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L'impact des facteurs sociétaux et environnementaux à l'égard du tourisme


par Manon Loez
Efficom - Lille - Master Management Marketing Communication 2019
  

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B - Suivre les modes de consommation pour s'adapter constamment :

Analyse du questionnaire

Un questionnaire a été réalisé pour connaître les habitudes de consommation. Pour ce faire, 12 questions fermées et ouvertes ont été rédigées.

Le but de ce questionnaire est de savoir si le voyage est une pratique ancrée chez les répondants, mais également de connaître les raisons pour lesquelles ces personnes voyagent et si la notion de tourisme durable leur est familière. Ce questionnaire fut diffusé massivement auprès de mon entourage familial, amical et professionnel durant 1 mois. Les réseaux sociaux tels que LinkedIn, Facebook, Instagram, Twitter et Messenger ont permis de transmettre le lien du questionnaire.

Présente sur de nombreux groupes Facebook en rapport avec le voyage, j'ai également partagé ce questionnaire auprès de certains groupes dans le but d'obtenir davantage de retours auprès d'une cible ayant un attrait marqué pour le tourisme.

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Résultats du questionnaire et interprétation :

Sur une base de 146 répondants :

· L'échantillon se compose de 65 % de femmes et de 35 % d'hommes. (Annexe 6)

· La tranche majoritaire des répondants est située entre 20 et 30 ans (61 %) entre 30 et 40 ans (9 %) 40 et 50 ans (14 %) puis 50 et 60 ans (13 %). (Annexe 7)

· 49 % des répondants voyagent entre 1 à 2 fois par an, 31 % entre 3 à 5 fois et 16 % moins d'une fois par an. (Annexe 8)

· Les voyages nationaux et internationaux sont privilégiés à 56 %. Ensuite, ce sont les voyages à l'étranger avec 28 % et 16 % pour les voyages nationaux. (Annexe 9)

· Généralement, les individus restent entre 1 semaine et 15 jours à 80 %, 11 % voyage uniquement le temps d'un week-end et entre 16 jours et 1 mois 10 %. (Annexe 10)

Figure 1 : Critères importants dans le choix de la destination

Les trois critères les plus importants dans le choix d'une destination sont principalement :

· Les attraits naturels (89%)

· Le prix du séjour (71%)

· La culture et la gastronomie locale ex aequo avec les attraits historiques et culturels (70%)

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Nous pouvons noter que le confort apporté et les attraits culturels et festifs ont reçu le moins de suffrages (30 %) et semblent moins importants aux yeux des répondants. La sécurité n'est pas un critère important et cela semble exclure le fait que les répondants privilégient un pays à un autre en fonction de la stabilité de la destination.

Figure 2 : Prise de conscience de son empreinte carbone

62 % de l'échantillon ne se soucie pas de leur empreinte carbone et 39 % s'en soucie. Cela met en avant le peu d'intérêt qu'ont les voyageurs quant à leur impact environnemental. Néanmoins, 37 % de cet échantillon est sensibilisé et est soucieux de son empreinte carbone ce qui peut suggérer que le concept de tourisme durable leur est familier.

Figure 3 : Concept de tourisme durable

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50 % sont familiers avec le concept de tourisme durable contre 50 % qui ne le sont pas. Nous pouvons en conclure que le concept de tourisme durable n'est pas connu de tous. La moitié des sondés n'ont jamais entendu parler de ce concept. Il est possible que cette méconnaissance du tourisme durable soit un frein quant à son développement et que la promotion de ce concept ne soit pas suffisante.

Figure 4 : Tourisme durable et synonyme

Le tourisme durable est synonyme pour les répondants de :

· Mieux pour l'environnement (91 %)

· Dans l'ère du temps (61 %)

· Avantageux pour le pays d'accueil (37 %)

Les résultats de cette question mettent en lumière l'intérêt pour le tourisme durable et des points positifs qu'a cette forme de tourisme sur l'environnement. Cette branche du tourisme semble plus respectueuse envers le pays d'accueil, mais aussi pour les voyageurs.

Les répondants ne pensent pas que cette forme de tourisme soit sans avenir, mais pensent tout de même qu'elle est plus onéreuse et marginale. L'impact environnemental est le premier point évoqué, cette transition vers un tourisme plus soutenable semble être dans l'ère du temps.

Figure 5 : Intérêt du tourisme durable

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86 % des répondants seraient intéressé(e) par ce type de tourisme contre 15 % qui ne le seraient pas. Le tourisme durable éveille l'intérêt et la volonté de pratiquer cette forme de tourisme semble très forte. Cela signifie qu'il y a une réelle attente et une demande en matière de produits touristiques durables. L'offre produits touristiques durable semble être en progression, laissant supposer un intérêt grandissant des individus pour des séjours plus respectueux.

Figure 6 : Consommation des produits touristiques durables

22 % des répondants sont soucieux de l'impact du secteur touristique sur l'environnement et paieraient davantage pour consommer des produits touristiques durables. Le prix est un facteur important et 74 % possèdent un budget modeste et ne souhaitent pas que la hausse soit trop significative. Le tourisme de masse, avec les agences low-cost et les séjours à petits prix ont pour habitude de proposer des tarifs toujours plus bas pour attirer de plus en plus de clients.

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Par conséquent, la transition vers un tourisme plus soutenable aura sans doute un impact sur le prix des séjours mais cette hausse ne doit pas être trop élevée. Sur l'ensemble des répondants, près de 6 % ne se sentent pas concernés par les problèmes environnementaux ce qui constitue une faible part d'individus.

Question ouverte :

Quels sont les freins liés au tourisme durable ?

L'analyse des freins empêchant la pratique du tourisme durable est nécessaire pour son développement. Cela permet d'adapter l'offre, d'anticiper la demande et de favoriser l'expansion du tourisme alternatif.

Le premier frein est sans surprise le prix, comme nous avons pu également le démontrer lors de la question précédente. Ce frein a aussi été relevé avec l'étude (CTB Trade For Development, 2013), indiquant qu'une hausse de prix pour cette forme de tourisme freine 40% des répondants. Ainsi, le tourisme de masse attire plus facilement et est plus accessible de par son prix.

Les modes de consommation sont également pointés du doigt, avec une hausse des voyages low cost, ce désir de voyager rapidement, à l'étranger, et de se faire plaisir durant ces vacances sans se soucier de son empreinte carbone et des conséquences environnementales.

La méconnaissance et l'indifférence sont aussi des freins liés à ce type de tourisme. Cependant, cela paraît logique. Pourquoi voyager de manière durable si l'on ne sait pas ce que cela signifie ? Est-ce incompatible avec l'avion et sommes-nous limités dans le choix des destinations comme certains répondants se posent la question ? Comment trouver des séjours durables et s'assurer que ces derniers le soient réellement ?

Certains répondants font part du peu de structures touristiques labellisées développement durable et du manque d'activité sur le sujet de la part des professionnels du secteur. Les partenariats semblent insuffisants et cette démarche doit être en amont, amorcée par les professionnels du secteur. Le greenwashing 81est également une crainte ressentie par de

81 Le greenwashing est une méthode marketing ayant pour but d'utiliser un discours intégrant des arguments écologiques souvent trompeurs. Source : Journaldunet

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nombreux répondants, pensant que les grandes entreprises ne jurent que par le profit, refusent de changer leurs modèles économiques par peur de perte de rentabilité en dépit des petites entreprises écologiques.

Enfin, l'individualisme et le désintérêt est également un point notable, certains répondants préfèrent partir régulièrement malgré l'impact environnemental. D'autres personnes pensent que le tourisme durable renvoie une image élitiste, peu appropriée pour les familles avec de jeunes enfants par exemple. Cette forme de tourisme est-elle adaptée à une catégorie de personnes en particulier ? Ou est-elle à la portée de tous ?

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery