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Prévention des accidents domestiques par ingestion chez le jeune enfant


par Ariane Roudet
IFPS Université Grenoble-Alpes - Infirmière puéricultrice (IPDE) 2021
  

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INTRODUCTION

Les accidents de la vie courante (Ac-VC) sont à l'origine chaque année de cinq millions de passages aux urgences et vingt mille décès. N'épargnant aucune tranche d'âge ou catégorie sociale, ces accidents sont un problème majeur de santé publique.

L'émergence d'un nouveau coronavirus, à l'origine de la pandémie du Covid-19, a marqué l'année 2020, de par les inquiétudes liées à la maladie et l'instauration d'un dispositif de confinement sur l'ensemble du territoire français.

Ainsi, les mesures prises par le gouvernement ont imposé la fermeture des lieux publics, des crèches, des établissements d'enseignement scolaire et restreint les déplacements hors du domicile entre le 17 mars et le 11 mai 2020.

En lisant deux articles de la revue « Parents », j'ai été interpellée par l'augmentation majeure de cas graves d'accidents domestiques, notamment chez le jeune enfant, lors de cette période de confinement. (1) (2)

Je me suis alors intéressée aux données relatives aux accidents de la vie courante : celles du bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) en période de confinement et celles de l'enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC).

Selon le BEH, la hausse de traumatismes non intentionnels chez les enfants s'est observée par : « Une augmentation des passages aux urgences pour les enfants de moins de deux ans pour ingestion de corps étrangers (+54%, 28 en 2019 vs 43 en 2020), [...] ingestion ou intoxications de produits chimiques (+16%, 12 en 2019 vs 14 en 2020), et chez les 2-4 ans une stabilité pour ingestion de corps étrangers (+2%, 105 en 2019 vs 107 en 2020) ». (3)

Mais, même en dehors de cette période de confinement, et malgré les nombreuses stratégies de prévention, les accidents domestiques touchent chaque année plusieurs milliers d'enfants. Depuis plus d'une décennie, le nombre de victimes stagne à un seuil encore trop élevé pour être satisfaisant. En 2017, l'EPAC, basant ses statistiques sur les données d'onze hôpitaux français, estimait que sur 122 000 passages aux urgences pour accident domestique, 15% des victimes étaient des enfants âgés de 0 à 4 ans. (4)

Les études menées, notamment celle sur cette période de confinement, révèlent un véritable problème : l'ingestion accidentelle d'un corps étranger ou d'un produit chimique chez le jeune enfant. J'ai donc choisi de privilégier ce sujet pour la suite de mes investigations. Plusieurs questionnements se sont alors posés :

- Quelles sont les séquelles de l'ingestion d'un corps étranger par un enfant ?

- Le mode de garde de l'enfant impacte-t-il la fréquence de survenue d'un accident par

ingestion ?

- Quelles formations les professionnels de la petite enfance reçoivent-ils ?

- Comment l'infirmière puéricultrice maintient-elle ses acquis ?

- La nature des corps étrangers ingérés a-t-elle évolué ces dernières décennies ?

- Comment accompagner les parents et l'entourage dans la prévention des accidents

liés à l'ingestion de corps étrangers ?

Nous choisissons d'orienter ce travail sur l'infirmière puéricultrice1 exerçant en Protection Maternelle et Infantile (PMI), ce lieu semblant le plus propice pour ce type de prévention. En effet en prénatal ou à la maternité, les parents reçoivent une multitude d'informations, il paraît donc peu pertinent de les surcharger et de les inquiéter en effectuant à ce moment-là

une campagne de prévention sur les accidents domestiques.
Les parents des enfants de 6 mois à 4 ans sont ciblés pour cette enquête. La prévention étant

1 Ce métier étant à large dominante féminine, nous emploierons le mot puéricultrice. Par puéricultrice, comprendre aussi puériculteur.

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compliquée auprès de ces jeunes enfants, il convient de s'intéresser d'autant plus à leur protection, en passant donc par la sensibilisation de leurs parents.

Plusieurs notions seront abordées dans le cadre théorique : l'infirmière puéricultrice, la PMI, le développement de l'enfant ainsi que la cellule familiale avec les concepts de parentalité et d'oralité puis ceux de l'accident et de la prévention.

Nous en venons donc à notre problématique de recherche :

à En quoi le professionnalisme de la puéricultrice de PMI peut-il avoir un retentissement sur la diminution de survenue des ingestions accidentelles par les enfants de 6 mois à 4 ans ?

L'hypothèse est la suivante : En proposant une prévention individualisée et personnalisée auprès des parents, les actions de la puéricultrice de PMI les responsabilisent, renforcent leurs compétences parentales et permettent ainsi de réduire la survenue et la potentielle gravité d'ingestions accidentelles.

Afin d'affirmer ou d'infirmer cette hypothèse, nous allons dans un premier temps effectuer diverses recherches théoriques. Dans un second temps nous réaliserons une enquête de terrain. Tout d'abord auprès de parents afin de mieux percevoir leurs connaissances, besoins et attentes en matière de prévention ; puis auprès de puéricultrices afin d'enrichir notre réflexion par leur partage d'expérience.

Enfin, nous établirons un projet professionnel, basé sur les données recueillies, afin de le rendre le plus pertinent possible.

3

CADRE THEORIQUE

CADRE CONTEXTUEL

I. L'infirmière puéricultrice en PMI

1. Cadre législatif

Une puéricultrice est une infirmière diplômée d'État, ayant suivi une année de formation supplémentaire pour se spécialiser aux soins et activités en faveur des enfants de leur naissance à leur majorité.

La fonction d'infirmière puéricultrice est relativement récente puisque la création du diplôme d'État date de 1947. La formation de professionnels de santé, spécialisés dans la petite enfance, a été mise en place autrefois pour faire face au taux important de mortalité et de morbidité infantile. Auparavant, ce rôle était déjà exercé mais aucun texte ne le légiférait.

L'exercice de la puéricultrice est régi par le même cadre législatif que celui de l'infirmière en soins généraux. Seul un article du Code de la Santé Publique lui est dédié. L'Article R4311-13 du 29 juillet 2004 du Code de la Santé Publique, relatif aux actes et à l'exercice de la profession d'infirmière, détaille les actes devant être dispensés prioritairement, par une puéricultrice ou son étudiant :

« 1° Suivi de l'enfant dans son développement et dans son milieu de vie

2° Surveillance du régime alimentaire du nourrisson

3° Prévention et dépistage précoce des inadaptations et des handicaps

4° Soins du nouveau-né en réanimation

5° Installation, surveillance et sortie du nouveau-né placé en incubateur ou sous photothérapie. » (5)

Selon le professeur Lelong, qui a initié et développé de nombreuses idées concernant la profession : « La puéricultrice est partout où il y a des enfants, qu'ils soient malades, convalescents ou sains. » (6)

De multiples missions lui sont attribuées, et diffèrent selon les lieux d'exercices.

Ce travail se centre sur le rôle de la puéricultrice exerçant en Protection Maternelle et Infantile (PMI).

2. Histoire de la PMI

À la fin de la seconde guerre mondiale, la logique politique française prônait l'égalité et l'accessibilité aux soins pour tous. Dans ce contexte d'après-guerre, l'ordonnance du 2 novembre 1945 donna naissance à la Sécurité Sociale et à la Protection Maternelle et Infantile afin de répondre aux besoins sanitaires de la population. La PMI était notamment chargée de la protection de la santé des mères et de leurs enfants afin de favoriser la natalité.

Depuis, ce service de santé est resté public, placé sous la responsabilité du président du conseil départemental. De nombreuses activités ont vu le jour, mais toutes restent centrées sur la protection des enfants de moins de six ans et l'aide proposée à leur famille.

Pour assurer ces services, plusieurs professionnels de santé collaborent : médecins, maïeuticiens, puéricultrices, assistantes sociales et psychologues. Il est également possible de rencontrer des éducateurs, des auxiliaires de puériculture, des conseillers conjugaux...

Le souhait d'une véritable complémentarité existe entre la PMI et les autres établissements de santé (médicaux, sociaux, médico-sociaux...). (7)

Souhaitant mettre en avant le rôle de la puéricultrice de PMI dans la sensibilisation des parents aux accidents domestiques des enfants en bas âge ; nous allons étudier plus précisément les missions de la PMI et le rôle de la puéricultrice dans cet établissement.

3. 4

Rôle de la puéricultrice en PMI

Les infirmières puéricultrices diplômées d'État (IPDE) sont les professionnelles de santé les plus représentées en PMI. Le décret du 6 août 1992, relatif à la protection maternelle et infantile, prévoit une puéricultrice pour deux cent cinquante enfants nés vivants, de parents résidants dans le département. (8) Malgré les nombreuses évolutions sociétales, ce quota n'a pas été révisé depuis la publication du texte.

La puéricultrice joue un rôle majeur dans le suivi des familles, le soutien à la parentalité, et la prévention. Dans un climat de bienveillance, elle cherche à établir une relation de confiance avec les parents. Elle apprécie ainsi la relation parent-enfant, répond aux interrogations, conseille.

Elle oeuvre donc en premier lieu auprès des parents, dans un simple but : leur permettre de répondre aux besoins de leur enfant, tout en assurant sa sécurité. L'accompagnement individualisé permet un échange entre les parents et la professionnelle de santé qui peut ainsi les rassurer sur leurs compétences. Comme l'exprimait Donald Winnicott : « Pour tirer le meilleur parti des parents, nous devons leur laisser l'entière responsabilité de ce qui les regarde vraiment : l'éducation de leurs propres enfants. » (9) L'objectif visé est donc leur autonomisation. La puéricultrice peut également proposer des visites à domicile et entrer dans l'intimité même de la famille.

Elle intervient aussi auprès des assistants maternels lors de visites ou d'entretiens relatifs aux agréments, puis participe aux bilans de santé dans les écoles maternelles.

La coordination entre les puéricultrices hospitalières et celles de PMI favorise l'accompagnement des parents et des familles en difficultés. (7)

La multiplicité des champs d'actions de la puéricultrice de PMI, lui permet de toucher une population en contact régulier avec les jeunes enfants, voire les enfants eux-mêmes. Au-delà des soins effectués, elle sait allier les dimensions éducatives et préventives dans son travail. Dans le cadre d'accidents domestiques, elle peut agir autant en amont du problème que suite à sa survenue. C'est pourquoi il nous semble pertinent d'étudier la prévention dispensée par la puéricultrice en PMI.

4. Situation en Isère

L'implantation des centres de PMI diffère selon les départements. Plus de cinq mille centres sont ouverts au niveau national. Le département de l'Isère en compte cinquante-deux.

Selon des données de 2017, en Isère, on dénombre plus de quatre-vingt-quatorze mille enfants de moins de six ans, soit 7.5% de la population. Vingt mille de ces enfants vivent dans une famille à bas revenus, dont les ressources mensuelles sont donc inférieures à 1052€. (11)

II. La cellule familiale

1. L'enfant

a) Son développement

Il convient à présent de s'intéresser au développement de l'enfant afin de mieux saisir les risques d'accidents encourus selon l'âge. Un tableau synthétisant les étapes du développement de l'enfant de six mois à quatre ans est disponible en annexe (cf. Annexe I). Les informations sont données à titre indicatif ; il s'agit d'âges statistiques, permettant d'avoir des repères quant aux capacités de l'enfant. Il est tout à fait possible qu'un enfant ne se conforme pas parfaitement à ces données. Quoi qu'il en soit, la vigilance des parents, de l'entourage et des professionnels de santé est de mise tout au long de la vie de l'enfant.

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Dès six mois un enfant est en capacité de se mouvoir en rampant. À neuf mois il se déplace seul à quatre pattes et acquiert l'usage de la pince supérieure. Cette évolution signe le début des premières explorations à risques. L'enfant peut alors se rendre dans les différentes pièces du domicile, attraper des objets et les porter à sa bouche.

Aux environs d'un an, ses possibilités sont élargies avec l'acquisition de la marche et l'affinage de sa pince supérieure.

En parallèle de son développement moteur, l'enfant se développe psychologiquement. Ainsi, de la naissance à ses dix-huit mois, il vit ses premières pulsions en découvrant le plaisir oral. La sensation de bien-être que lui procure la succion ou l'ingestion l'incite à porter à sa bouche de petits objets.

Pour autant, dès un an, l'enfant est en capacité de comprendre le « Non », s'il est dit avec douceur mais fermeté, et accompagné d'une explication simple.

L'évolution du jeune enfant se traduit également, dès dix-huit mois par une quête perpétuelle d'autonomie. Affirmant sa personnalité, il s'expose de plus en plus aux risques sans en avoir conscience. Mais, dès sa troisième année de vie, survient l'âge des questions ; à cette période, toutes les occasions sont bonnes à saisir pour éduquer l'enfant et lui inculquer les règles de sécurité. Il est en mesure de comprendre les risques et les consignes associées. L'entourage a alors un rôle majeur à jouer : apprendre à l'enfant à déceler une situation dangereuse.

Passé trois ans, les accidents de la vie courante surviennent plutôt à l'extérieur du domicile et la fréquence d'accidents par ingestion diminue ; c'est pourquoi notre travail s'oriente sur la population des enfants de 6 mois à 4 ans.

Les notions de danger et de mort sont abstraites pour un enfant et l'acquisition d'un savoir est imprévisible en matière de délai. Malgré les mises en garde des parents, les enfants restent inconscients du danger potentiel à saisir les objets à leur portée. De même, ils n'ont pas conscience du risque présenté par les produits toxiques ou l'armoire à

pharmacie car l'enfant apprend aussi par mimétisme en agissant comme ses parents.

Un moment d'inattention de la personne qui s'occupe de l'enfant, suffit à la survenue d'un accident, d'une gravité plus ou moins importante. (7)

Considéré comme une personne vulnérable, et dont le devenir et le développement sont cruciaux pour l'avenir de la société, l'enfant s'est vu accorder des droits.

b) Ses droits

En 1989 est née la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE). Ce texte a été le plus ratifié de l'histoire avec, à ce jour, cent quatre-vingt-quinze pays signataires, et seulement deux absents : la Somalie et les États-Unis. Il a été appliqué en France dès le 6 septembre 1990.

Suite à la naissance de ce traité, l'enfant s'est vu attribuer des droits. L'État doit alors les garantir, sans distinction et répondre de ses engagements auprès de l'ONU. L'article 24 de la convention exige notamment auprès des états de « faire en sorte que tous les groupes de la sociétéì, en particulier les parents et les enfants, reçoivent une information sur la santé [...] l'hygiène et la salubritéì de l'environnement et la prévention des accidents, et bénéficient d'une aide leur permettant de mettre à profit cette information. » (12)

L'ensemble des enfants a donc le droit à un environnement sûr, et à être protégé contre les violences et les traumatismes.

Mais, l'enfant n'étant pas en capacité de faire valoir ses droits, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, rappelle que la responsabilité d'élever et d'assurer la protection d'un enfant, incombe aux parents.

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2. Les parents

a) Droits et devoirs

À la naissance d'un enfant, les parents se voient attribuer des droits et des devoirs. Une fois la filiation établie, la loi confère aux parents l'autorité parentale.

Elle est définie dans l'article 371-1 du Code Civil comme « un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient aux père et mère jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. » (13)

L'article 27-2 de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant précise : « C'est aux parents ou autres personnes ayant la charge de l'enfant qu'incombe au premier chef la responsabilitéì d'assurer, dans les limites de leurs possibilités et de leurs moyens financiers, les conditions de vie nécessaires au développement de l'enfant. » (12)

Ces devoirs sont donc les mêmes quelles que soient les conditions de vie qu'ont à offrir les parents.

La famille d'aujourd'hui a de multiples visages : monoparentale, homoparentale, séparée, recomposée. Pour faire face à ces nouvelles formes familiales, la loi s'est adaptée afin de permettre une meilleure coparentalité, notamment en cas de famille recomposée. Il est désormais possible d'établir une autorité partagée, pour répondre aux besoins éducatifs de l'enfant, avec le nouveau conjoint du père et/ou de la mère. Les beaux-parents jouissent ainsi d'un statut juridique au sein de la famille recomposée, sans pour autant remplacer l'un des parents.

Dans le cas des familles homoparentales, de longues démarches sont nécessaires afin d'adopter l'enfant et de pouvoir jouir de l'autorité parentale.

Quoi qu'il en soit, un adulte se doit de toujours veiller à la sécurité d'un enfant. Mais la conception du danger étant subjective, les attitudes éducatives diffèrent elles aussi selon les parents.

b) Modèle éducatif

Afin de comprendre les possibles causes d'accidents domestiques, il convient de s'intéresser aux comportements des parents. Sont-ils potentiellement à risque ? Quels rapports les parents ont-ils avec les accidents domestiques ?

Selon une étude réalisée pour « Assurance prévention » :

- 82% des parents connaissent les numéros d'urgence 15 et 18 et leur correspondance. - Plus de la moitié des adultes interrogés ignore l'existence de centres antipoison et du numéro d'appel dédié aux intoxications.

- 11% déclarent avoir déjà transvasé des produits toxiques dans un contenant alimentaire, en ayant conscience de la dangerosité mais agissant ainsi par facilité. (14)

Plusieurs modèles éducatifs existent. Il se peut qu'au sein d'un même couple, d'une même famille, les parents adoptent une attitude différente auprès de leur enfant.

Sans incriminer un profil parental plus qu'un autre, il convient de s'intéresser aux répercussions des conceptions éducatives sur la sécurité de l'enfant.

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Tableau 1. Attitude des parents envers leurs enfants et impacts éventuels sur la sécurité

Source : Colson S. et al. Le guide de la puéricultrice : Prendre soin de l'enfant de la naissance à l'adolescence. 4ème édition. Issy-les-Moulineaux : Elsevier-Masson, 2016. (7)

Le profil de parents aménageurs semble particulièrement adapté à la sécurisation des enfants en bas âge puisqu'il met en oeuvre des actions préventives, tout en cherchant à responsabiliser l'enfant dès son plus jeune âge.

Pour les profils surprotecteurs et éducatifs, est constatée une réelle intention de protéger l'enfant. Les méthodes employées peuvent cependant être ajustées.

La puéricultrice se doit de reconnaître les différents modèles éducatifs et d'adapter ses interventions. Le tableau ci-dessus laisse cependant présager une difficulté d'accompagnement des parents fatalistes, peu convaincus par l'intérêt de la prévention.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand