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Dépenses de prestations sociales prises en charge par la CNPS (Caisse Nationale de Protection Sociale) et croissance économique au Cameroun

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par BELL IV
Institut sous-régional de la statistique et d'économie aplliquée (ISSEA) Cameroun - Ingénieur d'application de la statistique 2011
  

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4.1.3 Identification du modèle d'estimation et présentation des résultats obtenus

L'identification du modèle a` estimer passe au pr'ealable par une v'erification de l'existence ou non de relations de coint'egration entre les variables. A cet effet, nous utilisons l'approche du test de coint'egration de Johansen, appliqu'e dans ce type d'exercice.

Test de cointégration au sens de Johansen

Pour appliquer le test de coint'egration de Johansen, nous utilisons la proc'edure qu'il a propos'e en 1998 (Voir la proc'edure en annexe D).

49modèle VAR

50Voir annexe C

51année du début de la crise économique au Cameroun

La première étape du test de cointégration de Johansen, consiste a` stationnariser les séries. Les séries étant toutes intégrées du même ordre, nous passons a` la deuxième étape. Nous devons maintenant déterminer le nombre de retards optimal p, du modèle VAR(p) des variables en niveau. Il est donc nécessaire de fixer le nombre de retards maximal Pmax.

Plusieurs formules existent dans la littérature économétrique, sur la détermination du nombre de retards. La première et la plus utilisée est Pmax = T1/4. On utilise aussi celle de Neyman et West(1957) qui est de la forme Pmax = 4×[N/100]2/9. La première formule nous permet d'obtenir Pmax = 2, 36 et celle de Neyman 3, 08. Dans les deux cas, nous optons pour un retard maximal égal a` 3 .

La procédure normale du test de johansen, consiste a` lancer le modèle VAR(p) pour un p fixéallant de 1 a` Pmax. Par la suite, on détermine le retard optimal, en choisisant le retard qui minimise la majoritédes critères d'information. Comme, nous réalisons ces estimations avec le logiciel Eviews, lors du lancement du modèle VAR il ne retient que 2 critères d'information (Akaike et Schwarz). Par contre, la littérature propose cinq critères d'information52 pour choisir le retard optimal. Pour corriger ce problème, nous réalisons sous Eviews dans un premier temps un modèle VAR (`a partir des séries en niveau) avec un retard compris entre 1 et 3, et dans un deuxième temps, nous déterminons de façon résumée, les estimations pour les cinq critères d'information.

Les résultats obtenus sur l'ordre optimal de chaque critère d'information, sont consignés dans le tableau suivant.

Tableau 4.2 : Retard optimal et critères d'information

Source : Sortie Eviews

52ces critères sont présentés en annexe

D'après le tableau ci-dessus, le retard 2 est celui qui minimise la plupart des critères d'information. En effet, les critères FPE (Final Predicted Error), AIC (Akaike) et HQ (Hannan Quinn) sont minimisés pour le retard 2, tandis que le critère SC (Schwarz)est minimisépar le retard 1. Le critère LR donne aussi le retard 2 comme retard optimal. Nous concluons a` cet effet, que le retard optimal est p=2.

Le retard optimal que nous venons d'identifier est celui qu'on utilisera pour effectuer le test de cointégration. La réalisation du test de cointégration se fera au moyen de deux tests principaux dont le test de la trace et le test de la valeur propre maximale. Ces tests ont pour but de déterminer le nombre de relations de cointégration entre les variables du modèle. Dans les estimations, la détermination du nombre de relations de cointégrations, est nécessaire pour identifier la forme du modèle a` correction d'erreur a` utiliser. La littérature propose en effet cinq types de relations ou modèles de cointégration dont :

? la relation de cointégration sans trend et sans constante (modèle 1);

? la relation de cointégration sans trend et avec constante (modèle 2);

? la relation de cointégration (linéaire) sans trend et avec constante (modèle 3);

? la relation de cointégration (linéaire) avec trend et constante (modèle 4);

? la relation de cointégration (quadratique) avec trend et constante (modèle 5); Sur le plan pratique, la réalisation du test de cointégration de Johansen (`a partir du logiciel Eviews) effectue conjointement le test du nombre de relations de cointégration donnépour chaque type de modèle présentéci-dessus, et l'identification du modèle optimal, avec le nombre de relations de cointégration retenu, a` partir des critères d'information (AIC et SC).

Nous avons trouvéau préalable le retard optimal égal a` 2. Ce retard est diminuéde 1 lors de la réalisation du test de cointégration avec le logiciel Eviews, du fait que les

variables du test seront exprimées en différence première53. Les résultats du test du nombre de relations de cointégration entre les variables du modèle sont consignés dans le tableau ci-après.

53Hamisultane H.

Tableau 4.3 : Test du nombre de relations de cointégration

Source : Sortie Eviews

Les résultats présentés dans ce tableau montrent que le test de la trace identifie 3 relations de cointégrations pour les modèles 1 et 2, 1 relation de cointégration pour les modèles 3 et 4, et 4 relations de cointégration pour le modèle 5. Le test du critère du maximum de la valeur propre indique 1 relation de cointégration pour tous les cinq modèles. De ces résultats, nous déduisons que les variables de notre modèle sont cointégrés. Nous estimons donc un modèle VECM.

Estimation du modèle VECM

Nous venons de montrer que les séries de notre modèle de long terme sont cointégrés, donc l'estimation d'un modèle VECM est envisagée. Nous avons présentéau chapitre pécédent le modèle de base pour nos estimations. L'équation du modèle est en effet :

LPIBRHt = a0 + a1LINV Pt + a2LPRESTTOTt + a3LRECTOTt + åt

Partant de cette équation matérialisant la relation de long terme, nous spécifions une deuxième équation (composée des relations de long et de court terme) qui s'écrit de la manière suivante :

ÄLPIBRHt = â0 + ip j=1 èjÄLPIBRHt-j + ip j=1 ãjÄLINV Pt-j + ip j=1 äjÄLPRESTTOTt-j + ip j=1 çjÄLRECTOTt-j + ë(LPIBRHt-1 - a0 - a1LINV Pt-1 - a2LPRESTTOTt-1 - a3LRECTOTt-1) + ut

O`u p est le retard optimal et ut est un bruit blanc. Dans cette équation, le coefficient ë est la force de rappel vers l'équilibre. Il est en effet, le coefficient de correction d'erreur. La nature de la valeur de ce coefficient est capitale dans l'estimation du modèle. En effet, il doit être négatif et significatif pour estimer un modèle du type ECM (Error Correction Model). Dans le cas o`u ce coefficient n'est pas négatif ou significatif, une spécification du modèle de type ECM est rejetée (Doucouré, 2004-2005). Par conséquent, la relation de long terme serait détruite et on estime que la relation de court terme.

Après spécification des différents modèles, nous estimons notre modèle VECM. L'estimation du modèle VECM se fait en déterminant d'abord le type de modèle54 avec le nombre de relations de cointégration. A cet effet, nous nous contentons des résultats donnés par les critères AIC et SC. Le tableau suivant présente pour chaque critère d'information, le type de modèle et le nombre de relations de cointégration a` retenir.

Tableau 4.4 : Critères d'information par type de modèle et par nombre de relations de

cointégration

Source : Sortie Eviews

D'après le tableau ci-après, les deux critères sont en accord sur le choix du modèle 4. Par contre, le critère AIC propose 2 relations de cointégration et celui de Schwarz propose une seule. Pour une meilleure estimation, nous retiendrons le résultat donnépar le critère de Schwarz (SC), a` savoir le modèle 4 avec une relation de cointégration.

54Il s'agit des 5 modèles précédemment cités

A présent nous connaissons la nature de la relation de long terme de notre modèle. Nous cherchons maintenant a` identifier la relation de court terme. L'estimation du modèle VECM nous permettra de trouver ces relations.

L'estimation du modèle VECM est obtenu a` partir des résultats de l'annexe E (tableau E1). Elle permet de constater que la valeur du coefficient de rappel55 est négative (-0,386) et significative au seuil de 1 % (-9,152 est supérieur en valeur obsolue a` 2,5856). Nous pouvons a` cet effet valider l'hypothèse de représentation sous forme de MCE des variables du modèle et interpréter sans souci, la relation de long terme. Les coefficients des variables du modèle VECM n'ont pas toutes la même significativité. D'autres coefficients sont non significatifs. L'équation globale du modèle est donnée par la relation suivante :

Equation 1

ÄLPIBRHt = -0, 0097** - 0, 2046*ÄLPIBRHt-1 - 0, 0287-ÄLINV Pt-1 + 0, 1595***ÄLPRESTTOTt-1 - 0, 0456*ÄLRECTOTt-1 - 0, 386***(LPIBRHt-1 - 0, 4505***LINV Pt-1 + 0, 4885***LPRESTTOTt-1 - 0, 111-LRECTOTt-1 - 0, 01585***t - 9, 164)

De cette équation, nous tirons l'équation de la relation de long terme. Cette équation est en effet :

Equation 2

LPIBRHt = 0, 4505***LINV Pt-0, 4885***LPRESTTOTt+0, 111-LRECTOTt-1+ 0, 01585***t + 9, 164

***(**)[*-»Le coefficient est significatif a` 1%(5%)[10%]»Le coefficient n'est
pas significatif»

Le modèle VECM étant déjàestimé, il convient désormais de le valider. Nous devrions au préalable vérifier certaines hypothèses.

55la variable dépendante étant LPIB RH 56quartile de 0,01 de la loi normale

Validation des hypoth`eses

Pour interpr'eter le modèle dont nous venons de proc'eder aux estimations, nous validons au pr'ealable certaines hypothèses. D'après la figure E1 en annexe, nous pouvons dire que les r'esidus des variables de notre modèle sont bruits blancs. On remarque n'eanmoins quelques d'ecalages de ces r'esidus par rapport aux seuils limites de progression. Nous validons a` cet effet, l'hypothèse de bruit blanc des r'esidus.

Test de normalitédes résidus

Les hypothèses relatives aux tests de normalit'e des r'esidus utilis'es sont les suivantes : H0 : les r'esidus suivent une loi normale

H1 : Les r'esidus ne suivent pas une loi normale

D'après les r'esultats du tableau E2 en annexe, les tests Skewness, Kurtosis et JarqueBera montrent que les r'esidus suivent une loi normale. Toutes les P-valeurs des tests sont strictement sup'erieures a` 5 %. Au risque de se tromper au seuil de 5 %, nous validons l'hypothèse de normalit'e des r'esidus.

Test de non autocorrélation des résidus Ce test admet les hypothèses suivantes :

H0 : les r'esidus sont non autocorrel'es

H1 : Les r'esidus sont autocorrel'es

Les r'esidus du modèle ne sont pas correl'es. En effet, le test du multiplicateur de Lagrange (LM test) r'ealis'e sur les r'esidus est non significatif pour tous les retards (voir tableau E3 en annexe). L'hypothèse de non corr'elation des r'esidus n'est pas rejet'e au seuil de 5 %. Nous validons par cons'equent l'hypothèse de non autocorr'elation des r'esidus.

Test d'homoscédasticitédes résidus

Pour ce test, nous nous servons du test de White, dont les hypothèses sont : H0 : les r'esidus sont homosc'edastiques

H1 : Les r'esidus sont h'et'erosc'edastiques

Le test d'homosc'edasticit'e de White a une nature identique aux autres tests. Les r'esultats du tableau E4 en annexe, nous conforte sur la validation de cette hypothèse.

Test de significativitéglobale du modèle VECM

D'après l''equation 1 du modèle a` correction d'erreur, l'on peut constater que la plupart des coefficients des variables explicatives sont significativement diff'erents de 0 (à1 %, 5 % o`u 10 %). De plus la F-statistique (32,2) est sup'erieur a` 2,32 le quantile de la loi de Fisher57. Le modèle a` correction d'erreur est donc globalement significatif. L'hypothèse de significativit'e globale du modèle est donc valid'ee.

Stabilitédu modèle VECM

La figure E2 en annexe montre que toutes les racines du polynôme caract'eristique sont repr'esent'ees a` l'int'erieur du cercle unit'e. Celàindique que le modèle a` correction d'erreur est globalement stable.

Les hypothèses du modèle 'etant valid'ees, nous pouvons a` pr'esent interpr'eter les r'esultats issus des estimations de notre modèle.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon