WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Système ergonomique de lasalle det ri de la beac douala et santé psychophysiologique des trieuses

( Télécharger le fichier original )
par Roseline Flore Ewolo Mebara Epse Toulou
Université de Douala ESSEC - Master II en Psychologie sociale,Diplôme d'étude professionnelle approfondie en ressources humaines 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

A-Suggestions formulées par les trieuses

1-La gestion des ressources humaines à la salle de tri

Le conflit de génération se représente sous la forme des querelles entre les anciennes et les nouvelles notamment les jeunes recrues. Certaines anciennes sont frustrées de voir les opportunités qui s'ouvrent aux jeunes recrues ; notamment l'évolution des carrières, et la facilité des échanges liés aux nouvelles technologies et à la restructuration de la banque.

Les trieuses relèvent clairement que le plus difficile à la salle de tri n'est pas le travail, mais plutôt le stress dû à la mauvaise gestion des ressources humaines à la salle de tri. Etant donné que la base de recrutements des trieuses n'est pas clairement défini, l'on rencontre à la salle de tri des profils variés allant des dames dépourvues du Certificat d'étude primaire et d'autres menties d'une licence ainsi la cohabitation entre ces deux catégories créent tout naturellement des incompréhensions aboutissant aux conflits intra et interpersonnel les moins intellectuelles veulent s'affirmer par le pouvoir que leur procure leur ancienneté et les plus intellectuelles par leur niveau d'étude qu'elles jugent trop grand pour exercer le travail de tri. Car le plan de carrière de la salle de tri est défini par l'ancienneté. Et les recrutements de toutes les trieuses se situent à la deuxième catégorie comme trieuse auxiliaire et progressivement et en fonction de l'ancienneté, elles gravissent les échelons comme suit.

2ème catégorie -Trieuse auxiliaire, la durée dans ce grade est de 2 ans.

-Trieuse : la durée dans ce grade est de 4 ans

-Trieuse principale : la durée dans ce grade est de 6 ans

3ème catégorie -Compteuse : la durée dans ce grade est de 6 ans

-Compteuse principale : la durée dans ce grade est de 4 ans

4ème catégorie -Contrôleuse : la durée dans ce grade est de 6ans

-Contrôleuse principale : Durée indéterminée

5ème catégorie : Contrôleuse Divisionnaire.

Il est donc évident que les plus anciennes devenues chefs sont les moins lettrés et exercent ainsi une pression caractérisée par la mauvaise gestion des ressources humaines. Les trieuses pour palier à cette limite qui est la principale cause de malaise à la salle de tri proposent que :

Les chefs de tri subissent un stage de recyclage en vue d'acquérir quelques petites notions de gestion des ressources dont les points essentiels pourraient être : Comment s'adresser aux collègues ? Comment manager les hommes en vue d'obtenir un meilleur rendement tout en évitant de les stresser ? Quelles sont les notions de bases des relations interpersonnelles ? Etc.)

L'attribution d'un poste de gestion des hommes devrait être obtenue non pas par l'ancienneté mais plutôt par la compétence du titulaire du poste à bien mener ses fonctions de gestionnaire. Tel est le cas pour l'agence de la BEAC Bafoussam où les trieuses dirigeantes sont les plus méritant si l'on s'aperçoit de leur incompétence, elles sont tout de suit remplacées. Voilà pourquoi parvenues à ce poste, les trieuses de la BEAC Bafoussam donnent le meilleur d'elles -même de peur d'être remplacées. Ce qui est contraire à Douala où ces dernières font preuve d'incompétence et de laxisme sachant que leur position de chef est une position définitive.

De même les trieuses se plaignent de l'injustice caractérisée qui règne dans la salle. Elles remarquent bien que les notes de fin d'années sont devenues aléatoires et ne tiennent plus comptes des paramètres préalablement utilisés pour attribuer une gratification. Ceci contribue à démotiver celles qui ont encore l'amour du travail et la conscience professionnelle. Voila pourquoi elles proposent que l'ancien système, qui consistait à observer le travail journalier de chaque trieuse à partir d'une fiche établissant le travail réellement effectué en fonction du nombre de brique compté soit de nouveau remis sur pieds.

Aussi les trieuses plaintes de la mauvaise répartition des missions ; Pourtant, la hiérarchie affirme que, avant 1995 ce sont les premiers au rendement par mois qui y allaient par ordre alphabétique. Il est à noter que les noms des agents destinés pour les missions viennent des services centraux et les anciennes sont privilégiés car la mission nécessite une certaine expérience professionnel c'est pourquoi, les nouvelles recrues qui apprennent encore le travail ne sont pas favorisées car la mission nécessite une obligation de rendement.

Les trieuses de la BEAC Douala par la même occasion devraient comprendre que la résolution des difficultés rencontrées à la salle de tri commence par elles -même. Si elles ne font aucun effort pour assainir le climat dans leur milieu de travail, personne ne viendra d'ailleurs pour le faire à leur place.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery