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Effectivité de la stratégie de renforcement du système de santé en RDC. Défis et opportunité.


par FranàƒÂ§ois MIKEBA
Université officielle de Bukavu - Licence en droit 2018
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Le présent chapitre portait surl'étude de l'organisation et de fonctionnement du système sanitaire congolais par la SRSS en dégageant le contenu du droit à la santé et les obligations de l'Etat en découlant. Nous avons constaté concernant l'organisation et le fonctionnement du système de santé que ce dernier est pyramidal, du CS au CHS. Le mécanisme de référence et contre-référence des malades prévu par la SRSS contribue à la réalisation par l'Etat congolais du droit à la santé en ce que ce mécanisme est l'expression de la continuité, la globalisation, l'efficacité des soins à travers la constellation et la planification hospitalière. Le silence de la loi sur la santé publique en la matière, a poussé la présente étude à s'interroger sur le contenu du droit à la santé en droit positif congolais et les obligations de l'Etat en découlant. Quant au contenu de ce droit, il a été retenu que le droit à la santé que dans sa définition négative, le droit à la santé n'est pas un droit d'être en bonne santé ou une prérogative pour toute être humain d'être en bonne santé. Il a été démontré que celle-ci est tributaire de plusieurs facteurs hors de contrôle des Etats, notamment la constitution biologique et les conditions socio-économiques. La définition négative a fait appel à celle positive. Ainsi, la présente recherche a, avec François EDIMO, défini le droit à la santé comme une prérogative pour toute personne portant sur la prévention des atteintes à la santé et l'amélioration de l'état de santé en cas d'atteinte. A cet effet, il a été démontré que c'est le droit à la vie qui vient au secours du droit à la santé.

Il a été précisé, en outre, que les obligations de l'Etat congolais découlant de ce droit sont prescrites dansl'Observation générale n014 du CDESC laquelle explicite le contenu normatif de l'article 12 du PIDESC sur le droit à la santé et les obligations générales et spécifiques des Etats. Ainsi, le droit à la santé, à l'instar de tous les droits de l'homme, impose trois catégories ou niveaux d'obligations spécifiques aux États parties : les obligations de le respecter, de le protéger et de le mettre en oeuvre. Ayant illustré les violations de ces trois obligations par l'Etat congolais,le présent travail, a insisté sur la dernière obligation, celle de mise en oeuvre dudit droit. Ainsi, une analyse a porté sur la loi organisant la santé publique en RDC, en interrogeant et en étudiant son silence sur le système sanitaire et hospitalier de référence et contre-référence des malades, tel qu'organisé par la SRSS.

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