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Les déterminants de la structure financière des entreprises marocaines cotées: cas des secteurs agroalimentaire et chimie et parachimie

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par Salah Eddine Kartobi
Université Cadi Ayyad Maroc - Master en finance appliquée 2008
  

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1.4.3 Les autres apports théoriques en matière de structure financière

Le débat sur la structure financière est loin d'être clos, puisque deux nouvelles théories ont récemment fait leur apparition pour appréhender les déterminants de la structure financière des firmes. Il s'agit de la théorie des préférences hiérarchisées de financement (Peking order) et de la théorie de <<Market timing >>.

1.4.3.1 Théorie des préférences hiérarchisées de financement

Fondée sur l'existence d'asymétries informationnelles entre les agents aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise, la théorie de << peking order>> nous enseigne que l'entreprise suit une hiérarchie des financements précise guidée par le besoin de fonds externes et non par la recherche d'un ratio d'endettement optimal.

Selon Myers (1984), les investissements de l'entreprise sont, tout d'abord, financés par des fonds internes (autofinancement), puis par des émissions nouvelles de titres d'emprunt, et enfin, par des émissions nouvelles d'actions. Les augmentations de capital n'interviennent qu'en dernier ressort, quand l'entreprise a dépassé sa capacité d'endettement.

L'ordre de préférences que nous venons de présenter s'explique par le fait que
l'autofinancement ne pose pas de problèmes d'asymétries informationnelles qui peuvent

21 Ici, le principe néoclassique de raisonnement à la marge s'applique parfaitement.

coüter cher à l'entreprise. En effet, en choisissant de se financer de manière interne, l'entreprise n'aura pas à justifier ses décisions d'investissement puisqu'elle financera ces derniers par les ressources générées de son activité. Ce problème de justification se pose lorsque l'entreprise manifeste un besoin de financement externe. Elle aura alors à choisir entre l'émission de titres d'emprunt et l'augmentation de capital pour combler son déficit.

Le financement par émission de nouvelles actions apparaIt plus coüteux pour l'entreprise que le financement par endettement. Ceci s'explique par le fait que les actionnaires exigent un plan détaillé des projets et des perspectives d'avenir de l'entreprise. La communication de ce plan revient chère à l'entreprise et donne une information précieuse à ses concurrents. De plus, l'augmentation du capital pose des difficultés techniques22qui engendrent des coüts supplémentaires. On comprend alors pourquoi l'entreprise opte d'abord pour l'endettement en cas de déficit interne de financement.

En effet, l'émission des titres d'emprunt est une opération moins coüteuse que l'augmentation du capital dans le sens oü les créanciers exigent moins d'information que les actionnaires sur les investissements projetés du fait qu'ils ont droit à une rémunération fixe23.

Le constat à tirer de cette théorie24, est que la structure financière d'une entreprise est le résultat cumulé des décisions de financement individuelles dans lesquelles les dirigeants suivent une hiérarchie.

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