1980). WALKER, WILKINS et ZIMMER (1982) s'intéressent eux, plus précisément, à l'usage des comptes consolidés. Globalement, il ressort de ces études que la capacité de prédiction des banquiers à partir de quelques ratios comptables est relativement bonne. De plus, si l'on agrège les prédictions individuelles en une prédiction commune (opinion majoritaire), cette dernière semble encore meilleure que les prévisions individuelles. Cela explique sans doute le fait que la majorité des banques confient leurs décisions d'octroi de crédit à des « comités ».

DANOS, HOLT et IMHOFF Jr. (1989) semblent être les premiers (et les seuls) qui aient tenté de distinguer les différentes étapes de l'analyse du crédit et leur impact sur la formation du jugement des banquiers. Les grandes phases de la décision d'octroi observées sont l'examen des informations publiques (états financiers, cours boursiers, communications institutionnelles...), la rencontre avec le client et l'examen de documents prévisionnels.

L'opinion du banquier semble se former dès la première étape et les phases suivantes paraissent servir à asseoir cette opinion. L'étude portant sur des cas créés de toute pièce, elle ne permet pas d'évaluer l'efficacité de l'analyse bancaire.

Enfin, l'analyse du risque de défaillance des entreprises par le banquier a été étudiée dans une optique cognitive. Certaines études tentent de mettre en évidence la relation postulée par SCHRODER, DRIVER et STREUFERT (1967) : lorsque la complexité de l'environnement informationnel augmente, l'information traitée augmente dans un premier temps puis diminue. C'est le cas de CASEY Jr. (1980b) qui soumet des banquiers à trois niveaux d'information : la relation n'est pas parfaitement vérifiée, peut-être parce que les niveaux d'information ne sont pas correctement choisis mais peut-être aussi parce qu'il a été fait abstraction de la complexité variable des cas donnés à juger aux banquiers. Il semblerait qu'on ne puisse pas identifier un niveau optimal d'information mais que celui-ci varie suivant la complexité du cas. Plus récemment STOCKS et HARRELL (1995) se sont intéressés au postulat de SCHRODER, DRIVER et STREUFERT (1967) pour les groupes d'individus : ils montrent que les groupes de trois personnes sont moins pénalisés que les individus isolés par l'augmentation de la quantité d'information à traiter. Ce résultat qui semble encourager l'analyse en groupe oublie toutefois les

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difficultés à gérer son fonctionnement : le nombre optimal de personnes dans un groupe comparativement à l'analyse à effectuer n'est pas évoqué. Cependant, cette étude va dans le sens de la décision d'octroi de crédit en comités.

Compte tenu de la richesse des sources d'information accessibles aux banques, ces études semblent incomplètes : elles démontrent que les banquiers sont aptes à utiliser des données comptables mais ne s'intéressent pas vraiment aux informations réellement examinées et à la façon dont elles sont traitées.

En information parfaite et en l'absence d'opportunisme, la simple analyse du risque devrait permettre à un banquier de savoir, aussi bien que son client, si celui-ci va rembourser.

Cependant, ces hypothèses ne sont pas vérifiées dans la réalité et la rédaction de contrats incitatifs permet au banquier de se couvrir contre des risques qu'il ne peut évaluer et contrôler, a priori.

Face à des problèmes incitatifs rencontrés en cours de crédit, les banques ont développé des solutions contractuelles qui affectent les conditions du crédit.

Selon CHARLIER (1995), en cas d'asymétrie d'information, accroître le coût du crédit pour rémunérer le risque est une solution inefficace car cela créerait de la sélection adverse (AKERLOFF, 1970), des incitations adverses (STIGLITZ et WEISS, 1981) et de l'aléa moral (WILLIAMSON, 1987). De plus, le coût du crédit est plafonné par le taux d'usure et même en l'absence des problèmes incitatifs précédemment évoqués, la banque ne pourrait rémunérer son risque au-delà de ce taux maximum légal.

La sélection adverse se traduit par le fait qu'en cas de taux d'intérêt élevés, seuls les projets les plus risqués mais (en principe) les plus rémunérateurs sont compatibles avec le financement par emprunt. De ce fait, les taux élevés n'attireraient que les emprunteurs les plus risqués. Dans le contexte bancaire, l'incitation adverse implique que, après avoir contracté un crédit à un coût élevé, les emprunteurs sont incités à mettre en oeuvre les projets les plus risqués afin d'améliorer leurs gains.

L'aléa moral désigne, quant à lui, la faible motivation de l'emprunteur à rembourser le prêteur.

Pour éviter, autant que faire se peut, ces problèmes, les banques ont développé des stratégies spécifiques reposant, pour la plupart, sur des incitations qui doivent limiter les risques pris par l'emprunteur.

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Une solution rationnelle et simple est le rationnement partiel ou total du crédit : il vaut mieux ne pas prêter dès lors qu'on anticipe un risque élevé plutôt que de prêter à taux élevé et accroître ainsi les effets désincitatifs au remboursement. Si l'imperfection de l'information n'est pas nécessaire pour conduire au rationnement du crédit13, elle est de règle dans la réalité.

Le terme rationnement est fréquemment utilisé dans la littérature économique. Il signifie qu'une banque refuse de prêter à un emprunteur potentiel aux conditions demandées (quantités et taux d'intérêt) (Anne JOSEPH, 1998). Il désigne en fait les quatre différents cas de figure suivants14 :

Dans une situation de rationnement, que nous appellerons de type 1, la banque accorde le prêt pour un montant inférieur à celui qui a été demandé. Cette définition repose sur l'hypothèse qu'il existe une relation positive entre montant emprunté et difficultés de remboursement.

Dans une situation de rationnement de type 2, les banques refusent de s'engager envers certains emprunteurs alors qu'ils présentent les mêmes caractéristiques que ceux qui obtiennent le crédit. De plus, ces emprunteurs sont prêts à payer un taux d'intérêt plus élevé et à apporter des collatéraux (c'est-à-dire des garanties) plus importants. La plupart des modèles analytiques s'attachent à expliquer ce phénomène. C'est notamment le cas des modèles de Stiglitz et Weiss (1981) et de Williamson (1987). Le rationnement de type 2 est qualifié de pur rationnement. Dans ce cas, la demande est supérieure à l'offre et, contrairement aux modèles néoclassiques, l'ajustement se fait par les quantités et non par les prix car le taux d'intérêt influence la probabilité de défaut de l'emprunteur. Le rationnement n'est plus simplement considéré comme une situation de déséquilibre ou comme un retard d'ajustement, c'est une situation d'équilibre durable, qui se produit même en situation de concurrence pure et parfaite.

Le troisième type de rationnement correspond à un refus de prêter au taux d'intérêt désiré par l'emprunteur. Ce troisième type de rationnement découle de la différence d'anticipations des probabilités de réussite du projet entre l'emprunteur et la banque, celle-ci étant plus pessimiste, et désirant appliquer une prime de risque plus élevée que celle souhaitée par l'emprunteur.

Le quatrième type de rationnement est appelé « red-lining » dans la littérature anglo-saxonne. Dans ce cas, les emprunteurs écartés se distinguent de ceux qui ont obtenu le crédit car ils ont été identifiés comme trop risqués par la banque : quel que soit le taux en vigueur, ils sont exclus du marché du crédit. Dans ce cas, le rationnement ne s'explique pas en termes d'apurement du

13 JAFFEE et MODIGLIANI (1969) ont démontré l'existence d'un rationnement du crédit en information parfaite.

14 La présentation de ces quatre définitions du rationnement est inspirée des travaux de Jaffee et Stiglitz (1990).

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marché et d'adéquation de l'offre et de la demande par les quantités, c'est un refus de prêter. Le « red-lining » correspond au rationnement le plus communément observé dans la réalité.

C'est ainsi que les banques se retrouvent dans une situation de surliquidité parce qu'elles veulent avoir une bonne gestion de leurs risques en réduisant au maximum les risques auxquels elles sont exposées. Ce qui permet de considérer la surliquidité bancaire comme le résultat d'une bonne gestion des risques par les banques.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand