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Le contentieux de la propriété intellectuelle au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce

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par NDI ESSISSIMA
Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) - Master en relations internationales option contentieux international 2002
  

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Les négociations du cycle d'Uruguay se sont achevées avec la signature en 1994 d'un accord instituant l'OMC. Cette dernière est entrée en fonction le 1er janvier 1995 et comptait 153 membres en 2008. Il importe de noter que, l'environnement économique et commercial mondial a été configuré avec la naissance de l'OMC (A) et les négociations en vue de sa création furent longues et difficiles (B).

A- Le nouvel environnement économique et commercial mondial

Au début des années 90, il est apparu que l'Accord Général n'était plus aussi adapté aux réalités du monde commercial qu'il l'avait été pendant les années 50. Les échanges mondiaux avaient acquis une complexité et une importance qu'ils étaient loin d'avoir 40 ans auparavant. Tandis que la mondialisation de l'économie progressait, les investissements internationaux connaissaient un essor sans précédent et le commerce des services, qui n'était pas couvert par les règles du GATT, commençait à présenter un intérêt majeur pour plusieurs pays et était étroitement liée à l'augmentation du commerce mondial des marchandises.

A d'autres égards, les règles du GATT étaient jugées insuffisantes : par exemple, dans le secteur de l'agriculture, où les lacunes du système multilatéral étaient largement exploitées et où les efforts de libéralisation étaient pour l'essentiel restés vains, dans celui des textiles et des vêtements, où une exception aux disciplines normales du GATT avait été négociée sous la forme de l'accord multiforme. En outre, la structure institutionnelle du GATT et son système de règlement des différends étaient une source de préoccupation. Tous ces facteurs ont convaincu les membres du GATT qu'il fallait tenter un nouvel effort pour renforcer et élargir le système multilatéral.

B- Des négociations longues et difficiles

L'idée du cycle d'Uruguay a germé en novembre 1982 lors d'une réunion ministérielle des membres du GATT tenue à Genève. Néanmoins il a fallu quatre années d'effort, pendant lesquelles on s'est attaché à exploiter, à élucider les questions en jeu, et à dégager peu à peu un consensus, pour que les ministres, réunis à nouveau en septembre 1986 à Punta del Este (Uruguay), décident de lancer le cycle d'Uruguay. Ils ont adopté un programme de négociation englobant virtuellement tous les problèmes de politique commerciale en suspens, y compris l'extension du système commercial dans plusieurs domaines nouveaux en particulier les services et les droits de propriété intellectuelle. Il s'agissait de la plus vaste négociation commerciale jamais entreprise, et les ministres se sont accordés un délai de quatre ans pour la mener à bien.

Lors de la réunion ministérielle tenue à Bruxelles en décembre 1990, le désaccord relatif à la nature des engagements à prendre pour reformer le commerce des produits agricoles a conduit à décider de prolonger les négociations. En décembre 1991, un projet complet d'acte final contenant le texte des instruments juridiques élaborés sur toutes les questions envisagées à Punta Del Este, à l'exception des mesures relatives à l'accès aux marchés, a été présenté à Genève. Au cours des deux années suivantes, les négociations ont continuellement oscillé entre l'inévitabilité apparente d'un échec et la prédiction d'un succès imminent. Plusieurs délais ont été fixés et dépassés. Les services, l'accès aux marchés, les règles antidumping et la proposition de créer l'OMC sont venus s'ajouter au commerce de produits agricoles comme principales sources de conflits. Les divergences entre les Etats-Unis et la Communauté européenne sont devenues l'élément essentiel dont dépendait le succès ou l'échec des négociations.

Finalement, l'acte final, reprenant les résultats des négociations commerciales multilatérales du cycle d'Uruguay, a été signé le 15 avril 1994 à Marrakech (Maroc) par les Ministres représentant la plupart des 125 gouvernements participants.

Les cycles de négociation précédents s'étaient principalement limités à des discussions sur les moyens d'éliminer les barrières commerciales aux frontières pour une expansion optimale du commerce international et une meilleure utilisation des richesses mondiales. Le cycle d'Uruguay, beaucoup plus ambitieux, visait plutôt une harmonisation des politiques commerciales nationales, notamment en ce qui concerne la protection de la propriété intellectuelle, élargissant par là même le domaine du commerce international et les compétences des organisations internationales actives en la matière.

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