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Couverture des attentes du contrat psychologique et socialisation organisationnelle des salariés.


par Guidkaya ZAMBA
Université de Ngaoundéré - Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion 2019
  

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DEUXIEME PARTIE : LA SOCIALISATION ORGANISATIONNELLE PAR LES ATTENTES, EXPOSE METHODLOGIQUE ET RESULTATS

Après avoir appréhendé la conceptualisation de la socialisation organisationnelle des salariés et le contrat psychologique entre l'employeur et l'employé dans tout son sens d'une part ainsi que leurs contributions à la gestion et au développement de l'entreprise d'autre part, nous avons pu détecter certains indicateurs faisant référence au contrat psychologique par les attentes et ayant un lien avec la socialisation organisationnelle des salariés. C'est donc ces critères qui ont fait l'objet du deuxième chapitre de cette investigation. Evoluant dans un contexte concurrentiel en pleine mutation, la prise en compte des attentes du contrat psychologique (surtout du côté du salarié) dans la mise en oeuvre des stratégies de toute organisation qui cherche une place de choix dans la sphère des affaires est un impératif catégorique. L'objet recherché par toute institution à but lucratif est le profit afin de poursuivre sa croissance. Les profits réalisés permettent donc à toute structure d'envisager des perspectives de croissance afin de maintenir cette performance et de faire connaître l'organisation aux salariés. Les postulats mis en évidence ont été ceux de l'incidence triple de la perception du contrat psychologique sur la socialisation organisationnelle des salariés analysées selon une double dimension (celle liée à l'apprentissage organisationnelle et celle liée à l'intériorisation organisationnelle).Nous parlons de triple incidence simplement parce que le contrat psychologique est appréhendé selon une triple dimension. Sans toutefois avancer des affirmations gratuites, nous soumettrons la théorie à l'épreuve des faits pour présenter par la suite les résultats de cette étude. Cette seconde partie aborde donc d'une part, l'approche méthodologique de la recherche et d'autre part, l'évaluation empirique de la relation entre la socialisation organisationnelle des salariés et la perception de la couverture ou non du contrat psychologique.

CHAPITRE III : CANEVAS METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE QUALITATIVE EXPLORATOIRE ET QUANTITATIVE ADOPTEE

La méthodologie est l'ensemble des étapes par lesquelles le chercheur passe pour obtenir les résultats de sa recherche. Elle est également cette systématisation de l'étude, indépendamment du thème à étudier lui-même. Selon Feudjo (2004), c'est un processus de contrôle de la qualité de la recherche scientifique, qualité qui peut être appréhendée à travers la pertinence de la démarche par laquelle on apporte les preuves qui justifient les réponses aux questions de recherche que le chercheur s'est posé au début de ses travaux.Le présent chapitre vise à expliciter la démarche appropriée pour répondre aux objectifs de recherche fixés ainsi que pour tester nos hypothèses formulées dans cette recherche. Nous rappelons déjà que cette investigation cherche à élucider les déterminants de la socialisation organisationnelle des salariés via les attentes qui fondent le contrat psychologique et à tester une triple relation entre les attentes du contrat phycologique couvertes et la socialisation organisationnelle des salariés relativement dans ses dimensions d'apprentissage organisationnel et d'intériorisation organisationnelle. Du côté des attentes du contrat psychologique, trois dimensions sont étudiées dans le cadre de cette recherche : la dimension transactionnelle du contrat psychologique, la dimension relationnelle du contrat psychologique et la dimension idéologique du contrat psychologique. Dans un premier temps, nous proposons une présentation du positionnement ontologique, épistémologique et méthodologique de la recherche (avec une justification de la double démarche choisie) ainsi que l'ensemble des étapes ayant meublées notre enquête exploratoire.Dans un second temps, nous faisons un point sur le processus d'opérationnalisation des concepts de la recherche ainsi que les outils d'analyse des données utilisés dans la phase de la recherche quantitative.

I. Exposé de la démarche méthodologique qualitative de la recherche

La première partie de ce chapitre est consacrée essentiellement à la présentation de la méthodologie qualitative de la recherche. Il est question de proposer un détail sur le canevas adopté depuis la sélection de l'échantillon d'enquête jusqu'à la présentation items retenus pour la poursuite de la phase quantitative. Mais avant, un exposé sur le positionnement ontologique et épistémologique en matière de recherche dans le domaine des sciences sociales est nécessaire pour le bien fondé du choix d'une approche conjointe dans le cadre de notre recherche. En effet, la spécification du référentiel épistémologique dans lequel va s'inscrire les travaux empiriques de la recherche est un acte important et capital qui a un effet plus ou moins prononcé sur l'ensemble de la recherche : notamment sur le déroulement du processus de la recherche ainsi effectuée, sur la nature scientifique des savoirs élaborés au cours de la recherche et sur le statut et l'interprétation qui leur sera attribué pour des implications managériales en rapport avec les propositions théoriques de la recherche. Nous faisons donc un point sur les deux grands paradigmes qui traversent le champ d'étude des organisations (que ce soit en sciences de l'homme qu'en sciences sociales) avant d'éclaircir la démarche méthodologique exploratoire qualitative adoptée dans le cadre de cette recherche ainsi que la méthodologie d'analyse des entretiens. Nous terminons nos propos dans cette section par la présentation des variables énoncées par les interviewés et la catégorisation de ces variables en vue d'améliorer la phase quantitative par questionnaire d'enquête.

I.1. Analyse épistémologique et méthodologique de la recherche et démarche d'investigation qualitative

Toute recherche, quelle qu'elle soit, est toujours fondée sur une méthodologie bien précise et sur des concepts qui font l'objet d'un processus de mesure approprié et rigoureux. Dans le cadre de cette partie, après une présentation des deux paradigmes qui alimentent les recherches en sciences des organisations, nous justifions le choix d'une approche conjointe et précisons au finish un cheminement empirique choisi pour notre recherche. Un cheminement qui s'accentuera sur l'inscription de notre recherche dans la méthodologie traditionnellement connue en sciences de gestion : il s'agit principalement de la démarche méthodologique dite hypothético-déductive mais cette fois ci, accompagnée d'une investigation exploratoire auprès des salariés et praticiens de la gestion des ressources humaines. Cette démarche exploratoire qualitative, nous ne cesserons de le dire, ne fait pas l'objet d'une méthodologie particulière pour cette recherche. Elle intervient simplement dans un souci de contextualisation des propos déjà prononcés dans d'autres contextes de recherche dont la conjoncture économique n'est pas pareille à la nôtre. En ce qui concerne les paradigmes d'investigation, nous présentons les deux en même temps pour signaler que les deux paradigmes se complètent l'un l'autre. Nous terminons cette partie par la présentation du canevas d'enquête qualitatif.

I.1.1. Présentation des principaux paradigmes épistémologiques dans le champ de la recherche en sciences de gestion

Dans la définition de la problématique de recherche, il ne suffit pas seulement de connaitre l'objet principal de la recherche (cela pourrait conduire à un travail scientifique partiel), mais il faut connaitre dans quelle posture épistémologique s'inscrire en vue de répondre de façon optimale aux questionnements qui sont autour de l'objet de la recherche. C'est tout aussi pareil dans le champ des sciences de gestion et plus particulièrement en gestion des ressources humaines. En effet, l'encastrement de nombreux idéaux au sein du champ de connaissances dédié à la compréhension des organisations est à l'origine de nombreuses discussions. La première dimension porte sur la posture de la réalité, la seconde porte sur le lien qui existe entre le chercheur lui-même et son objet de recherche et la dernière dimension découlant des deux précédents faits intervenir la méthodologie propice répondant aux préceptes de recherche d'une idéologie précise (Guba et Lincoln, 1994 ; Girod-Séville et Perret, 1999 ; Allard-Poesi et Maréchal, 1999). Afin de simplifier l'intellection de notre travail, nous ne nous infiltrerons pas dans les spécificités qui discriminent ces différentes idéologies d'autant plus qu'elles se situent le long d'un continuum. Dans ce sens, seules les extrémités seront traitées.

I.1.1.1. Le paradigme positiviste de la recherche en sciences de gestion

Selon Olivier de Sardan (2008), même si le monde est au sens propre inconnaissable, en dernière instance opaque ou incertain et philosophiquement inaccessible comme réalité externe, les sciences sociales reposent sur un pari : « malgré tout, le monde peut être l'objet d'une certaine connaissance raisonnée, partagée et communicable. ». On parle du positivisme.

Idéologie ayant abondamment sommé les sciences fondamentales tout comme les sciences sociales, le positivisme a eu naissance relativement de la retrouvaille entre la physique et le logicisme avant de prendre totalement sa forme dans le cadre du « Cercle de Vienne » à l'apogée du 19ème siècle (Déry, 1991). Instauré ensciences sociales par les investigationsdes sociologues (à l'instar des travaux d'Auguste Comte), le discernement positiviste s'est répandu dans tous les champs d'activité scientifique, y compris en sciences sociales et en sciences administratives (parlant ainsi de l'administration du personnel). Cette idéologie positiviste a longtemps alimenté les recherches en sciences de gestion bien que sa contribution à la mise en évidence des connaissances remarquables ait été contestée (Girod-Séville et Perret, 1999). La scientificité des connaissances construites découle dans ce sens de trois considérations à ne point négliger.

En ce qui concerne le plan ontologique (concernant principalement les questionnements sur la nature même de la réalité que l'on cherche à élucider), les adeptes positivistes se déterminent par une disposition qui consiste à accepter qu'il existe un monde réel, extérieur à la compréhension du chercheur lui-même et de tout son entourage et qui ne demande qu'à être étudié et représenté (Girod-Séville et Perret, 1999 ; Guba et Lincoln, 1994). Ainsi, intégrée dans le champ des sciences de l'administration de l'entreprise, la philosophie positiviste s'intègre sur la vision qui considère que la nature des organisations est objective. Ces dernières peuvent dans ce sens être vues comme des structures regroupant des composantes pratiquement observables et mesurables. Du côté des considérations épistémologiques (celles mettant en débat la relation entre le chercheur lui-même et son objet de recherche), le paradigme de pensée positiviste se discrimine par la dualité et l'objectivité des résultats de la recherche (Denzin et Lincoln, 1994 ; Guba et Lincoln, 1994). De plus, la pensée positivistelance une exhortation à l'indépendance de l'observateur vis-à-vis de l'objet de recherche et des résultats qui en découlent et vice-versa d'une part, ainsi que l'absence de dépendance du chercheur à un système de valeurs. Il est également à noter qu'un ensemble d'enseignements assurant le caractère scientifique de la connaissance produite ont découlé des hypothèses ontologiques et épistémologiques des penseurs du positivisme. Des considérations méthodologiques,on peut retenir que le positivisme privilégie la logique de recherche hypothético-déductive et met principalement l'accent sur les relations de cause à effet entre les concepts de la recherche, une opérationnalisation et une mesure des variables de façon minutieuse et pour finir, la possibilité d'une généralisation des observations à l'ensemble des organisations.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote