WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Couverture des attentes du contrat psychologique et socialisation organisationnelle des salariés.


par Guidkaya ZAMBA
Université de Ngaoundéré - Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1.2. Les enseignements de l'école des relations humaines sur la relation d'emploi

L'école des relations humaines s'est développée en réponse aux excès des propositions du taylorisme qui, dans sa recherche de la productivité, a engendré des comportements contraires à ses objectifs initiaux. La vision stratégique et implicite de cette école reste identique à celle de l'école classique des organisations s'attachant à proposer un cadre d'analyse unique et universel de la relation d'emploi. Mais, l'approche de l'organisation évolue en intégrant une nouvelle dimension : l'Homme en tant qu'individu et membre d'un groupe.

Mouvement intellectuel né de la crise des propositions de la théorie classique des organisations, l'école des relations humaines prend l'envol pour redonner à l'homme une place sine qua none, sinon centrale dans l'étude de la contribution de l'individu en tant qu'être social au fonctionnement normal de l'entreprise. Dans ce cadre plus large de la considération de l'Homme au travail, la psychologie et la psycho-sociologie prennent leur départ au moment où les principaux excès des développements de Taylor (excès liés à la division du travail, excès liés à la vision simpliste de l'homme au travail ainsi que de l'homme en général, sans toutefois omettre les excès liés à la considération du travail humain comme une science) commencèrent parfaitement à être ressentis et reconnus par les théoriciens d'une part et surtout dénoncé par les travailleurs d'autre part. L'idée centrale de la considération de l'organisation du travail comme un résultat du déterminisme individuel (facteurs psychologiques de chaque individu) et collectifs (prenant en compte les interactions quotidiennes dans la relation d'emploi) est à la base de l'école des relations humaines. Pour cette école, le résultat de l'entreprise et sa force sont le fruit de ce que chaque salarié ressent au jour le jour dans sa relation d'emploi à l'entreprise considérée.

I.1.3. La relation d'emploi en l'entreprise, un contexte formalisé et immatériel

Au-delà des propositions des écoles de la théorie des organisations, la relation d'emploi est appréhendée par d'autres auteurs comme un contexte formel de la contribution de l'homme au travail d'une part et comme un encastrement de l'immatériel au coeur du social d'autre part (Pichault et Nizet, 2013 ; Pink, 2016 ; Fremeaux et Noel, 2011 ; Coyle-Shapiro et Neuman, 2004 ; Robinson et Morrison, 2000). Faisons un point sur ces deux conceptions en énonçant les éléments à faire intervenir dans la compréhension de la relation d'emploi. Il y a à ce niveau une vision de l'entreprise en tant que champs par excellence d'action des individus et de construction des relations sociales viables.

I.1.3.1. La relation d'emploi, un contexte formalisé des interactions au travail

Le contexte formalisé de la relation d'emploi est présenté dans les premières lignes le contrat de travail à la base des transactions entre l'individu et l'organisation. En deuxième analyse, c'est l'énonciation des obligations du pourvoyeur d'emploi (l'employeur en occurrence). La troisième précision fait référence aux obligations du salarié dans le cadre de la relation d'emploi. Les lignes qui suivent détaillent le contenu de ces précisions.

a. Le contrat de travail à la base de la relation salarié-entreprise

Lorsque nous nous posons la question de savoir ce qui lie le salarié à l'entreprise, une des premières réponses qui nous vienne à l'esprit est le travail. Le questionnement concernant la relation du salarié à son entreprise passe donc de facto, mais pas uniquement, par un questionnement sur le travail salarié aujourd'hui. Cependant, indépendamment du travail que le salarié produit, ce dernier entretient d'autres types de liens avec l'entreprise, plus informels, plus impalpables, plus difficiles à définir. Le contrat jugeant de ses modalités de contribution dans le travail pour un salaire y relative.

Le contrat de travail, entendu comme un lien de subordination entre un offreur de force de travail et un demandeur de force de travail est à la base de toute relation de travail. Il peut être entendu comme « le lien de subordination qui est caractérisé par l'exécution d'un travail sous l'autorité d'un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d'en contrôler l'exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné » (Piétrac et Perez, 2003). La définition de ces auteurs donne un aperçu des modalités de couverture des obligations de part et d'autre des parties intégrées et met l'employeur sous la garde de proposer au travail un système de coordination des tâches visant la stimulation d'une contribution élevée à la réalisation des tâches. La connaissance du rôle capital de l'employeur et de l'employé dans les termes du contrat donne à l'idée ce que devrait prévoir une relation contractuelle et ce que le contractant devait en retour être obligé de le faire. Des auteurs se sont intéressés à ces propositions et ce listing de l'ensemble des obligations tant de l'employeur que de l'employé. Les lignes qui suivent s'en occupent.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci