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Mode d'actionsComme nous l'avons constaté plus haut dans la caractéristique des missions du CLFS, ainsi que celle de ses représentations, les deux niveaux d'approche coexistent dans son mode d'actions : global et local. Son approche du niveau global est directement liée à la politique nationale via les activités électorales et l'élaboration de ses programmes politiques etc. Au niveau local, même si le CLFS veut renforcer son rapport avec la population locale, son approche n'a pas encore réellement d'ancrage local sur les petites localités. Ceci à la différence de la Municipalité de Toyota qui a des centres locaux dans chaque quartier, car ce dernier, ayant été une commune indépendante avant sa fusion avec la Ville de Toyota, reutilisa son ancienne mairie après la fusion593(*). Et également il se différencie, au niveau de son mode d'organisation, de la coopérative agricole dont les organisations sont historiquement ancrées dans les petites unités locales qui peuvent aller jusqu'au niveau des petits hameaux ruraux dits « buraku ». De ce fait, l'approche de type local du CLFS est limitée à la coopération qu'il mène de manière formelle et institutionnelle notamment avec la Municipalité. Rapport avec la politique de la Municipalité de ToyotaSon implication dans le domaine de la politique agricole de la Municipalité de Toyota n'a marqué qu'au début de sa coopération avec cellc-ci. Et sa participation du CLFS dans l'élaboration du Deuxième Plan de l'agriculture de Toyota, reste encore individuelle594(*). De ce fait, il n'y a pas encore de discussion dans l'ensemble du CLFS sur la thématique de la politique agricole. Approche événementiellePar rapport à la relation avec la ruralité, l'approche du CLFS reste après tout évènementielle dans le cadre de l'aménagement du territoire de la Ville de Toyota (comme la journée de la randonnée). Si Monsieur Y met l'accent sur l'importance de mener ce type d'actions « pas-à-pas » pour intéresser réellement les adhérents à la ruralité, le CLFS n'a pas d'autres types d'approches à mener de manière plus permanente et basée sur les localités. Tendance de l'action politique vers l'Etat plutôt que vers la municipalité : peu de possibilité de bricolage et d'interactionLe CLFS a toujours tendance à recourrir à s'adresser au niveau national plutôt qu'au niveau local, pour les grandes thématiques comme la crise agricole. Monsieur Y affirme ainsi la difficulté de s'impliquer de manière plus approfondie dans le Projet Nô-Life, « car il faut faire face à des thématiques plus grandes que la promotion d'Ikigai ». Du coup, on peut remarquer que le CLFS a peu de possibilité de s'impliquer de manière à interagir avec les autres agents ou à mener des actions flexibles en « bricolant » des idées globales et locales... * 593 Chaque centre dont le nom est "community center", dispose non seulement un ensemble de fonctions administratives, mais également des locaux pour les activités culturelles. Une grande partie des activités dans le domaine de l'éducation permanente se passe dans ces centres locaux de la Municipalité. * 594 Elle dépend de la volonté de la personne qui en est responsable. C'était ainsi le tour de Monsieur Y en été 2006. |