WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'ONG AIDE et la question de la pérennisation des projets hydrauliques dans le district d'Abidjan


par Gnenefoli Mamadou OUATTARA
Chaire UNESCO - Master gestion de projets 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3- CIBLE DE LA RECHERCHE

Dans le souci d'être en accord avec les objectifs de l'étude, la population de l'étude intègre l'ensemble des acteurs sociaux du terrain d'étude susceptible de nous fournir des informations sur le problème qui nous préoccupe. Ceux-ci sont alors structurés en deux (02) principales catégories d'acteurs :

Premièrement, les responsables des organes de l'ONG-AIDE. Il s'agit des membres des différents organes de décision, d'exécution et de contrôle de l'ONG. La référence à cette catégorie d'acteurs s'est avérée nécessaire parce qu'ils constituent les acteurs clés de la structure.

Deuxièmement, les populations bénéficiaires des réalisations hydrauliques de l'ONG. Notre enquête auprès de ce groupe nous a permis de constater et de mesurerleur degré d'implication à la réalisation et la pérennisation des ouvrages hydrauliques. Le recours à cette cible est bien attendu justifié par les objectifs spécifiques que nous nous sommes fixés. Ne pouvant pas interroger tous les acteurs, nous avons dû faire un choix de quelques acteurs de chaque cible à même de nous permettre d'atteindre nos objectifs de recherche.

4- ECHANTILLONNAGE

Echantillonner, c'est choisir un nombre limité d'individus ou d'événements dont l'observation permet de tirer des conclusions appréciables à la population entière à l'intérieur de laquelle le choix a été fait BILOSO (2008). La problématique de l'étude, les objectifs, les hypothèses et le lieu de l'étude sont les bases sur lesquelles devront répondre les éléments constitutifs de l'échantillon. Au regard de cette orientation particulière une question surgit : quel effectif de population retenir pour cette opération ? Cette question nous a conduits à déterminer un taux de sondage. Pour ce qui concerne le choix des acteurs des organes de l'ONG-AIDE, compte tenu des caractéristiques de chaque fonction du bureau et du temps d'exécution des travaux, nous avons été contraints d'opter pour une méthode des unités types : c'est la plus empirique des méthodes, elle consiste à choisir un individu « moyen », dite « unité type », que l'on déclare « représentatif » d'un groupe d'individus possédant les mêmes caractéristiques. En claire nous avons interrogé au total les personnes à même de nous fournir des informations sur l'ensemble des démembrements et du fonctionnement de l'ONG AIDE. Ainsi, avons-nous effectué des entretiens avec le premier et le deuxième Président de l'ONG, et, dans un second temps, nous nous sommes entretenus avec le Secrétaire Général de ladite structure.

Pour ce qui est des bénéficiaires, nous avons eu recours aux responsables des sites du fait que les bénéficiaires sont représentés par ceux-ci. A ce niveau, nous optons pour un quota fixe compte tenu de nos moyens limités. Ce taux est de l'ordre de vingt (20) responsables de site pour l'ensemble du District d'Abidjan. Selon les informations recueillies, la ville d'Abidjan a bénéficié de trente-cinq (35) forages dans quatre communes Ces 35 forages sont repartis comme suit :

Port-Bouët, (23) forages ; Koumassi, (5) forages ; Yopougon,(5)forages ; Abobo, (2) forages. Compte tenu de la base de données fiables et de l'hétérogénéité du nombre de forages construits dans ces communes, nous avons opté pour une stratification avec allocation proportionnelle (Pascal, 2006)31(*). Cette technique permet d'avoir un poids équilibré d'acteurs de responsables de sites à interroger dans les strates (Port-Bouët, Koumassi, Yopougon, Abobo). Après avoir effectué les calculs sur cette base, il ressort que nous devons interroger32(*) : treize (13) responsables de sites à Port-Bouët, trois (3) à Koumassi, trois (3) à Yopougon et un (01) responsable de site à Abobo. Le nombre individus de chacune des populations étant connus, le choix des individus à interroger au sein de chaque strate s'est fait selon un échantillonnage aléatoire simple(ou probabiliste).Nous avons donc procédé par tirage au sort pour déterminer les individus auprès de qui nous avons mené nos investigations. En effet lorsque nous avons circonscrit notre champ d'étude trois possibilités se présentaient à nous relativement aux personnes à interroger parmi les bénéficiaires :

- soit accueillir des données sur la totalité de la population couverte par notre champ (compte tenu de la taille réduite de cette population) ;

- soit nous limiter à un échantillon (représentatif) de cette population (lorsque cette population est très importante et qu'il faut récolter beaucoup de données pour chaque individu),

- soit n'étudier que certaines composantes très typiques de cette population.

En fonction de nos objectifs derecherche, nous avons opté pour le recueil de données à partir d'un échantillon (représentatif). Dans un tel contexte il nous a fallu spécifiquement prendre en compte trois facteurs ayant une incidence à la fois sur les méthodes que nous avons choisies et sur la validité de nos conclusions :

Ø Premièrement il a fallu que nous définissions une base de sondage, c'est-à-dire faire une description de l'ensemble de tous ceux qui pourraient éventuellement être inclus dans l'échantillon ; ici c'est l'ensemble des responsables des sites ayant reçu des forages de l'ONG à Port-Bouet, Koumassi, Yopougon, et Abobo.

Ø Deuxièmement il nous a fallu décider de la taille de l'échantillon, c'est-à-dire combien d'individus seront retenus par rapport à la population d'enquête. Cette taille (quota de vingt (20) personnes) a été définie en fonction du budget et des ressources disponibles, du nombre de sous-groupes qui doivent être étudiés, du temps disponible et du temps nécessaire pour mener à bien une étude en bonne et due forme .

Ø Troisièmement, nous avons dû faire le choix de la méthode de stratification avec allocation proportionnelle suivie d'un échantillonnage aléatoire simple.

Communes (populations)

Nombre de forages (effectif total)

Nombre d'enquêtés (population témoin ou échantillon)

Port-Bouët

23

13

Koumassi

5

3

Yopougon

5

3

Abobo

2

1

Figure5 : Tableau de synthèse du nombre d'enquêtés par commune ayant bénéficié

de la réalisation du projet hydraulique de l'ONG-AIDE de 2013 à 2017.

.

* 31Pascal Ardilly, 2006, les techniques de sondage, nouvelle édition actualisée, édition Technip

* 32 Soit N le nombre total de forages réalisés à Abidjan et n le quota fixé,

N1le nombre de forages réalisés à Port-Bouët et n1la population témoin à déterminer

N2le nombre de forages réalisés à Koumassi et n2la population témoin à déterminer

N3le nombre de forages réalisé à Yopougon et n3la population témoin à déterminer

N4 le nombre de forages réalisés à Abobo et n4la population témoin à déterminer

n1 = (n \ N) × N1 ? (20/ 35) ×23= 13 responsables de sites à Port-Bouët

n2 = (n \ N) × N2 ? (20/35) × 5 = 3 responsables de sites à Koumassi

n3 = (n\ N) × N3 ? (20/35) × 5 = 3 responsables de sites à Yopougon

n4 = (n\ N) × N4 ? (20/35) × 2 = 1 responsable de site à Abobo

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand