WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Asservissement de vitesse d'une charge mécanique entrainée par un moteur a courant continu a excitation séparée constante

( Télécharger le fichier original )
par Gauthier NGANDU
UNILU - Premier cycle graduat 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2.3.1 Classification d'une fonction de transfert

Selon le besoin, une fonction de transfert peut se mettre sous plusieurs formes. Pour connaitre si le système possède ou non une ou plusieurs intégrations, on utilise la forme suivante :

Le terme est appelé classe de la fonction de transfert du système.

· Si, le système ne comporte pas d'intégration. Le système est dit autorégulant, auto stable, naturellement stable, ou non évolutif. Le coefficient K est le gain statique du système. On le note et son unité est celle du rapport des unités de S sur E.

· Si, alors le système comporte une intégration ( deux intégrations Mais rarement d'avantage. Le système est dit intégrateur, naturellement instable ou évolutif. L'unité de K est alors celle du rapport des unités de S sur E, divisé par l'unité de temps, à la puissance. On appel K le gain dynamique du système et on le note k. (Prouvost, 2004)

Les qualités exigées, les plus rencontrées industriellement sont qualifiés sous forme de performances. Il s'agit de la stabilité, la précision et la rapidité. Pour les systèmes asservis la loi d'évolution de la consigne en temps, est à décrire avec attention mais le résultat sera décrit par les trois premières cités ci-dessus :

I.2.4. Etude des performances des systèmes asservis

Les qualités des systèmes asservis cités aux paragraphes précédents, sont là les performances des systèmes asservis. En fait, ces dernières sont souvent évaluer, en fonction des seuils bien définis pour chaque système dans un cahier de charge, nous allons faire étude de quatre performances à savoir :

- La précision, la stabilité, la rapidité ainsi que la limitation du dépassement max.

I.2.4.1. La précision du système

Il est naturel d'évaluer la précision d'un système asservi en comparant l'objectif atteint par rapport à celui exigé. La précision d'un système asservi se mesure donc à l'écart ou l'erreur entre la consigne demandée et la mesure en régime permanent. On parle alors de la précision statique.

Plus l'écart statique est petit, plus le système est précis. L'évaluation de la précision statique s'effectue en réalisant une variation rapide de consigne en amplitude et en mesurant la variation d'amplitude finalement obtenue de la mesure. (Prouvost, 2004)

Figure I.14 précision statique d'un système asservi

Observons les mesures obtenues suite à un changement de consigne de 10 unités pour un même procédé mais régulé avec deux réglages différents de régulateur.

- A la courbe 1 le système se stabilise à 9 unités. L'écart absolu constant est une unité. L'écart relatif, qui est l'écart absolu divisé par la valeur de la consigne est alors de 10%

- A la courbe 2 le système se stabilise à 7 unités. L'écart absolu est constaté de 3 unités. L'écart

Qu'il s'agisse d'un système régulé ou d'un système asservi. On parle de la précision sous deux formes. La précision statique et dynamique.

La précision statique évalue l'aptitude du système à suivre différentes catégories de sollicitation d'entrée. Il est à noter que cette précision est théorique et ne se mesure que dans le régime statique ou permanent du système. (Prouvost, 2004)

La précision dynamique est mesurée pendant le régime transitoire essentiellement pour une sollicitation en échelon de position. Si, la réponse échelon peut être assimilée à celle d'un système du second ordre, c'est la valeur du premier dépassement, par rapport à la valeur finale, qui mesure le degré de précision dynamique. Cette dernière est liée directement au degré de stabilité du système. Ce critère de performance peut être défini par les marges de phase et de gain. (Prouvost, 2004)

Figure I.15 Précision dynamique du système

Pour un système asservi, la précision statique se caractérise par la différence en régime permanent entre l'entrée ou la consigne fixée, et la sortie (la mesure contrôlée). Cette différence s'appelle écart ou erreur et se note généralement å.

Soit le système asservi ci-dessous :

Figure I.16 Système asservi

Déterminons cette erreur entre les deux signaux x(t) et y(t) nous aurons :

Pour une entrée échelon, nous aurons que

D'où nous aurons :

En régime permanent c'est-à-dire pour un temps t qui tend vers l'infini, nous pouvons calculer la valeur å à l'aide du théorème de la valeur finale.

Cette erreur dépend de la nature de la sollicitation à l'entrée. C'est-à-dire aux trois sortes d'entrées correspondent aux trois expressions d'erreur. Erreur de position, erreur de vitesse ou d'accélération.

a) Erreur de position

b) Erreur de vitesse

c) Erreur d'accélération

Calcul de l'erreur

Pour le calcul de å, il est intéressant de faire apparaitre le nombre d'intégration dans la boucle directe, soit avec K : constante, : le nombre d'intégration ou la classe du système. Plus est grand, plus la précision est meilleure. Le tout est condensé dans le tableau ci-dessous :

Entrée

Nombre d'intégration

Echelon de position

Echelon de vitesse

Echelon d'accélération

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau I.1. Calcul d'erreur suivant chaque type d'entrée

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King