WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Education et travail des enfants en Cote d'Ivoire

( Télécharger le fichier original )
par Pokou Edouard ABOU
Université d'Abidjan-Cocody - DEA-PTCI ( Diplome d'Etude Aprofondie en Economie) 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B : Approche en terme d'analyse coût-bénéfice

La littérature sur la scolarisation des enfants a opéré un changement primordial au cours de ces dernières années en intégrant dans cette recherche la notion de travail des enfants (Jensen et Nielsen, 1997). D'après Assaad et al (2001), cette prise en compte est la meilleure susceptible de bien diriger les politiques permettant d'améliorer la réussite scolaire des enfants dans un environnement où ils sont confrontés à plusieurs responsabilités.

La décision de scolariser les enfants est essentiellement l'oeuvre des parents. L'enfant n'est plus seulement une source de revenu complémentaire pour le ménage. Il est aussi perçu comme un coût d'investissement. Mis à part le fait de le nourrir, il faut aussi l'éduquer. Le ménage est amené à arbitrer entre mettre l'enfant au travail et lui donner une éducation. Celle-ci entraîne des coûts directs et des coûts indirects que doivent supporter les parents. Les coûts directs sont les frais de fourniture, les frais d'écolage et les coûts indirects sont les coûts d'opportunité. Mais en retour, cet investissement dans le capital humain de l'enfant garantit des revenus futurs élevés et une plus grande productivité. De ce fait, la décision du ménage dépendra fortement du choix qu'il opérera entre le revenu futur (si l'enfant est scolarisé) et le revenu présent (dans le cas où l'enfant est mis au travail). Selon Bommier et Shapiro (2001), il y a deux types de motivation des parents à priori contradictoires mais qui aboutissent à la même décision de scolarisation des enfants. Les parents peuvent être animés d'un comportement altruiste auquel cas, ils tirent une grande satisfaction dans la réussite de leurs progénitures. Et en l'état, le meilleur investissement est celui de la scolarisation. De l'autre, dans un environnement où la solidarité familiale s'opère correctement et dans l'absence de structures de couverture des risques, la scolarisation des enfants constitue un investissement dont les retombées futures aideront les parents. Cependant, il convient de signaler que ces deux choix s'opèrent dans un environnement non contraint. Autrement dit, la décision de scolariser les enfants s'impose aux parents car des enfants bien éduqués auront la possibilité d'offrir un environnement favorable à leurs futurs enfants à l'âge adulte.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery