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Le bon fonctionnement des entreprises publiques comme facteur du développement, cas de l'office national des transport (ONATRA)

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par Eric milord Magela Kindomba
Université de Kinshasa - Gradué en Relations Internationales 2008
  

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CHAPITRE II. LA PRESENTATION DE L'ONATRA

Ce chapitre aborde une brève présentation de l'entreprise ONATRA au niveau de sa structure, et spécifie aussi les rôles, les objectifs de gestion qui, en fait, sont la base pour laquelle les actions des acteurs engagés à l'ONATRA doivent être efficaces.

SECTION 1 : HISTORIQUE DE L'ONATRA30(*)

L'histoire de l'Office National des Transports remonte aux arrêtés des 19 Février et 20 Avril 1935. Cette année se situe à la fin de la période dite de la grande crise mondiale des années 1930 qui secoua plus gravement le Congo Belge.

A cette époque, toutes les entreprises privées, qui assuraient la modalité des biens et des personnes ainsi que la couverture des pays, enregistraient d'importants déficits d'exploitation de la colonie au titre des subventions de financements.

Face à cette faillite des organismes privés, la colonie, confrontée à la reprise des activités économiques et au problème de la prise en charge, directement ou indirectement, des déficits privés, décida, en vue de doter le pays des moyens de communication susceptibles de promouvoir sa prospérité, de fusionner toutes les entreprises à charte du secteur de transport. Ainsi, naquit le 20 Avril 1935 l'office d'exploitation des Transports Coloniaux « OTRACO ».

L'OTRACO apparait ainsi dès son origine comme une institution de salut public destinée à promouvoir la reconstruction économique entreprise à la fin de la grande crise et à orienter cette reconstruction au sens de l'intérêt national.

La mise en place de cette nouvelle société s'est faite de manière progressive en reprenant les transporteurs publics constitués à l'époque en société privées comme suit :

- la concession du port de Boma et de la Régie de chemin de fer du Mayumbe (17Juillet 1935) ;

- La compagnie du chemin de fer du Congo (Matadi-Kinshasa) (1er juin 1936) ;

- L'union National des Transports fluviaux UNATRA sur les biefs Kinshasa-Kisangani et Kinshasa-Ilebo (1erSeptembre 1936) ;

- La société pour la manutention dans les ports du Congo MANUCO-port de Matadi (15 Octobre 1937) ;

- Le port public de Kinshasa (1erJuillet 1946) ;

- Le réseau Ferroviaire du Kivu avec la société des chemins de fer au Kivu CEFAKI (24 Juillet 1946) ;

- L'exploitation du bief 31(*)maritime et du port BANANA (1er Janvier 1955) et

- enfin le port « CITAS » (2 Juin 1956).

L'OTRACO devait assurer l'exploitation pour le compte de la colonie seule, de tous les transports publics dans le bas et le moyen Congo.

Toutefois, la gestion de cet organisme devait s'inspirer des principes prévalant dans les sociétés privées, notamment l'obtention, aux moindres frais d'un rendement optimum.

En vertu des pouvoirs qui lui avaient été conférés par les arrêtés royaux Belges des 20 Avril et 17 Juillet 1935 et ceux des 19 Mais et 13 juillet 1936, l'OTRACO avait pour l'objet l'exploitation de tous services des transports, de manutention et de tous services connexes et accessoires qui lui étaient conférés par l'Etat.

Sa mission principale consistait, en effet, à réaliser une coordination efficace de moyens de transport entre la cuvette de Congo et les ports maritimes de l'Atlantique.

De 1935 à 1939, l'OTRACO entreprit des efforts considérables de rééquipement. Les années de guerre (1935 - 1945) posèrent de nombreux problèmes d'approvisionnement et des finances à cette jeune société.

L'après - guerre (1946 - 1948), grâce à l'essor économique considérable, occasionna un gonflement des courants de transports.32(*)

Mais l'équipement de l'OTRACO ne répondit plus à cette demande de transport. Un plan de rééquipement et de modernisation à outrance fut élaboré et réalisé entre 1949 et 1959. Durant cette période, l'OTRACO réalisa de bonnes affaires et atteint parfois le stade d'autofinancement.

De 1960 à 1965, pour des raisons connues de tous, le Congo accusa une désorganisation complète de la production et des tous les circuits économiques et cet office enregistra une chute brutale du trafic jusque vers la fin de 1965. Grâce à la paix et la sécurité restaurées par le nouveau pouvoir, le trafic fut progressivement rétablit sur toute l'étendue des réseaux de l'OTRACO.

L'année 1968 fut incontestablement la meilleure de toutes celles qui devaient suivre l'accession du Congo à l'indépendance.

Le trafic s'établit, cette année là à 69% de celui de 1969 qui fut considérée par la suite comme une année record. Sous le vent de la politique du recours à l'authenticité, l'office d'exploitation des Transports Coloniaux devint, en 1971, l'Office National des Transports (ONATRA).

Stimulé par la proclamation de l'année1973 « année du secteur du transport », l'ONATRA devient une poule aux oeufs d'or.33(*)

Mais ce n'était que l'espace de vie d'une rose, car quelque temps plus tard, certains problèmes de toutes sortes vont précipiter l'Office dans la plus grande débâcle qu'il n'ait connut. Le « grand parastatal mourant » échappa de justesse à la démolition. Signalons toutefois que le 2 Décembre 1974, à la suite de la création par l'ordonnance présidentielle de la société Nationale des chemins de fer du Zaïre en sigle « SNCZ », l'office céda à la société naissante son réseau ferroviaire du Kivu et du Shaba, mais il devait garder provisoirement la gestion du chemin de fer Matadi - Kinshasa (CFMK) et du chemin de fer Mayumbe (CFM).

A cette occasion, il fut assigné à l'ONATRA un autre objectif de base :

Retourner aux réseaux de communication toutes leurs possibilités afin d'offrir aux usagers un outil de transport moderne, rapide et adéquat, une qualité de service et des transports normaux. Pour mieux traduire ces nobles recommandations dans la réalité, les autorités de l'office initièrent un certain nombre des plans d'investissement. Le premier de la série fut le plan quinquennal, mis au point en 1979 et réactualisé chaque année.

Grâce à cette politique de nationalisation et de l'antihasard, l'ONATRA s'attacha résolument à concilier la nécessité d'une saine gestion avec la satisfaction à donner à la clientèle par la modernisation, l'extension et l'amélioration de la qualité de ses services.34(*)

1.1. EVOLUTION STRUCTURELLE : DIFFÉRENTES RÉFORMES35(*)

Depuis sa création, l'ONATRA a connu plusieurs réformes dont les plus importantes ont eu lieu successivement en 1952, 1971, 1991 et 1995.

* 30 _ www.onatra.info.

* 31 _ www.onatra.info.

* 32 _ www.onatra.info.

* 33 _ www.onatra.info.

* 34 _ www.onatra.info.

* 35 _ Idem.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius