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Surveillance prudentielle et normes comptables IAS/IFRS: Outils de performance des banques

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par Jurgen Schneider YOCA
Université Amadou Hampaté BA de DAKAR - Licence 2007
  

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Section3 : Ratio de Sharpe

Le ratio de Sharpe est le quotient de l'excès de rentabilité par rapport au taux sans risque divisé par le risque (mesuré par l'écart type des rentabilités). Il est utilisé pour comparer les performances des portefeuilles.

Pour mesurer la performance d'un portefeuille, il est courant d'utiliser le ratio de Sharpe (R).Celui-ci est défini comme le rapport entre la rentabilité excédentaire moyenne du portefeuille et sa volatilité. La rentabilité excédentaire représente l'écart entre la rentabilité moyenne et la rentabilité sans risque.

. ...ñ - ñ0

R = ----------------

ó

Remarque : le rendement sans risque (ño) peut être le taux monétaire

Autrement dit, le ratio de Sharpe permet d'apprécier la performance à la fois en fonction du risque pris et du niveau de diversification (plus la volatilité sera petite, plus le ratio de Sharpe sera élevé). Plus le ratio est élevé, meilleur est le portefeuille, puisque c'est celui qui a achevé la meilleure performance au moindre risque. Lorsqu'il est positif, plus le ratio de Sharpe est élevé, plus la prise de risque est rémunérée.

Un ratio de Sharpe négatif signifie simplement que le portefeuille n'a pas sur performé un placement sans risque.

Section 4 : les effets de Bâle II sur les banques 5(*)

Le report en 2004 de la publication de l'accord final du Comité de Bâle, après des prolongations répétées de la période de consultation, illustre les difficultés et la complexité de la révision du dispositif de contrôle prudentiel des banques. Le processus engagé par le Comité dès le deuxième semestre 1998 aura finalement duré plus de cinq ans. Pourtant, la réforme a été voulue à la fois par les banques elles-mêmes et par les autorités. Rappelons que le dispositif actuel (ratio Cooke et son équivalent européen) présente toujours des faiblesses importantes, malgré des améliorations successives, à la suite des modifications des règles du jeu, en 1996, pour prendre en compte les risques de marché, et en 1998, pour étendre le périmètre d'application aux produits dérivés. D'une part, le ratio Cooke s'appuie sur une mesure rigide et simplificatrice du risque de crédit qui peut entraîner des effets pervers : des banques peuvent être incitées à prendre des risques sous estimés par le ratio, tandis que les meilleurs risques tendent à se détourner de l'intermédiation bancaire au profit du financement direct sur les marchés financiers. D'autre part, l'approche retenue par les régulateurs est indépendante du profil de risque de chaque établissement et de son degré de sophistication, ce qui ne semble pas équitable du point de vue de la concurrence.

Dans le cadre du Comité de Bâle II (présidé par l'Américain Mac Donough), la procédure de consultation publique, une de ses originalités, a donné lieu dans de nombreux pays à de multiples réactions, émanant à la fois des milieux officiels, professionnels et académiques. Cependant, la plupart des études publiées portent soit sur des aspects techniques, soit sur les conséquences directes sur la gestion bancaire. Les discussions sur les conséquences macroéconomiques, plus rares, sont souvent focalisées sur la question de la pro cyclicité ou du remodelage de l'offre.

Impressionnés par la complexité du nouveau dispositif et du profil de risque qui en résulte, beaucoup d'auteurs concluent à une «révolution Mac Donough» qui devrait bouleverser les circuits de financement dans le monde.

L'endettement bancaire des ménages s'envolerait au détriment du financement bancaire des entreprises et des pays émergents, ces derniers n'auraient d'autre solution que de se tourner vers les marchés financiers. En fait, ces analyses s'appuient essentiellement sur les effets mécaniques des nouvelles règles de pondération des risques. En tenant compte de la réalité de la pratique bancaire et des perspectives de la demande de crédit, les conséquences attendues de la réforme nous semblent beaucoup moins marquées que ne laissent prévoir les analyses les plus théoriques.

4.1 Banques et secteur bancaire5

Bâle II ne sera pas neutre sur le système bancaire, même si, globalement, le Comité de Bâle a pris soin de calibrer les nouvelles règles de telle sorte que celles-ci n'apparaissent pas comme un durcissement. D'une part, les opérations interbancaires consommeront un peu plus de fonds propres, car la pondération de 20% n'est maintenue que pour les banques très bien notées. D'autre part, par suite de la structure de leurs portefeuilles d'actifs, certaines banques vont voir leurs exigences en capital augmenter, et d'autres diminuer. Plus précisément, les banques qui ont un portefeuille plus axé sur les opérations hypothécaires, les crédits à la consommation, voire les petites PME, profiteront d'un allégement des exigences. A l'inverse, les banques très exposées sur les grandes entreprises ou plus engagées sur les concours aux pays en développement pourraient subir une dégradation de leur ratio. A priori, Bâle II sera plus favorable aux banques anglo-saxonnes qu'aux banques françaises.Par ailleurs, la réglementation Bâle II est incitative pour une restructuration bancaire plus poussée, car les petites banques ne sont pas à même de profiter des économies de capital au moyen de l'adoption des approches avancées. De plus, une grande banque est plus apte à réduire le risque en développant une gestion plus fine des informations, tout en réalisant des économies d'échelle.

* 5 Economic-research.bnpparibas.com : Bâle II : quelles conséquences économiques ?

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