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La problématique de la fiscalisation du secteur informel en RDC; cas de la province du Sud Kivu

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par Lalo NTERANYA LWABIMBA
Université catholique de Bukavu (UCB) - Licencié en économie (gestion financière) 2008
  

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2. HYPOTHESES

En réponse aux questions posées dans la problématique nous osons émettre certaines hypothèses dont la véracité sera établie ou non tout au long de ce travail.

Dès la conception de ce sujet de recherche, nous avions à l'esprit l'idée selon laquelle :

- l'inapplicabilité des lois dans leur rigueur, l'absence de la culture fiscale, et la mauvaise gouvernance, seraient à la base de la prolifération du secteur informel.

- L'absence de coordination entre les différents services publics, le régime d'imposition forfaitaire inadapté ainsi que le laxisme des agents de l'administration fiscale seraient le blocage à la fiscalisation du secteur informel.

- La reforme de la loi régissant le commerce, la mise en place d'une politique d'incitation à la formalisation de ce secteur seraient entre autres des mécanismes à mettre en place pour une bonne et durable fiscalisation du secteur informel.

- La formalisation de ce secteur, et la mobilisation effective des recettes seraient l'impact positif sur le développement de la R D congo.

3. ETAT DE LA QUESTION

Plusieurs études ont abordé la question des activités de l'informel en vue de saisir sa logique ainsi que ses mécanismes de fonctionnement.

Nous n'avons pas la prétention d'avoir lu tous les ouvrages que contiennent toutes les bibliothèques de la Ville de Bukavu ou encore tous les travaux antérieurement élaborés dans ce domaine.

Cependant, nous avons sélectionné quelques uns en raison de leur rapprochement avec notre sujet.

Ø MUKANYA MALEMBA John dans son travail intitulé :

« La fiscalité du secteur informel » Mémoire UCB/ BUKAVU 1995-1996 (inédit). Émet deux hypothèses selon lesquelles :

- La fiscalisation du secteur informel passe par une connaissance suffisante des acteurs qui l'animent ainsi que leurs activités.

- Les micros entreprises du secteur informel seraient imposables à conditions de bien évaluer les critères économiques relatifs à la fiabilité et à la rentabilité de l'activité.

Dans son développement, l'auteur s'est penché aux micro entreprises et est arrivé à dégager un schéma modèle de fiscalisation applicable au zaïre ( R D Congo) qui prend en compte à la fois des besoins opposés de l'Etat et celui du contribuable du secteur informel.

Ø LOMAMI SHOMBA dans son travail intitulé : « La Promotion de l'économie informelle en Droit Congolais : Quelle option lever entre sa reforme et sa formalisation ? » émet aussi deux hypothèses :

- L'incapacité pour l'Etat à faire observer la réglementation en vigueur est le corollaire d'une juridicité outrancière et contre nature de la loi.

- La reforme du cadre juridico institutionnel est certes louable mais malheureusement ce cadre méconnaît les activités informelles qu'il confond au capitalisme et les obligent à s'y conformer.

De ses analyses, il s'est dégagé deux résultats. Le premier découle du fait que l'économie informelle bien qu'exercée en marge de l'arsenal législatif et réglementaire constitue une soupape de sûreté par la création d'emplois qu'elle favorise, malheureusement ces emplois sont précaires, ils ne contribuent qu'à pérenniser la misère qui hante déjà les populations.

Le deuxième résulte du fait que bien que reconnaissant certains mérites de cette thèse, la fonctionnalisation de l'Economie informelle parait être la démarche la plus indiquée pour promouvoir les PME. Pour ce faire, il faut l'intégration ou

l'adaptation du cadre juridico institutionnel au vécu quotidien et non de rechercher à conformer ce phénomène au cadre existant.

Ø Suzanne KINZIGIRE MWISIKANYI, dans son travail intitulé : «

le commerce informel, un défi à relever par l'Etat congolais : cas des marchés pirates à Bukavu ».

L'auteur a émis l'hypothèse selon la quelle : l'application des lois par le pouvoir public et le respect des obligations par la personne commerçante ramèneraient l'ordre dans la gestion de marchés en général et ceux dits pirates en particulier.

Au cous de son développement, l'hypothèse à été vérifié et des recommandations ont été faites afin d'aspirer à un Etat de droit en R D Congo.

Après cette brève revue de la littérature, en abordant ce sujet, intitulé « la problématique de la fiscalisation du secteur informel en R D Congo, notre soucis est de faire d'abord un état de lieu du secteur informel, ensuite analyser les causes de la prolifération de ce secteur et voir enfin comment on peut arriver à fiscaliser le secteur informel sans pour autant décourager les initiatives créatrices qui naissent.

Bref notre apport réside dans l'identification du problème et la mise en exergue des stratégies en terme politique, économique et fiscal pour la fiscalisation durable du secteur informel.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway