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Analyse des déterminants de la demande globale d'une ressource énergétique par les ménages:le cas du gaz butane en Côte d'Ivoire


par Aristide Cyrille DADIE
Université de Cocody Abidjan - DEA PTCI Economie 2005
  

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La demande analysée à partir de l'équilibre du consommateur

Pressenti par Dupuit, le problème de l'articulation entre la théorie du consommateur et celle des marchés fait l'objet de développements important chez Walras et Marshall.

Walras déduit de l'équilibre du consommateur, des fonctions de demande individuelles qu'il agrège ensuite pour former des fonctions de demande de marché.

En effet, le consommateur atteint sa position d'équilibre en égalisant les utilités (ou désutilités )marginales pondérées par les prix. Donc si (p1, p2, .........pn) représente l'ensemble des prix, la demande de bien j par l'individu i, peut s'écrire comme une fonction de n variables : Qij = fij(p1,p2, .......pn)

Où la forme de la fonction fij dépend des goûts du consommateur et de ses dotations en facteurs de production.

La fonction de demande de marché du produit j est ensuite obtenue par sommation des fonctions de demande individuelles fij des différents consommateurs i. (On obtiendrait par une procédure semblable l'offre de marché d'un service producteur).

L'analyse de telles fonctions est un problème complexe que Walras est loin d'avoir résolu et que Marshall tente de simplifier en faisant de la demande une fonction du seul prix du produit considéré.

Partant de la condition d'équilibre du consommateur :

ë =Um1/p1=Um2/p2=.......=Umn/pn

Il suppose que la valeur (ë) de tous ces rapports reste constante lorsque le prix d'un bien varie légèrement. Cela implique que l'utilité marginale de ce bien varie dans le même sens : si p1 augmente, il faut que Um1 augmente aussi ; mais comme um1est censé varier en sens inverse de la quantité consommée Q, il faut que Q1 diminue.

Rejoignant Cournot, Marshall en conclut que la demande d'un bien varie généralement en sens inverse de son prix, ou encore que le «  prix de demande »,c'est à dire le prix unitaire maximum que le consommateur est prêt à payer est une fonction décroissante de la quantité consommée.

Ce raisonnement repose sur l'invariance du coefficient ë(désigné par Marshall comme l'utilité marginale de la monnaie). Il n'est tout de même pas rigoureux de traiter ce coefficient comme une constante lorsque le prix d'un bien change, car ce changement affecte la contrainte budgétaire : la baisse d'un prix toutes choses égale par ailleurs, accroît le revenu réel ou pouvoir d'achat du consommateur. Conscient de ce problème Marshall affirme que pour un bien tenant une faible place dans la consommation totale, l'effet d'un changement de prix sur « l'utilité marginale de la monnaie » est négligeable.

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