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Impact des réformes dans le secteur financier sur les relations entre banques et institutions financières décentralisées

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par Ousmane Thiané DIOP
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - maà®trise en sciences économique 2002
  

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C) la création de nouvelles banques

Pour cette catégorie, un principe fut retenu : ces banques devront être essentiellement constituées de capitaux privés avec une participation minime de l'Etat. Cependant pour mobiliser ces fonds, il fallait augmenter la crédibilité du système par la poursuite jusqu'à terme du plan de restructuration.

Section 2 La Réorganisation du Système Bancaire.

Au bout de l'assainissement du secteur financier, devait surgir le réorganisation. Celle-ci consiste à poser de nouvelles bases dans le fonctionnement et le contrôle du système bancaire.

A l'origine, des plans avaient été concoctés. Cependant, ils durent être modifiés en raison du décalage constaté entre les prévisions et les résultats; surtout en termes de ressources financières.

Les apports attendus en capitaux privés ne se sont matérialisés qu'en partie. Certaines banques dont la situation financière catastrophique pouvaient être redressé grâce à ses fonds durent fermer pour de bon . II s'agit essentiellement de la Banque Sénégalo-Koweitienne et la Massaraf Fayçal Al Islami du Sénégal ( MFIS) dont les activités avaient été suspendues depuis la première étape. Après leurs révocations, en plus de la BNDS, des liquidateurs avaient été nommés et leurs avoirs transférés à une institution financière. Le Crédit National Sénégalais qui, jusqu'en 1990 n'était qu'une société commerciale, n'a pu se transformer en membre à part entière du système, faute de capitaux. Il se devait d'être la continuation des banques en faillite. N'ayant pu souscrire aux capitaux, la BCEAO a fini par vendre la majeure partie des avoirs productifs des banques liquidées et par réescompter le reliquat.

L'Etat, pour sa part, largement responsable de la situation, était tenu de restreindre sa participation. Cette exigence provenait des bailleurs de fonds étrangers.

Dans le contexte du processus de désengagement de l'Etat, ce dernier a réduit ses parts en capital dans les banques commerciales en cédant ses actions à des investisseurs du secteur privé, et notamment aux employés des banques ( la meilleure motivation étant constituée par l'intérêt immédiat ). Ses parts passaient souvent de plus de 45% à moins de 25%. La même attitude a été adoptée pour la Banque de Crédit Agricole. L'objectif était de réduire à moyen terme la participation de l'Etat dans cette institution de 68 à 25%

Par ailleurs, l'Etat a pris l'engagement de ne plus intervenir dans la gestion des banques et a assuré que les candidats aux postes d'administration qui lui reviendront en sa qualité d'actionnaire seraient proposés sur la base de critère de compétence, d'expérience et d'intégrité.

La restructuration de la BIAO-S a pu être menée à terme durant cette période. Elle faisait partie du groupe des banques devant faire l'objet d'une réorganisation. Ceci a permis de procéder à une capitalisation supplémentaire, de réduire encore la participation de l'Etat à 10%.

Cette deuxième phase de la restructuration a permis une recherche intense de partenaires privés et surtout étrangers. Ils devaient grâce à leurs expertises en la matière et leur bonne implantation dans le système financier mondial, favoriser l'essor du système bancaire national. On attendait surtout d'eux, des compétences et des ressources. Ils ont été d'origine Française, Allemande, Américaine, Italienne...

Les ressources espérées pour l'autofinancement de la restructuration n'ont pu se matérialiser qu'en partie car le processus de recouvrement se poursuivait avec lenteur. Cela était dû à l'éparpillement des institutions de recouvrement dont chacune était très peu outillée pour ce travail.

En février 1991, elles durent se regrouper dans la Société Nationale de Recouvrement (SNR).

Dans son cahier des charges, il est précisé que la SNR devra réaliser les actifs des établissements liquidés en vue de rembourser leurs passifs selon l'ordre de priorité suivant.

- Petits épargnants, Créanciers autres que l'Etat et l'Etat

L'autorité publique lui a dotée de privilèges exceptionnels allant jusqu'à la saisie de biens meubles en quelque lieu qu'ils se trouvent. Les poursuites pour le recouvrement s'exercent comme en matière d'impôts, permettant à la SNR d'émettre des avis à tiers détenteurs et l'exemptant de formalités d'enregistrement. De plus, ces agents sont habilités à dresser des procès verbaux en cas de résistance. Son comité de contrôle, qui compte un représentant de la Banque Centrale, a adopté un document définissant la stratégie générale de recouvrement, les critères de remboursement des dépôts bloqués, suivi du processus de recouvrement et limitation des coûts d'exploitation à 5% des montants nets recouvrés.

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