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La révolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le système de communication humaine. cas de l'internet

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par Ben MUTEBA BIN KASSALA
Université de Kinshasa - Gradué en sciences de l'information et de la communication 2008
  

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Chapitre II. : INTERNET ET LE SYSTEME DE C OMMUNICATION

Petit histoire d'Internet

On peut distinguer deux périodes dans le développement de ce nouveau système de Communication, celle des années 70 et 80, où le réseau est destinée au monde scientifique et celle des années 90, où l'on commence à créer une « toile d'araignées » universelle qui rejoint aussi bien les entreprises que le grand public. Au cours de la première période, les différents acteurs ont construit un code sociotechnique qui articulait leurs visions et leurs intérêts, ils avaient ainsi mis en place « Object - frontière ». En revanche, Internet des années 90 n'a pas encore trouvé sa forme définitive. C'est encore un « Objet - Valise ».

Le projet de créer un réseau de connexion entre ordinateurs est lancé au milieu des années 60 par le Département américain d el défense. L'objectif était de disposer d'un système capable de protéger les données informatiques militaires en cas d'attaque nucléaire soviétique. Ce programme de recherche fut confié à des universités. Très vite, un second objectif interne à la recherche informatique militaire s'est mêlé au premier : offrir une puissance informatique partagée aux Laboratoires qui travaillent avec l'Agence ARPA du Département de la Défense. Le réseau Arpanet, qui démarra au tournant des années 60 et 70, est donc le résultat d'une commande des militaires qui souhaitaient bénéficier des recherches informatiques universitaires les plus avancées.

Les informaticiens universitaires avaient déjà une solide tradition de collaboration et d'échange, ils constituaient ce qu'on a parfois appelé un « Collège invisible ». Le réseau informatique est devenu le canal naturel de ces échanges. Par ailleurs, les universités pouvaient accéder gratuitement à certains développements informatiques réalisés par les grandes entreprises du domaine. C'estains que le Laboratoire de Berkely, qui joua un rôle majeur dans le démarrage d'Arpanet, utilisa le système d'exploitation Unix d'ATT. Grâce au réseau, cette université a pu diffuser par la suite les nouvelles versions d'Unix qu'elle avait réalisées. On le voit donc, Arpanet se trouve à l'articulation de plusieurs mondes sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche académique et celui de l'industrie informatique. Les universités furent l'acteur central capable d'associer ces différents mondes.

Le rôle clé des universités dans le développement d'Arpanet explique qu'elles aient pu projeter sur le réseau leur monde d'organisation. Une des valeurs fondamentales du monde académique est le libre accès aux résultats de recherche. C'est ce principe d'une circulation libre et gratuite de l'information qui fut adopté par Arpanet. Logiciel était la reconnaissance de ses pairs.

Mais Arpanet n'adopta seulement certaines des valeurs du monde académique, il en adopta également certains principes d'organisation. L'université est un monde où les échanges scientifiques sont importants, et où en même temps l'autonomie de chaque Laboratoire est très grande. Aussi Arpanet organisa la circulation de l'information en construisant des règles du jeu minimales, et donc simples, qui permettaient l'Interconnexion des ordinateurs. Le protocole TCP/IP définit une structuration de l'information en paquets standard munis d'une adresse qui permet d'expédier l'information à des machines dites « hôtes » qui coordonnent ensuite le réseau de l'université ou du Laboratoire.

En revanche, l'organisation locale du réseau permet un fonctionnement souple et décentralisé, et elle a évité de définir un standard trop complexe permettant d'interconnecter directement tous les terminaux informatiques de l'époque.

Dans les années 80, la connexion informatique a commencé à s'étendre dans les secteurs universitaires qui n'étaient pas spécialistes d'informatique. La National Science Fondation (NSF) américaine organisa un nouveau réseau destiné à l'ensemble du monde académique. C'est dans un autre Laboratoire, le centre européen de recherche nucléaire (CERN), qu'on a défendu un nouveau mode de recherche de l'information en s'appuyant sur des liens hypertextuels. Le principe : c'est l'utilisateur qui va chercher l'information dont il a besoin et non l'auteur (ou l'éditeur) qui envoie son texte à une liste de lecteurs. Le Wolde Wide Web (toile d'araignée mondiale) a nécessité la construction d'un logiciel : un navigateur (ou browser) qui permet d'effectuer cette recherche d'information, en consultant des fichiers conçus et stockés pour cette exploration. Le Web est donc bien un outil qui permet de rendre plus efficace la recherche documentaire pour les scientifiques. On remarquera au passage qu'Internet est devenu mondial et que l'étape du Web a été conçue en Europe.

Ces quelques indications sur l'histoire d'Arpanet permettent de comprendre comment s'est construit ce système technique. Pour Arpanet, comme pour d'autres technologies, les différents acteurs ont dû élaborer ensemble un cadre sociotechnique qui doit devenir suffisamment stable pour que le système soit utilisable.

Le développement d'un objet technique ne se fait pas, comme on l'imagine souvent, en deux temps : élaboration technique puis diffusion mains, au contraire, par un processus plus complexe où le cadre de fonctionnement et le cadre d'usage sont construits en parallèle. Ordinairement, dans un Laboratoire de recherche, on élabore un objet technique tout en imaginant ses usages, les représentations que les ingénieures se font de l'utilisation influent sur leur travail de conception. Dans le cadre d'Arpanet, l'aticulation entre l'élaboration du cadre de fonctionnement et du cadre d'usage est encore plus étroite. Côté cadre de fonctionnement, le protocole TCP/IP permet de connecter de façon très décentralisée de nombreux ordinateurs ; côté cadre d'usage, il est particulièrement adapté à des valeurs de libre circulation de l'information et d'autonomie des utilisateurs et, de plus, ses premiers utilisateurs furent ceux - là mêmes qui l'avaient construit. A chaque évolution d'Arpanet, les concepteurs en furent toujours les usagers.

L'utilisation fut d'autant plus intensive qu'elle était gratuite pour les chercheurs, puisque le réseau était financé par le développement de la défense et par le NSF.

En définitive, ce processus d'élaboration a permis d'articuler étroitement le cadre de fonctionnement et le cadre d'usage pour donner naissance à un cadre sociotechnique stable.26(*)

1. Le Système de Communication

Jean Lohisse propose d'analyser les systèmes de communication privilégiés par différents types de sociétés dans l'histoire. Selon l'auteur, il existe, du point de vue des systèmes de communication quatre grands types historiques de sociétés. Un premier type de société est dominé par l' »oralité » : la langue est avant tout parlée, l'échange se fait en face à face, les codes de communication sont motivés plutôt qu'arbitraires, le langage a une fonction magique et de cohésion du groupe. Ce type d'Afrique subsaharienne contemporaine, par exemple. Un second type de société est caractérisé par la « scribalité » : l'écriture manuscrite n'y est pas encore fait de tous, mais elle s'impose comme mode de relation légitime entre les hommes. C'est ce type qui domine l'Europe au cours du Moyen Age classique. Dans un troisième type de société, c'est la « massalité » qui caractérise la communication : des contenus communs sont adressés au plus grand nombre par les moyens sophistiqués utilisés par les masses - médias. Ce type est pleinement réalisé en occident aux XXè Siècle. Enfin, l'informalité », qui est le quatrième type retenue par l'auteur, est le modèle de société qui tendrait à s'imposer aujourd'hui en occident. Favorisé par le développement des nouvelles technologies de la communication. L' »informalité est le système de communication où un langage machiné privilégie et est privilégié par une société à mentalité collective virtualisante et à structure sociétale cellulisée »...

2. La Mondialisation de la communication

C'est en l'inscrivant dans l'histoire des processus socio - économiques et politiques de ces deux derniers siècles qu'Armand Mattelart raconte l'Internationalisation de la communication. Il fait ainsi la généalogie de l'espace international des réseaux et identifie les lieux d'où parlent les acteurs pour comprendre la « communication monde » d'aujourd'hui. « L'internationalisation de la communication est fille de deux universalismes : les lumières et le libéralisme ». D'un côté, la libre circulation de la pensée et des opinions ; de l'autre, l'individualisme et la libre concurrence sur un marché unique deux projets d'un espace mondial sans entraves, tantôt opposés, tantôt convergents. C'est ainsi que depuis le télégraphe, premier espace unifié des flux, jusqu'aux autoroutes de l'information, - en passant par les réseaux de la routes, du rail et des ondes hertziennes ou encore, par l'instauration de l'heure universelle et normes métriques, - les différents dispositifs techniques vont porter les discours de la communication comme facteur d'intégration des sociétés humaines.

Dans les faits ces dispositifs n'ont jamais cessé d'être au centre des luttes pour des hégémonies étatique et commerciales. A. Mattelrt trace les grandes étapes qui scandent ces luttes. Dès la fin du XIXè siècle, l'industrialisation de l'information (création des agences et des groupes des images animées) est en place. « La grande Guerre confère à la propagande ses lettres de noblesses. La paix le consacre comme méthode de gouvernement » son efficacité dans l'issue du premier conflit mondial forge l'idée que l'administration des sociétés modernes ne peut se passer des techniques de la presse, de la radio et du cinéma dans la diffusion des idées. La seconde guerre mondiale puis la guerre froide conduisent la conception propagande de la communication. A la fin des années 60, le global fait son entrée par la biais de la communication électronique. Le slogan du « village global » comme sa carrière dans l'imaginaire du tout - planétaire.

Bien que délinée et globale, la circulation des flux d'information à l'échelle planataire est unidirectionnelle. « Les réseaux, imbriqués qu'ils sont dans la division internationale du travail, hiérarchisent l'espace et conduisent à une polarisation toujours plus grande entre le (s)centre (s) et le (s) périphérie (s). » c'est pour rendre compte de cette logique qu'A. Mattelrt parle de « communication - monde », en référence à l'économique - monde de Fernad Braudel. La réalité concrète, c'est l'homogénéisation et la fragmentation de l'espace mondial.27(*)

3. Télécommunication et philosophie des réseaux

Dans l'Utopie de la communication, paru en 1995, Philippe Breton situait autour de l'année 1942 et des travaux du père de la cybernétique, Norbert Wiener, le point de départ de la « religion communication en deus ex machina des sociétés modernes. Tout en s'inscrivant dans le même courant critique de la communication.

La notion qui devait faire florès dans le champ de la communication : le réseau, émerge dans l'oeuvre de Pierre Musso de faire apparaître, à travers une généalogie de ses significations successives, les curieuses similitudes existant entre la vision saint - simonienne et certains discours technolophiles contemporains 28(*)

4. La dynamique des nouvelles technologies et son impact dans le monde

Une autre question africaine qui se pose à la dynamique de la mondialisation est celle des technologies modernes de la communication et de l'information. Ces nouvelles technologies faut - il le rappeler, sont au centre de la société du savoir qui est en train de savoir le jour dans le monde actuel. En fait, la communication et l'information sont devenue le premier des matières au sens économiques du terme, et de ce fait, une nouvelle industrie est née depuis le début de la décennie 90 et s'appelle « info-communication ». Elle représentait déjà enfin 1998 un marché intéressant de 2.114 milliard de dollars des Etats - Unis d'Amérique et devrait absorber d'ici 2015, 60% de la population active. C'est autant dire que parler de la dynamique de la mondialisation revient à parler de l'ère de « l'info-communication », et la relation entre les deux concepts est celle de l'oeuf et de la poule. On ne sait pas souvent de l'oeuf ou de la poule qui vient avant l'autre. Cette nouvelle industrie devient ainsi un nouveau foyer de pouvoir et de puissance de ceux qui s'y sont investis ou qui y investissent des grands capitaux. Autant qu'il était question du foyer du savoir, il est aujourd'hui attesté que les technologies modernes deviennent un phénomène irréversible à l'image de la dynamique de la mondialisation.

Dans le contexte précis, l'absence de savoir et de savoir - faire dans ce secteur a des implications majeures pour l'Afrique. La maîtrise de ces nouvelles technologies et services associés nécessitent de la part de l'Afrique une révision globale juridique et réglementaire, afin d'assurer une certaine cohérence des actions à entreprendre simultanément dans les différentes activités concernées.

Ceci explique non seulement l'extension du rôle que les télécommunications sont appelées à jouer dans le « planétaire » en cours de constructions, mais aussi les possibilités offertes aux nouveaux venus dans le domaine de l'offre de services des télécommunications. C'est pour tenir devant cette nouvelle exigence qu'il existe désormais dans chaque pays un organe de réglementation plus ou moins indépendant, mais différent de l'opérateur du réseau des télécommunications. Ce qui a entraîné et qui entraîne encore un foisonnement rapide dans le monde des réseaux de télécommunications, et même certaines entreprises mettent en place des réseaux privés avec une zone de couverture mondiale.

Les autoroutes de l'information en cours de construction à travers le monde s'appuient principalement sur deux types de supports : les câbles à fibres optiques, à savoir les câbles sous - marins et les satellites de télécommunication, dont les nouveaux satellites à orbites basses. La Capacité des circuits internationaux est passée de 321.300 en 1995, à 2 millions en 1999. vingt pays se partagent plus de 80% du trafic international. Ce qui va entraîner ou qui entraîne une baisse généralisée des tarifs de télécommunications internationaux, phénomène qui, à notre humble avis, ira en s'accentuant ay fur et à mesure que le jeu de la concurrence sera loyal. Depuis 1990, le tarif des communications internationales a baissé de plus de 50%.29(*)

En outre, il y a le phénomène Internet qui apparaît une meilleure illustration du formidable bouleversement que connaît le paysage des télécommunications en ce début du 3ème millénaire. le taux de progression d'accès au réseau Internet était de 140% en 1998. Au même horizon, on comptait 48 millions de serveurs sur lequel étaient raccordé 145 millions d'utilisateurs, chiffre à comparer, selon les experts, respectivement à 4 millions et millions qui sont les données de 1990.30(*)

5. Une connexion à Internet

Si vous demandez à quelqu'un « Etes - vous connecté à Internet ? » vous pouvez vous attendre à d'étranges réponses. La question demande une réponse précise, mais ce n'est pas ce que les gens font le plus souvent. Pour des nombreuses personnes, « Etes - vous connecté ? » Est similaire à « faites - vous vos achats chez J.C Penney ?». Acheter chez J.C. Penney signifie différentes choses selon vos interlocuteurs.31(*)

Pour certains, J.C Penney, c'est le magasin de la galerie marchande. Pour d'autres, c'est le catalogue ou un site Internet. La réponse par oui ou non dépendra probablement plus de la possibilité qu'aura eue la personne interrogée de trouver ce qu'elle cherchait dans ce magasin, que du moyen par lequel l'achat a été effectué. C'est la même chose pour Internet. Si je demande « Etes - vous connecté ? », vous interprétez la question comme « Puis - je faire diverses choses sur l'Internet à partir de mon poste de travail » ? Par exemple il est courant d'entendre les utilisateurs de Compuserve parler de leur « connexion Internet » par ce qu'ils peuvent adresser du courrier électronique à des utilisateurs de l'Internet. En fait, les utilisateurs de Compuserve n'ont pas vraiment une connexion Internet ; ils peuvent seulement atteindre certains des ses services de manière limitée. Avant de commencer il est important de savoir ce qu'une connexion signifie. Quand vous le saurez, vous pourrez voir si vous bénéficiez d'une connexion ou pas, si vous n'avez pas d'accès Internet, vous pourrez déterminer le type de connexion et le niveau de services souhaité, et le prix à payer pour l'obtenir.

Quels sont les services offerts par un service en ligne comme Compuserve, et en quoi l'accès Internet est - il différent ? Décrire Compuserve est facile. C'est une société avec son siège, sa comptabilité, une valeur en Bourse etc. Elle offre un catalogue de services. Vous récupérez certains logiciels (dans le cas de Compuserve il s'agit de Win CIM), Vous vous abonnez et enfin vous vous connecter aux services de Compuserve. Si vous voulez rendre certaines de vos données accessibles à quelqu'un d'autre, vous demandez à Compuserve de les stocker sur un de leurs ordinateurs. Inversement si vous souhaitez récupérer des données d'un autre utilisateur, il faut qu'il ait fait la même démarche au près de Compuserve. Et tout cela se fait à l'aide de Win CIM, le logiciel de Compuserve.32(*)

La beauté de l'Internet vient de son côté bien plus nébuleux. Internet ressemblé vraiment à un gigantesque réseau local. Ainsi de la même manière que vous pouvez récupérer le fichier de votre collègue depuis votre ordinateur, un site à Singapour ou rendre des fichiers accessibles aux utilisateurs du monde entier. Vous n'avez rien de spécial à faire ni a payer un supplément quel conque. Vo us êtes aussi proche de votre voisin que de quelqu'un situé à New York.

Plus, les services offerts par Compuserve sont définis par les dirigeants et limités par le logiciel fourni, Win CIM. Ils ne changent pas souvent. Sur Internet de nouveaux services apparaissent à chaque instant ; quelqu'un dire : « je viens d'écrire cela » c'est comme cela que le word wide web a commencé en 1992. Tim Neners - Lee et quelques outres ont écrit un logiciel, l'ont mis à disposition de la communauté et l'histoire était en marche. Cette dernière année, pas moins d'une demi-douzaine de nouveaux services sont apparus incluant l'audi en temps réel et la réalité virtuelle.33(*)

L'Internet n'est pas en effet une grande société qui possède des masses d'ordinateurs offrant certains services, Internet est seulement un mécanisme permettant aux ordinateurs de communiquer n'importe quand et n'importe où. C'est juste un moyen de transférer des données d'un endroit à l'autre avec le minimum de difficultés. Mon ordinateur peut contacter le côte aussi aisément que je peux vous appeler par téléphone, et même plus facilement. Nos ordinateurs pouvaient communiquer, les possibilités offertes sont multiples. Nous avons mentionné le courrier électronique et le Wold Wide Web mais ce n'est rien par rapport à ce qui sera possible dans quelques années.

Ce qui permet aux ordin ateurs de communiquer sur Internet, c'est TCIP/IP. Pour être sur Internet vous devez avoir une connexion TCIP/IP (Pour l'instant considérez TCIP/IP comme un signal à la mode. Une connexion TCIP/IP pour Internet, c'est comme l'esprit de vulcain dans star Trek. Votre ordinateur fait partie du réseau et sait communiquer avec chaque vous, vous utilisez sans doute PPP, un logiciel intégré à Windows 95. (Si vous êtes sur un réseau local, votre réseau local doit être connecté à Internet, mais c'est généralement là le travail de quelqu'un d'autre) TCP/IP et PPP correspondent juste aux tuyaux qui autorisent la connexion au reste du monde.

6. Se connecter

Voila une grande surprise : vous pouvez être connecté à l'Internet et ne pas le savoir. La plupart des utilisateurs bénéficient d'une connexion via leur travail ou leur école : leur société organisme ou université est connecté à l'Internet, et ils utilisent cette connexion pour leur travail ou pour le plaisir. si votre organisme a une connexion Internet et si vous avez un ordinateur dans votre bureau, être connecté au Réseau devrait être simple. Demandez à l'administrateur, système ou réseau si votre organisme est connecté à l'Internet, et si oui, comment faire pour raccorder votre bureau. Si vous avez la chance, vous n'aurez absolument rien à faire juste vous asseoir, lancer Internet Explorer et découvrir. Ne pensez pas que c'est irréaliste des tas de gens sont dans ce cas. Si vous êtes moins chanceux et que votre administrateur dit que vous n'êtes pas sur Internet, posez la question évidente : « Pourquoi ? » Pour de petites sociétés, des connexions Internet relativement peu onéreuses peuvent permettre de constituer une sorte de réseau inter-sites, ce qui était jusque là réservé à des multinationales comme EXXON ou IBM.

Si vous n'êtes pas déjà connecté, il y a plusieurs possibilités pour le devenir. Cela va d'une solution complète et chère, pour les grandes sociétés ou université, à des solutions moins onéreuses qui sont mieux adaptées aux usages professionnels des petites structures ou des individus. Quelle que soit la solution choisie, elle passe par l'intermédiaire d'un fournisseur de service Internet, c'est-à-dire une organisation qui vend des accès à l'Internet. Il en existe pour les divers niveaux indiqués d'une connexion Internet par ligne spécialisées à haut débit à une connexion à la demande (dite connexion « dial up ») par le réseau téléphone commute.

7. Composante de l'Internet

La question de savoir les composantes de l'Internet est difficile car la réponse change tout le temps. Il y a quinze ans, cette réponse aurait été facile ; tous les réseaux, utilisant le protocole IP qui coopèrent pour former un seul réseau apparent pour leurs utilisateurs respectifs. Cela inclut divers réseau régionaux nationaux d'agences gouvernementales, d'université ou organismes de recherche. ...

Plus récemment, des réseaux reposant que d'autres protocoles d'échange ont vu l'intérêt de l'Internet. Ils ont voulu offrir ces services à leur clientèle. Ils ont pour cela développé des méthodes pour connecter leurs réseaux « bizarres » (EARN/BITNET, DECNET, america online, Compuserve etc. ...) au monde Internet. Au début, ces connexions (appelées passerelle) servaient surtout au transfert de courrier électronique entre deux réseaux. Certains ont été plus loin pour multiplier les services possibles. Font - ils partie de l'Internet ? C'est difficile à dire tout dépend de leur humeur.

Le réseau Microsoft (MSN) est nouvelle création qui offre les services des anciens réseaux comme Compuserve, mais aussi une connexion complète à Internet pour ceux qui le souhaitent.

Si vous souscrivez seulement à MSM vous bénéficiez des forums de news ; groupes de discussion, et autres services à valeur ajoutée. Si vous souscrivez aussi à Internet, vous bénéficiez des avantages des deux mondes, avec l'accès complet au Word wide web et à tous les autres services de l'Internet.34(*)

Il est clair que MSM n'est pas l'Internet mais juste un nouveau fournisseur de services qui peut vous proposer la connexion à l'ensemble du réseau. Il n'est donc pas vraiment différent du petit opérateur local qui vo us propose les mêmes services, il est juste plus gros. Vous n'êtes pas obligé d'utiliser MSM, Windows 95 permet d'accéder au service de n'importe quel prestataire Internet. C'est là que réside la beauté de l'Internet, il met sur un pied d'égalité petits et gros fournisseurs de services, les reliant un gigantesque réseau unique. En tant qu'utilisateurs de Windows 95 vous pourrez vous adresser au prestataire Internet qui vous offre les meilleurs services.

* 26 PATRICE FLICH, Utopie et Innovation, « le Cas Internet », In La communication, Etat de savoir, éd. Sciences Humaines, Paris, 2003, pp. 385 - 387.

* 27 A. MATTELART, La mondialisation de la communication, PUF, Coll, « Que sais - je ? », 1996, 128p.

* 28 P. MUSSO, Technologie de la communication et société, éd. Sciences Humaines, Paris, 2005, p.438.

* 29 TSHIKOJI MBUMBA (S), Les questions africaines de la mondialisation, éd. Cerdaf, Kinshasa, 2007, p.147

* 30 Les statiques Bonn U.I.T., 1988.

* 31 J.C. Penney est une chaîne de magasins aux Etats - Unis, un peu comparable au Printemps ou Galeries Lafayette en France mais qui vend aussi par correspondance.

* 32 Daude Isabelle, Word 2000 Fonction avancées et Internet 2000, éd. Paris, 2001, p.7.

* 33 Idem, p.8.

* 34 Daude Isablle, Op.Cit., p.15.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle