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La lex mercatoria

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par Salimata MALLE
Université Ibn Khaldoun de Tunis - Master Pro 2009
  

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PARAGRAPHE II:

LA BONNE FOI ET PACTA SUNT SERVANDA

L'existence des liens entre notion la bonne foi (usage du commerce international) et le respect de la force obligatoire du contrat est parfaitement mise en lumière par la doctrine. A cet égard le professeur VOUIN estime «qu'en matière contractuelles, la bonne foi joue le rôle d'une notion cadre déterminante, d'une façon, abstraite, les droits et les obligations des contractants, et par la suite leur responsabilité éventuelle».(*24).Ce qui signifie d'une façon difficile qui doit existé obligatoirement ,mais aussi dans des conditions à respecté les paroles donnée.

(*21)Pour des illustrations de cette présomption V. infra Titrai

(*22)La bonne foi en droit international public...,op.cit..,p.7

(*23)Sentence C.C.I. rendue dans l'affaire n°2291en 1975,clunet 1975,pp.989-992,obs. Yves DERAINS,SPEC.990.

(*24)IBD

Cependant, il convient de relever que la liaison ainsi établit entre le principe de bonne foi et pacta sunt servanda ignore l'existence d'une distinction théoriquement justifié entre la bonne foi dans l'interprétation et la bonne foi dans l'exécution du contrat. En outre la liaison entre la bonne foi dans interprétation et la bonne foi dans l'exécution du contrat est également la notion des arbitres du commerce internationaux.

C'est en ce sens que l'analyse de la pratique arbitrale montre que la notion de bonne foi joue le rôle de standard remis à l'application du juge, lui permettant notamment de préciser la teneur de la conduite à tenir par les parties en vue de se conformer aux principes de la force obligatoire du contrat .Et c'est dans ce contexte que nous serons amener à nous interroger sur la nature des liens unissant le principe de bonne foi et pacta sunt servanda.

A- LA BONNE FOI DANS L'INTERPRETATION DU CONTRAT ET LA BONNE FOI DANS L'EXECUTION DU CONTRAT

Si l'existence d'une distinction entre la bonne foi dans l'interprétation et bonne foi dans l'exécution du contrat se trouve théoriquement justifié(-) elle demeure ignorée en raison de son caractère difficilement praticable(-).

- Une distinction théoriquement justifiée:

Il convient de relever que la liaison établie entre le principe de bonne foi dans interprétation des actes et celui de la force obligatoire des conventions est parfois trop systématique notamment parce que les arbitres du commerce international ne distinguent pas véritablement le principe de l'exécution de bonne foi des contrats internationaux, qui entretient un lien manifeste avec le principe pacta sunt servanda (*25), des règles relatives à l'interprétation.

Cette confusion a été légitiment illustrée par la sentence AMCO (*26) qui après avoir affirmé qu'une convention d'arbitrage (doit être interprétée d'une manière qui conduise à trouvée et à respectée la commune intention des parties). Par ailleurs une telle méthode d'interprétation n'étant autre que l'application du principe fondamental 'pacta sunt servanda. Et ces là que toute convention doit être interprétée de la même manière, y compris la convention d'arbitrage qui doit être interprétée de bonne foi. C'est à dire les parties doivent respecter leur parole et en tenant compte des conséquences de leur engagements. Elles peuvent être considérées ayant raisonnablement et légitimement envisagées.

En l'espèce la liaison établie entre les règles interprétations et celles qui sont propres à la force obligatoire du contrat (la bonne foi)et pacta sunt servanda est discutable. En effet, sur le plan théorique l'autonomie des règles d'interprétation à l'égard de la bonne foi est susceptible d'être affirmé par les systèmes juridiques nationaux l'article 157 du code civile ITALIEN qui vise l'importance de la bonne foi dans l'interprétation du contrat..(*27)

(*25)Sentence C.C.I. Rendue dans l'affaire n°1512en 1975, clunet1974,pp.905-912Yve DERAINS,PHILIPPE Denis; acta sunt servanda,in l'arbitrage commercial international. L'apport de la jurisprudence arbitrale, Op.cit.181.,spéc.229-230.

(*26)Sentence sur la compétence rendue le 25Septembre 1983 par Mr. Berhold GOLDMAN(Président) RUBIN et FOIGHEL(arbitres):AMICO ASIA et autre/La République D'Indonésie, extraits Publiés dans la Revue.arb.1985,pp.259-

(*27)Les contrats doivent être interprétés comme l'exige la bonne foi, eu égard aux usages admis: codes Allemand, code civil. Code de commerce, Traduits en Français, Paris, Jupiter, 1967, 175

alors que d'autre met un trait exclusive à la bonne foi dans l'exécution du contrat.(*28).

En principe seule cette dernière est susceptible d'entretenir un lien avec le principe de pacta sunt servanda. Cela est évident si l'on observe que la plupart des juridictions consacrent expressément l'autonomie du principe de la bonne foi dans l'exécution de tout acte juridique à l'égard des règles qui gouvernent l'interprétation.

C'est ainsi que l'article2 alinea1du code civil prévoit que «chacun est tenu d'exercé ses droits et d'exécuté ses obligations selon les règles de la bonne foi» alors que l'article 18alinea2 du code des obligations disposent que «pour apprécier la forme et les clauses d'un contrat, il y a lieu de rechercher la réelle et la commune intention des parties(interpreté la parole des parties), sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir».

Ce qui signifie que, l'article2 démontre une obligation et l'importance de la bonne foi l'or de l'interprétation, en cherchant d'abord la réelle et commune intention des parties s'il réagit en bonne foi ou pas.

Or ses sur ce fondement de ces derniers disposition que la jurisprudence Helvétique a dégagé des règles d'interprétation dont le dénominateur commun est le principe d'interprétation de bonne foi(*29).. En observant ses 2codes nous voyons toujours des confusions sur l'importance de la bonne foi dans l'interprétation et dans l'exécution du contrat, peut être son l'ignorance par les arbitres. L'essentiel lorsque les parties respectent leurs obligations, et leurs paroles donnée.

Par ailleurs les préférences faites entre les 2articles sur la bonne foi dans interprétation et dans l'exécution du contrat .Cependant sur le plan Pratique une distinction difficilement praticable.

UNE DISTINCTION DIFFICILEMENT PRATICABLE:

L'observation du droit positif français montre, pourtant qu'il n'est pas aisé de tracer une frontière entre la bonne foi dans l'interprétation et bonne foi dans l'exécution. Le professeur RIEG(*30) a ainsi relevé au sein de la doctrine l'existence d'une telle confusion En effet la majorité des auteurs rattache la bonne foi dans l'interprétation des conventions(*31),malgré la distinction consacrée expressément par les codes civiles 1134,et 1156 à 1162;pour l'auteur cette confusion est à l'origine d'un laconisme( c'est à dire de la façon dont précise)de la doctrine à l'égard de la bonne foi; elles insistent tellement sur son contenu qu'elles rattachent volontiers cette notion cadre à d'autre dispositions du code civil.

(*27)Les contrats doivent être interprétés comme l'exige la bonne foi, eu égard aux usages admis: codes Allemand, code civil. Code de commerce, Traduits en Français, Paris, Jupiter, 1967, 175

(*28) Le débiteur a l'obligation de fournir la prestation comme l'exige la bonne foi compte tenu des usages. Ibid, 242

(*29) Traité des obligations en droit Suisse , Neutchatel,Editions Ides et Calendes,1973,pp.165-174(bonne foi dans l'interprétation)

(*30) IBD

31)Le professeur REIG critique entre autre le droit civil des obligation;2ème éd1988.

Or poursuit l'auteur, les problèmes d'interprétations et de l'exécution ne sont pas nécessairement liés. En effet l'interprétation répond à la question en quoi les parties sont- elle tenus? L'exécution soulève une autre interrogation: comment les parties doivent 'elle remplir leur devoir contractuel, leurs obligations?. Le juge est donc susceptible d'intervenir deux fois, et à deux titre différents dans les règlements contractuels: Une première fois au titre de l'article 1156 pour interpréter des clauses obscures et ambiguë de l'acte, et une seconde fois au titre de l'article 1134 pour vérifier si l'exécution de la convention est conforme à la bonne foi.

La frontière est d'autant plus difficile à tracer sur le plan pratique. Impossible si en principe la démarche logique de l'arbitre est de déterminer, qu'il fait en sorte de donner des ordres aux parties une l'obligation d'assumer leur responsabilité préalablement à la vérification de leur exécution .Ce qui signifie l'intervention de l'arbitre dans les deux cas. En outre dans le cas contraire en exigent la présence de l'un dans le contrat, et laissé l'autre non seulement les parties ne vont plus respecter le contrat mais le rôle de la bonne foi dans l'exécution, et dans, l'interprétation dans le contrat, ainsi que sa liaison avec la pacta sunt servanda perdrons leurs signification. (C'est à dire on ne saura plus la nécessité de la bonne foi dans la lex mercatoria).

Sur le plan théorique une telle démarche se justifie. En effet, et d'après le constant que l'une des parties à exécuter son obligation de bonne foi ne coïncide pas nécessairement avec l'exécution de l'obligation telle qu'elle a été interprété.

Car celle qui a été interpréter est obligatoire qui sont des conditions à respecté, en choisissant l'application des usage du commerce ou la lex mercatoria les partie doivent faire preuve de bonne foi comme exemple (la diminution des dommages et intérêts). Par ailleurs exécuté de bonne foi tout simplement est normale c'est un instrument de vie sociale qui intervienne de façon automatique dans tout acte juridique. Cela signifie que les contractants peuvent être présumés à exécuté de bonne foi leur obligation bien que le contour de celle ci délimité grâce à une interprétation conforme à la bonne foi, soit partiellement ou totalement différent.

Il en serait ainsi que l'une des parties n'a pas pourvue à l'exécution de la totalité de ses obligations mais tout en faisant preuve de bonne foi (le reste sera payer après)dans ce cas il ne fait aucun doute que l'exécution de bonne foi diffère de l'exécution des obligations telles qu'elles ont été interprétées .Car celle qui a été interprété exige des le départ des contractants la bonne foi, en révélant toute la vérité avant l'exécution même du contrat. Mais en réalité cette démarche logique est-elle toujours adoptée par l'arbitre ou le juge? Peut on raisonnablement dissocier la bonne foi qui gouverne l'interprétation de celle qui s'impose dans l'exécution?.

Dans l'affirmative cela supposerait que l'arbitre doive préalablement interprété le contrat en s'inspirant des règles de bonne foi, puis adopter une démarche distincte en vue de vérifier que son exécution s'est opéré conformément au principe de confiance et de loyauté contractuelle.

C'est dans ce sens que la majorité des sentences arbitrales ainsi que de la doctrine témoigne du caractère tenu de la frontière qui sépare la bonne foi gouvernant l'interprétation de celle qui s'impose dans l'exécution du contrat, car on a vu lors de l'interprétation du contrat l'obligation de diminution de dommage, de loyauté de l'équité qui doivent exister, alors que lors de l'exécution cette bonne foi peut se transformer par la malhonnêteté de l'autre partie à ne pas payé la totalité de ses obligations mais en faisant semblant de montrer sa bonne foi. Comme on le dit la bonne foi existe tend que le contraire n'a pas été prouvé.

Mais en vus de tout ceci, toujours des confusions et difficile à distinguer. S'agissant de la doctrine, la précision du professeur ZOLLER(*32)et VOUIN à l'endroit même de cette distinction conforte sans aucun doute la réalité de la difficulté à opérer une telle distinction(*33). La même observation s'impose pour la pratique arbitrale si l'on prend en considération les qualités intellectuelles des arbitres ainsi que la qualité des travaux des auteurs précisé, il est évident que l'absence d'une telle distinction n'est nullement le reflet d'une absence de rigueur juridique; bien au contraire elle est l'expression d'une impossibilité pratique de consacré l'autonomie de la bonne foi dans l'exécution à l'égard des règle relative à l'interprétation.

Même si certain auteur comme PHILIPPE KAHN prennent en considération, l'existence d'une telle distinction, c'est pour souligner que bien souvent il est difficile de faire une distinction extrêmement précisé entre règle dans l'interprétation et règle de fond. En effet les contrats obscures soumis à l'interprétation des arbitres du commerce international doivent selon KHAN être non seulement «décrypté avec les règles de lecture mais encore complété avec des règles de fonds»(*34). Or les exemples des règles de fond donnés par l'auteur appartiennent essentiellement aux principes régissant l'exécution du contrat.

En poursuivant l'auteur, les arbitres doivent non seulement éclaircirent la traduction d'interprétation avec des règles de lecture comme un code général mais aussi de compléter cette règle dans l'exécution.

En effet afin d'imposer une exécution des contrats conforme à la bonne foi les arbitres lès interprètent en s'inspirant étroitement de ce principe comme nous l'avons souligné le contour de l'obligation objet de l'interprétation ne coïncide pas nécessairement avec le contour de l'obligation qu'a été exécuté. Cette relation est en outre parfaitement été mis en relief par la sentence C.C.I. n°2291 qui décide que «les contrats doivent s'interpréter de bonne foi. Chaque partie ayant l'obligation d'avoir à l'égard de l'autre un comportement qui ne puisse le nuire et la ré-négociation raisonnable étant coutumière dans les contrats économiques internationaux°(35)».

Cette référence simultanée à l'interprétation et à l'exécution du contrat, par le recours à deux règles de fond destiné à gouverner l'exécution du contrat (*36), montre que ce qui importe avant tout pour les arbitres, est de mettre l'accent sur le caractère fonctionnel du principe de la bonne foi en lui assignant pour tache de jouer le rôle d'un précieux instrument de construction de contrat. Au delà de ces distinction, la notion de bonne foi demeure en effet la clef de voute du système arbitrale. Les arbitres ayant consacré comme un principe général de la lex mercatoria.

(*32)ZOLLER, la bonne foi en droit international public. Op.cit.passim, VOUIN, la bonne foi: notion et rôle actuels en droit privé Français..op.cit..Passim

(*33)VOUIN tout en consacrant deux parties à la notion, la première étant intitulée Bonne foi et responsabilité Ibd .p225 P47

. (*34)KANT(PHILIPPE),l'interprétation des contrats internationaux,.clunet1981,P.18.C'est nous qui soulignons également lors de justice MUSTILL(MICHEL)qui permis les vingt et un principe dénombrés comme appartenant à la lex mercatoria, n'en rattache qu'un seul à l'interprétation .op. Cit177

(*35)Sentence précitée°2291,p.989.

(*36)L'obligation de ne pas nuire à l'autre partie ainsi que l'obligation de renégocier de bonne foi le contrat. P.530

Comme les soulignes certains auteurs l'un des principes qu'on s'inspirent pour l'élaboration de la lex mercatoria est celui de la bonne foi qui doit présider dans la formation et dans l'exécution des contrats internationaux.

L'accent mis sur le principe de la bonne foi contractuelle est d'ailleurs l'une des tendances dominantes que relève la convergence des législations nationales en la matière .Certains montre que la bonne foi doit être conçue, nécessairement, comme une source dans laquelle l'arbitre doit puiser le substrat lui permettra d'apprécier le comportement des parties.

En effet comme le relèvent les sentences arbitrales la bonne foi exprime non seulement un état psychologique, la connaissance, ou l'ignorance d'un fait elle traduit alors une exigence de comportement qui peut être approché du principe générale de responsabilité.

C'est pourquoi les arbitres n'ont de cesse d'affirmer que les conventions doivent s'interprète de bonne foi(*37), pour en tirer des conséquences sur l'existence même d'un contrat international ou l'étendue des obligations mise à la charges des parties en vertu de ses stipulations.

La sentence C.C.I. rendue dans l'affaire n° 2291 illustre parfaitement cette attitude. Après avoirs relevé que les parties n'avaient pas pris la précaution de rédiger un contrat formel alors la sentence décide en effet d'interprété leurs volontés et leur engagement à partir de leur écrits, et en fonction des principes généraux du droit et de l'équité ;à cet égard il faut rappeler que les conventions doivent s'interpréter de bonne foi.

Cependant, vue l'importance des règles d'interprétations il est délicat de consacrer formellement une autonomie des règles d'interprétation par rapport aux règles qui gouvernent l'exécution du contrat, leur interdépendance suscite une interrogation quant à la nature des liens unissant le principe de bonne foi et de pacta sunt servanda.

B- LA NATURE DES LIENS UNISSANT LE PRINCIPE DE BONNE FOI ET PACTA SUNT SERVANDA

Comme le souligne lord justice MUSTILL le principe pacta sunt servanda doit être analysé moins comme une règle de la lex mercatoria que comme un principe fondamental de la totalité du système mercatique. (*38). Érigé en clef de voute du système centrale de la lex mercatoria il est comme tout un principe supérieur affecté d'une certaine ineffectivité en raison de son caractère vague.(*39)

(*37)Sentence précitée n°2291, p.990.Dans cette espèce les arbitres en avaient déduit une obligation de renégociation raisonnable.

(*38)The New Lex Mercatoria:The First Twenty five years..op.cit.p177

(*39)Contrat REGLI(Jean-Pierre)qui écrit que le principe de pacta sunt servanda n'est pas une norme juridique ayant un effet obligatoire, du moment que l'on admet l'existence de contrat, on admet ipso facto que ces contrats sont obligatoires: Contrats d'Etat et arbitrage entre Etats et personne privées. Genève, Librairie de l'université GEORGpp122-123

En effet lorsque les stipulations contractuelles s'avèrent lacunaires insuffisante voir silencieuse sur certains aspects des rapports conventionnels il devient délicat d'apprécier dans quelle mesure les parties se sont soumis au principe pacta sunt servanda.

Dans cette hypothèse la difficulté ne peut être surmontée que si le rôle de (standard remis à l'application du juge). Ce dernier sera alors en mesure de préciser la teneur de la conduite à tenir par les parties en vues de se conformer aux principes de la force obligatoire du contrat. C'est uniquement dans cette perceptive qu'il faut envisager les relations unissant le principe de bonne foi à celui de la force obligatoire du contrat.

Certains sentence peuvent prêter à confusion dans la formulation de ce lien; c'est ainsi que la sentence au fond C.C.I.n°4761 (*40), décide de donner effet à la théorie de l'imprévision au motif que la règle de pacta sunt servanda trouve sa limite dans le principe supérieur de la bonne foi.

Celui ci infère l'existence d'un lien hiérarchique unissant le principe de bonne foi à celui de pacta sunt servanda, le premier étant hiérarchiquement supérieur au second. D'ailleurs le fait que l'adjectif supérieur soit adjoint à la bonne foi et la qualifiant de règle de droit et non de principe soit attribué à la pacta sunt servanda, conforte bien la vision par les arbitres d'une hiérarchie des normes dans laquelle la bonne foi occuperait un rang supérieur à celui de la force obligatoire des contrats.

Et pourtant , certains ne partagent pas cette analyse affirme que pacta sunt servanda trouve sa limite dans la bonne foi n'implique pas l'existence de relation de subordination entre les deux notions (la bonne foi ne coiffe pas le pacta sunt servanda)car comme nous l'avons souligné la bonne foi apparaît avant tout comme un instrument de respect de la force obligatoire du contrat dès lors qu'elle permet en tant qu'élément de définition des modalités et limites de toute prérogative contractuelle, et de déterminer dans quelle mesure les parties scrupuleusement acquittées de leurs obligations.

Ce faisant la bonne foi serait un étalon permettant d'apprécier le comportement des parties par rapport à la diligence dont elle doit faire preuve en vue de se conformer à l'esprit du contrat et du droit.

C'est pourquoi afin d'éviter toute équivoque plutôt que de parler d'une bonne fois limite du principe pacta sunt servanda, il est préférable d'écrire que la bonne foi définit les modalités d'exercice des prorogatives contractuelles et trouvant leur fondement dans le principe de la force obligatoire du contrat.

Nous observons toute fois que la jurisprudence arbitrale, vue l'importance de la bonne foi ne lui donne pas à son concept un sens univoque.

C'est ainsi qu'il est également susceptible de remplir une foi encore sa fonction entend que instrument de mesure de comportement des opérateurs du commerce internationales.

(*40)Sentence C.C.I. Rendue au fond dans l'affaire,n°4761en 1987,clunet 1987,pp.1012-1018,obs. Sigvard JARVIN

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera