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Etude nutritionnelle du « garba » : aliment de rue à  base de manioc (manihot esculenta crantz, 1766) couramment consommé à  Abidjan (Côte d'Ivoire)


par Kouadio Frédéric Koffi
Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan-Cocody - Doctorat 2021
  

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I-4.1.2. Protéines

? Définition et rôle des protéines

Les protéines sont des nutriments alimentaires qui fournissent les acides aminés (AA) nécessaires à la couverture des besoins protéiques de l'organisme (Schlienger, 2014). Elles jouent un rôle structural et participent au renouvellement des tissus musculaires, des phanères (cheveux, ongles, poils), de la matrice osseuse, de la peau, etc. Elles participent également à de nombreux processus physiologiques, par exemple sous la forme d'enzymes digestives, d'hémoglobine, d'hormones, de récepteurs ou d'immunoglobulines (anticorps). Elles constituent, par ailleurs, l'unique source d'azote de l'organisme (ANSES, 2019; Rémond, 2019).

Les protéines apportent 4 kcal/g et ont le statut de macronutriment énergétique. Les acides aminés sont les substrats de toute synthèse protéique endogène mais ont également un rôle métabolique complémentaire dans la mesure où les protéines constituent une réserve énergétique de nécessité importante et que certains acides aminés contribuent à l'homéostasie glucosée en participant à la néoglucogenèse hépatique, voire à la cétogenèse (Schlienger, 2014).

? Origine et digestion des protéines alimentaires

Les protéines sont d'origine animale ou végétale. La qualité des sources alimentaires de protéines est presque exclusivement définie par leurs capacités à couvrir les besoins en protéines et en acides aminés indispensables. Les protéines animales sont relativement riches en acides aminés indispensables et généralement plus riches que les protéines végétales. La viande, le poisson, les oeufs, le lait et les produits laitiers en sont des aliments riches en protéines.

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Certaines protéines végétales peuvent présenter une teneur limitante en certains acides aminés indispensables, la lysine pour les céréales, et les acides aminés soufrés pour les légumineuses. Les aliments végétaux les plus riches en protéines sont ainsi les graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches, etc.), les légumineuses et leurs dérivés (tofu, pois chiche, haricots...) ou encore les céréales (ANSES, 2019).

Chimiquement, les protéines sont définies comme des chaînes d'acide aminé (AA) dont chacune porte un radical azoté. Les protéines ingérées sont digérées grâce à la pepsine gastrique et la trypsine pancréatique. Transformées en peptides de quelques AA, elles sont ensuite dégradées en AA et en dipeptides par des protéases pancréatiques et intestinales. Les AA absorbés parviennent au foie qui est leur principal site de catabolisme (Schlienger, 2014).

? Méthodes d'identification des protéines alimentaires

Contrairement aux sucres et aux lipides, les protéines contiennent de l'azote. Cette propriété est exploitée dans la méthode de détermination de la teneur en protéines dans les aliments. La méthode Kjeldahl est la méthode de référence pour la détermination des protéines dans les aliments. Il existe deux versions de la méthode qui utilisent le même principe: la méthode macro-Kjeldahl et la méthode micro-Kjeldahl. Elles diffèrent seulement par l'appareillage utilisé et les quantités d'échantillon; la masse d'échantillon analysée par la méthode macro-Kjeldahl est environ 5 fois plus élevée que celle analysée par la méthode micro-Kjeldahl (AOAC, 2011).

Il existe également des techniques basées sur les propriétés enzymo-colorimétriques des échantillons. Ces méthodes de dosage permettent de quantifier des protéines aussi petites que le microgramme. Toute fois, des précautions sont nécessaires dans l'utilisation du réactif, car l'intensité de la couleur varie avec la protéine et n'est pas proportionnelle à la concentration de protéine (Lowry et al., 1951; EL-Hefnawy et al., 2014). La méthaode la plus usuelle, est la méthode Kjedahl.

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