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La communication intra organisationnel au sein des ONGD de droit congolais Ĺ“uvrant à  Goma.

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par Arsène KABUYAYA MAKASI
ISIG GOMA (Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion) - Mémoire en gestion de développement 2014
  

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2.3. Communication de groupe

Ainsi, en tenant compte de cette condition interactive, on distingue trois niveaux de l'éthique :

ü Le niveau individuel ; qui se caractérise par le « soi », qui lui aussi possède deux faces à savoir le « je » et le « moi ». Le « je », c'est la personnalité de l'individu non socialisé c'est-à-dire qui se comporte selon son entendement, tandis que le « moi », c'est la personnalité de l'individu socialisé, qui se comporte en référence à son groupe d'appartenance.

ü Le niveau du groupe : Le passage de l'individu au groupe est caractérisé par le fait que la personne étant un être social. Ce passage, qui est obligatoire rejoint la « théorie de la spirale du silence » élaborée par ELISABETH NOELLENEUMANN. Par cette théorie, elle explique la question de l'intégration de l'individu dans le groupe d'appartenance.

Elle part du postulat selon lequel tout individu a peur d'être isolé de son groupe d'appartenance. Dans ces conditions pour éviter toute sanction exclusive, l'individu est obligé d'adhérer au mode de comportement que lui impose la communauté.

ü Le niveau universel : celui-ci demande l'institutionnalisation des normes.

Il se pose néanmoins des sérieux problèmes sur le plan théorique lorsqu'on doit réfléchir sur le comportement éthique des individus. Le problème se pose à propos du passage de l'éthique du niveau individuel à celui du niveau du groupe et du niveau en groupe à celui universel.

En effet, en à croire, HERBERT MEAD, la personnalité humaine constituée de deux forces : d'abord le « je » qui est cette personnalité qui agit, se comporte, pose des actes selon son entendement ; c'est donc la personnalité non socialisée ; ensuite le « moi » c'est-à-dire la personnalité socialisée qui se comporte selon ce que son groupe d'appartenance attend de lui. Ici, l'individu se sent obligé d'adhérer à la volonté du groupe. Il est obligé d'adopter un comportement jugé éthique par sa communauté, même s'il n'est pas intérieurement d'accord de le faire.

Pour GREGORY BATESON, communiquer, c'est entrer dans l'orchestre. Il assimile le corps systémique à un orchestre ou chaque acteur exerce un rôle donné. Mais ce rôle n'est pas à contradiction avec celui des autres car une fois mal exercé, il se créera une désharmonie musicale.

L'acte de communication doit respecter les 3 principes suivants :

- Le principe de justice= sincérité et octroi équitable à tous les partenaires possibles du discours.

- Le principe de solidarité =basé sur une solution argumentative de problème.

- Le principe de coresponsabilité = selon lequel tous les acteurs de communication doivent se sentir responsable au même pied d'égalité des actes posés durant le processus de communication.

Bref, le critère de l'acte de communication c'est la validité de son contenu, et le critère de validité du contenu de l'acte de communication, c'est l'argumentation. Le principe de la discussion à pour préalable d'abord la liberté d'expression, ensuite l'Equité dans la communication.

L'agir éthique est celui qui ne recherche pas l'intérêt de l'acteur mais plutôt de tous les acteurs comme bien commun. Et c'est cet agir éthique qui respecte le principe de la discussion rationnelle.

II.1.2. La communication de masse

C'est l'ensemble des techniques qui permettent à un acteur social de s'adresser à un public extrêmement nombreux. Les principaux moyens de communication de masse ou mass media sont la presse, l'affiche, le cinéma, la radiodiffusion et la télévision. Cependant, il est frappant de constater que leur implantation tend, aujourd'hui, à précéder l'industrialisation dans les pays en voie de développement.

Emile G. Me Anany et John K. Mayo dans principes de la planification moyens de Communication des Masses et éducation dans les pays à faible revenu : répercussion sur la planification, UNESCO Institut International de Planification de l'éducation : « Les planificateurs doivent être particulièrement attentifs à l'articulation des objectifs à court terme et long terme de projets éducatifs se servant des moyens de communication de masse, notamment pour les programmes extrascolaires dont les objectif ne sont pas tant l'acquisition de connaissances en soi que l'application de ces connaissances afin d'améliorer les conditions de vie. (Emile G. Me Anany et John K. Mayo, principes de la planification moyens de Communication des Masses et éducation dans les pays à faible revenu) 

Nous savons que dans certains cas l'usage des mass media peuvent faire évoluer les connaissances acquises, les motivations et même les comportements, mais fréquemment les évolutions à long terme. Il faut que les planificateurs comprennent que les media, convenablement utilisés, peuvent donner l'élan nécessaire pour un changement significatif, mais qu'ils ne sont pas les causes directes de ce changement. » 

Il faut que les planificateurs sachent avec réalisme ce qu'ils attendent de la communication, et pour cela connaissent parfaitement les problèmes éducatifs et l'expérience d'autres projets ayant utilisé les medias. A ce niveau, il semble que ce soit pour la conception des messages, l'élaboration des programmes et l'évaluation formative qu'on ait le plus de mal à trouver des gens qualifiés, et pourtant ce sont ceux dont l'expérience passée démontre qu'ils sont les plus décisifs pour l'efficacité d'emploi des medias. Les planificateurs de l'éducation doivent collaborer avec ceux qui gèrent les ressources nationales de communication de manière à faire le meilleur usage possible des réseaux nationaux de radio et de télévision, de réception par satellite, de postes et télécommunications (téléphone), etc., dans toute la gamme des activités d'éducation et d'information s'inscrivant dans le cadre du développement national.

Cette collaboration est essentielle pour la réussite d'importants projets d'éducation par les moyens de communication de masse alors que des actions de communication séparées, à but éducatif étroit, menées chacune par une bureaucratie unique, ne peuvent être que d'un coût prohibitif.

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