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Surveillance prudentielle et normes comptables IAS/IFRS: Outils de performance des banques

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par Jurgen Schneider YOCA
Université Amadou Hampaté BA de DAKAR - Licence 2007
  

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Section3 : présentation de la performance en normes IFRS

§1 Présentation du projet  « Performance reporting »

Le projet « comprehensive income » démarré en 2001 par l'IASB, suite à des oppositions nombreuses autant au plan conceptuel que formel a été suspendu en septembre 2003, avant d'être finalement relancé conjointement par l'IASB et le FASB, en avril 2004. Le nouveau projet (performance reporting) a été réparti en deux « segments », A et B, le 22 avril 2005. Le segment A traite de la convergence entre US GAAP et IFRS sur la définition des états financiers et leur composition, ainsi que l'information comparative requise.

Le segment B traite de la refonte plus en profondeur des états financiers (présentation du tableau de flux, analyse du compte de résultat, normalisation des indicateurs de performance utilisés en communication financière). Sur ce dernier point, il est à noter que malgré la volonté du législateur européen, des efforts sont nécessaires tant les pratiques divergent d'un groupe à l'autre.

1.1 Les origines du projet

Dès 1990, après la création de l'ASB, la notion de résultat global est apparue au Royaume-Uni dans FRS 3. Depuis sa création, l'IASB a lutté contre les abus de la « comptabilité créative» en redéfinissant la présentation des informations dans le compte de résultat, le calcul du bénéfice par action, et en proscrivant la comptabilisation de charges exceptionnelles. P. Walton (2001), note que dans sa norme FRS 3, l'ASB a introduit un compte de résultat économique appelé statement of total recognized gains and losses qui regroupe le bénéfice net et d'autres changements de valeur (réévaluation d'actifs, écarts de conversion des comptes des filiales,...), créant ainsi un état intermédiaire entre le compte de résultat au coût historique et le bilan en valeurs réelles. Les changements de valeurs constatées au bilan sont enregistrés dans ce compte de résultat économique, qui donne une image plus complète de la performance de l'entreprise durant l'exercice.

De même, L. Batsch (2005) fait remarquer que le débat sur le résultat global se poursuit également depuis plusieurs décennies aux Etats-Unis. Relancé à l'occasion de la promulgation de la norme SFAS n°130 en 1997 sur l'opportunité de créer un nouvel état de synthèse, il opposait ceux qui considéraient que les éléments composant le résultat global étaient reliés à la performance (ils devaient faire partie intégrale du résultat et un nouvel état de résultat global s'imposait) et ceux qui pensaient le contraire (il était logique de les enregistrer en dehors du résultat, donc en variation des capitaux propres). Dans le domaine académique, certains protagonistes soutenaient que le tableau de variation des capitaux propres suffisait à intégrer les éléments exceptionnels du résultat, d'autres le contestaient comme Hirst et Hopkins (1998). Ces deux chercheurs ont réalisé un test de comportement sur des analystes buy-side pour montrer que la présence d'un comprehensive income améliore la qualité de leurs prévisions davantage que le simple tableau de variation des capitaux propres. Leur étude démontrait l'intérêt de distinguer les variations des capitaux propres selon leur origine : transactions avec les actionnaires, autres transactions isolées dans un document spécifique, le comprehensive income.

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