B- Un partenariat renforcé avec les ONG et les
institutions internationales.
L'évolution des idées sur la santé et
l'environnement et la définition des liens avec la pauvreté,
l'équité et développement doivent concerner nos Etats
à diversifier et renforcer leur partenariat. L'action en santé et
en environnement n'est plus le domaine exclusif de l'Etat.
Il faut avouer qu'en Afrique de l'ouest les ONG nationales et
internationales ont une action très pratique sur le terrain. Les ONG
comme ENDA, OXFAM, Veolia s'activent dans l'accomplissement des programmes de
santé et d'environnement.
De tout temps les ONG ont été actives dans la
promotion de la santé et de l'environnement en Afrique de l'ouest. Elles
ont donc une expérience magnifique à partager avec les
institutions étatiques.49 Mais en matière de DBM,
l'examen des différents programmes d'assainissement appliqués
jusqu'ici dans les pays comme le Ghana, le Nigeria, le Sénégal ne
donne pas l'impression que ces nécessités soient très
facile à satisfaire. C'est pourquoi l'intervention des ONG et des
institutions internationales n'est pas une opposition des doctrines mais une
confrontation des expériences. Les institutions internationales comme
l'ONU; le PNUE, l'OMS etc. ont contribué à l'élaboration
des politiques et ont contrôlés les résultats de leur
application au niveau local, national et communautaire. Ces institutions
pourraient donc davantage contribuer à l'élaboration d'une
réglementation sur les DBM.
On peut ainsi résumer l'action des ONG et des
institutions internationales dans la promotion des campagnes, la mobilisation
et le développement des moyens, la mobilisation des professionnels et
quelque fois constituent un contre poids aux intérêts du secteur
privé. C'est la raison pour laquelle la réglementation des DBM
est devenue un défi de l'environnement international.
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49. AUF, Droit et Santé en Afrique, op. Cit. P.138
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