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En quoi la gouvernance d'entreprise doit-elle répondre aux exigences du développement durable ?

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par Dimitri
 -  2010
  

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1.1.4 La prise de conscience des pouvoirs publics

1.1.4.1 L'implication progressive des différents acteurs

1.1.4.1.1 Le protocole de Kyoto

Le protocole de Kyoto, conclu le 11 décembre 1997, est un prolongement de la Convention Cadre sur les Changements Climatiques (CCCC), qui reconnaissait l'existence d'un changement climatique et imposait aux pays industrialisés de contrecarrer ce phénomène. Le protocole de Kyoto fut l'un des accords les plus contraignants en matière d'environnement. Il vise à lutter contre les changements climatiques en imposant une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) des pays industrialisés qui l'ont ratifié (soit environ 150 pays aujourd'hui). Ce protocole représente un grand pas en avant puisqu'il comporte des objectifs précis et exigeants en matière de réduction de rejets polluants.

Il a consisté, dans un premier temps, à faire respecter aux pays adhérents le maintien du niveau général des émissions de gaz à effet de serre de 1990 jusqu'en l'an 2000. Puis une réduction de leurs émissions de 5,5% sur la période 2008-2012 par rapport à 1990, année de référence sur laquelle se baseront les comparaisons.

Le protocole est entré en vigueur dès que 55 pays de la Convention sur les changements climatiques l'ont ratifié, soit le 16 février 2005, suite à sa ratification par la Russie, et malgré le retrait des Etats-Unis à ces accords en 2001. Il est alors devenu une vraie contrainte de poids pour tous les pays adhérents, qui étaient tenus de respecter leurs engagements.

Depuis son entrée en vigueur, d'autres grands pays industrialisés ont également ratifié ce protocole ; c'est notamment le cas de l'Australie, qui l'a ratifié en décembre 2007, peu de temps après que le nouveau premier ministre Kevin Rudd prenne ses fonctions. Mais ce choix de ratification a également un impact démocratique bien plus fort, puisqu'il isole les Etats-Unis au rang de seul grand pays industrialisé à contester la conduite du protocole.

Pour atteindre l'objectif de -5,5% cité précédemment, les réductions varient selon les pays industriels visés : -6% pour le Japon, 0% pour la Russie, et -8% pour l'Union Européenne. Pour cette dernière, une répartition fut orchestrée en fonction des 15 états membres. Elle se traduit notamment par les objectifs suivants, selon les différentes nations :

Allemagne : -21% d'émission de GES entre 1990 et la période 2008-2012.

Royaume-Uni : -12,5%.

Italie : -6,5%.

France : 0%.

Il va donc falloir que tous les pays concernés mettent en oeuvre des moyens d'action efficaces, permettant à la fois de réduire significativement leurs émissions de GES, tout en conservant leur compétitivité.

Les objectifs du protocole étant ambitieux, trois mécanismes sont utilisables à l'international pour y parvenir plus facilement :

Les permis d'émission : Ils permettent d'acheter et de vendre entre pays industrialisés des droits à émettre. Ce système d'échanges d'émissions fut instauré le 1er janvier 2005, grâce à la directive 2003/87 « quotas ».

La mise en oeuvre conjointe (MOC) : Elle permet d'effectuer des investissements, chez d'autres pays développés, ayant pour but de réduire les émissions de GES, et ainsi de bénéficier des crédits d'émission obtenus.

Le mécanisme de développement propre (MDP) : Il est similaire au système précédent, sauf que les investissements sont effectués par un pays développé, chez un pays en voie de développement.

Arrivant bientôt à échéance, dix ans après sa création, le protocole de Kyoto ne semble pas avoir tenu toutes ses promesses. Si certains pays (comme la France) respectent bien leurs engagements, il n'en est pas de même pour tous les pays, certains s'étant vus confier des objectifs bien plus difficiles à tenir.

D'autres grandes réunions internationales ont depuis eu lieu pour suivre l'évolution environnementale mondiale et définir ce qui prendra la suite du protocole de Kyoto. C'est le cas de la conférence de Bali.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon