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Le contrôle de gestion dans les activités logistiques

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par Alexandre KHOSROVCHAHI
HEC - Mastère de Gestion Financière 2002
  

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Les étapes de la méthode

Première étape : identification et définition des activités principales.

Selon les principes entrevus dans le manuel « la méthode ABC/ABM » de Laurent RAVIGON et Pierre - Laurent BESCOS, nous retiendrons les activités qui soit consomment au moins 1% des ressources, soit créent de la valeur pour le client. Dans le cas de LOGISS, cet exercice n'est pas trop difficile car les différentes prestations sont répétitives et peu nombreuses.

- Réceptionner: Il s'agit de décharger des camions, les marchandises livrées par les fournisseurs. L'unité d'oeuvre (inducteur de coût ) appropriée est la palette réceptionnée. Il faut tout de même soulever les problèmes actuels de réception, puisque à ce jour, les livraisons des fournisseurs ne font pas l'objet d 'un cahier des charges précis (colisage et étiquetage), ce qui entraîne des coûts de repalettisation et d'étiquetage non négligeables. Le service approvisionnement dépendant du siège, a pris les dispositions nécessaires pour y remédier. Pour l'heure nous considérerons que le nombre palette réceptionnée est le même que le nombre de palette mises en stock.

- Contrôler les réceptions : Le contrôle est assuré aujourd'hui par le service qualité et non par le personnel affecté à la réception pour une question de fiabilité. Les palettes ne sont pas exhaustivement contrôlées. Cet engagement de qualité a un prix, et la question à se poser est celle de la facturation de ce service au client. En effet, on pourrait considérer, qu'il normal que le fournisseur livre les marchandises selon le cahier des charges. D'un autre coté, le service approvisionnement étant sous la responsabilité de LAPEYRE (le client), il peut paraître normal de lui faire supporter la charge.

- Mettre en stock : Les palettes un fois déchargée et éventuellement contrôlée, sont rangées soit dans les racks de picking, soit en masse. Ce travail est accompli par des caristes normalement spécialement affecté à cette tache. Cependant, sur le terrain, ce travail est souvent réalisé dans la continuité avec une certaine polyvalence.

- Préparer : Cette activité est la plus importante en terme de travail et d'importance dans la chaîne de la qualité logistique. Le travail est dirigé par le système de gestions physique du stock. Les bons de préparation sont transmis par radio fréquence vers les chariots. Les préparateurs effectuent alors les prélèvements soit dans les racks de picking soit par palette complètes dans le stock de masse. L'unité de comptage est la prise d'un élément ou d'une palette car puisque le temps de prise d'un seul élément en picking, est sensiblement le même que celui nécessaire à la prise d'une palette complète. Les palettes préparées font ensuite l'objet d'un emballage (films ou cartons).

Il faut noter tout de même une certaine disparité entre certains produits gérés sur cette plate - forme. En effet, effectuer une prise de picking d'un robinet n'a pas grand chose à voir avec celle d'une porte de garage, que ce soit en terme de temps passé, que de moyens techniques utilisés (chariots). C'est pour cela, que la grande distribution a organisé l'entreposage et la distribution de ses produits à travers des entrepôts spécialisés par morphologie de produits (Produits alimentaires, électroménager, froid etc.

La difficulté chez LOGISS provient de la polyvalence des préparateurs de commandes, pour lesquels il serait extrêmement compliqué de séparer les temps de plusieurs activités différentes. Pour le moment, nous considérerons qu'il n'existe qu'un seul type de préparation quelquesoit le produit. Il est clair qu'à terme, une réflexion sur les moyens de relevé des temps devra être entreprise pour connaître les temps donc les coûts réels selon les grandes familles de produit.

- Expédier : Les palettes préparées sont chargées de manière optimale dans les camions.

- Transporter : Cette activité est complètement sous traitées, mais elle nécessite aussi des ressources internes (commande, organisation et accueil des camions).

- Traiter les déchets : Le traitement des emballages est de plus en plus réglementé et son coût devient conséquent. Le groupe LAPEYRE supporte directement les taxes assises sur les emballages livrés aux clients. Par contre la Plate - forme doit acheter les palettes en bois destinées aux magasins et assurer le coût de recyclage de ces mêmes palettes et des emballages des palettes reçues des fournisseurs (DIB).

- Renseigner les magasins(A. D. V. ) : L'activité première du service consiste à valider les commandes par simple contrôle entre la gestion informatisée des commandes (N3) et les données intégrées dans le logiciel de préparation des commandes (N2).

Cette activité très administrative est nécessaire pour assurer la qualité du service.

L'autre activité de l'administration des ventes est une activité d'informations aux magasins sur les disponibilités des produits alors que dans la plupart des cas ceux ci disposent à travers le système informatique de toutes les données (date et heure de livraison, détail des marchandises livrées, ruptures et date prévisionnelle de relivraison). Revendre cette activité reste discutable, mais les magasins qui disposent la plupart du temps du renseignement via le système de commande, génèrent directement les coûts.

Deuxième étape : Répartition des éléments de coûts(lignes budgétaires ou coûts) de chaque activité et regroupement éventuels des activités

Cette étape de répartition est sans doute la plus longue, mais pas la plus difficile. Elle fait appel au bon sens et à l'observation de l'utilisation des ressources.

Voir Tableau 1

troisième étape : Identifier les inducteurs de coûts et recenser les quantités pour chaque activité

L'opération la plus délicate demeure le choix et la quantification des unités d'oeuvres.

Ces paramètres sont repris du budget 2002 ne sont pas définitivement figés.

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