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Réussir la transformation digitale dans l’administration et les services publics.


par Ali MESSAOUDI
Université Chouaib Doukkali - Master Spécialisé en Ingénierie de Projet et Management des Affaires 2020
  

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II- HISTORIQUE ET ÉVOLUTION :

Le gouvernement digital est en constante évolution, les termes tels que transformation digitale, innovation et administration en ligne ont été utilisés de diverses manières et ont évolué au fil du temps.

À la fin des années 1990 et au début des années 2000, de nombreuses recherches ont porté sur l'administration en ligne, caractérisée par l'offre de services en ligne et la mise en place de sites web et de systèmes informatiques au sein des administrations publiques.

On parle aussi parfois du E-gouvernement 1.0, les premières applications de la technologie du World Wide Web dans le secteur public remplaçant les transactions papier, visant l'innovation des processus internes pour créer un gouvernement qui opère de manière efficace et efficiente, et pour y parvenir, les organismes publics ont commencé à investir dans les TIC, mais le mode de fonctionnement était resté globalement le même, seul le support qui était modifié.

Dans la seconde moitié des années 2000, le discours s'est déplacé vers l'administration en ligne 2.0, parfois appelée gouvernement ouvert, également couvert par le concept du E-gouvernance. Une gouvernance adaptée aux technologies de collaboration du Web 2.0 visant à créer une plate-forme à source ouverte dans laquelle le gouvernement, les citoyens et les entreprises innovantes pourraient interagir, il s'agissait principalement d'une innovation de processus externe (gouvernance), pour accroître la participation, la collaboration et la transparence dans les échanges bilatéraux entre les gouvernements et le public.

Le gouvernement s'est ouvert à l'interaction bilatérale et a acquis un nouveau rôle en tant que fournisseur de données, de services web et de plateformes ouvertes, il s'agit notamment de l'infrastructure des TIC.

Depuis 2010, la littérature sur les innovations fondées sur les TIC dans le secteur public parle de l'administration en ligne 3.0, une administration intelligente, alimentée par des innovations liées aux données ouvertes et volumineuses, la gestion des processus administratifs et commerciaux, l'internet des objets (Internet of Things) et les chaînes de blocs (Block Chain).

L'administration en ligne 3.0 était supposée non seulement être intégrée et ouverte aux citoyens, mais aussi de réfléchir à l'aide des données et d'intelligence artificielle afin de prendre des décisions, et résoudre les problèmes de la société, d'optimiser les ressources et de stimuler le bien-être et la participation des citoyens.

Sa nécessite également de l'innovation politique : améliorer la durabilité, l'accessibilité financière et l'adéquation des politiques.

Enfin, les articles les plus récents introduisent également le concept d'administration en ligne 4.0, une administration transformée et axée sur les citoyens, qui s'adapte aux besoins et aux attentes des citoyens, des entreprises, des organisations à but non lucratif et des autres parties prenantes, créant des relations et des échanges personnalisés, interactifs et simple d'accès.

L'ONU considèrent de plus en plus le gouvernement digital et plus particulièrement l'administration en ligne 4.0 comme un outil permettant de mettre en place des institutions efficaces, inclusives et responsables pour soutenir l'élaboration des politiques et la fourniture de services pour atteindre les objectifs en terme de développement durable.

Néanmoins, il convient de souligner que malgré la linéarité apparente, l'intérêt naissant pour l'intelligence artificielle et les technologies connexes, à partir du début de 2019, font surgir de nombreux programmes internationaux du gouvernement digital, marquant les priorités et initiatives fondées sur ce que les sources universitaires appelleraient le gouvernement électronique 1.0 ou 2.0.

Le processus par lequel les gouvernements ont évolué vers le digital à partir de la fin des années 1990 est loin d'être linéaire et la mise en oeuvre n'est pas nécessairement alignée sur les discours académiques, c'est pourquoi le concept de gouvernement digital, bien qu'utilisé de diverses manières par différents auteurs, est destiné de recouvrir le gouvernement ouvert 2.0, intelligent 3.0 et transformé 4.0, et exige des innovations dans tous les domaines comme les processus internes, la gouvernance, la prestation de services et les politiques.

Cette façon de comprendre le gouvernement digitale est conforme aux éléments fournie par l'OCDE dans ses publications, selon laquelle le gouvernement digitale se réfère à l'utilisation des technologies digitales et numériques, en tant que partie intégrante des stratégies de modernisation des gouvernements, pour créer de la valeur publique, dans un écosystème digitale composé d'acteurs gouvernementaux, d'organisations non gouvernementales, d'entreprises, d'associations de citoyens et aussi de particuliers qui soutiennent la production de données, de services et de contenus, et l'accès à ceux-ci par le biais d'interactions avec le gouvernement.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille