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Le financement des microentreprises par les institutions de microfinance (cas de l'ACEP Sénégal)

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par Prince Juste BATCHY TOME
Université Dakar Bourguiba - Maitrise 2008
  

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Paragraphe 2 : Intérêt au plan International

Le groupe consultatif d'assistance aux plus pauvre (CGAP), est un consortium de plusieurs bailleurs de fonds engagés dans le développement de la micro finance ayant pour rôle d'éditer des règles comptables afin de renforcer les institutions de micro finance. Il constitue également une importante initiative visant à atteindre les objectifs de développement du millénaire. Comportant 31 agences de développement publiques et privées, le CGAP oeuvre pour accroître l'accès aux services financiers destinés aux plus pauvres, à la micro finance. Ce consortium envisage donc un monde ou les plus pauvres et les gagnes petits des pays en développement ne sont pas considérés comme des marginaux, mais plutôt comme des clients centraux et légitimes des systèmes financiers de leur pays respectifs. Afin de réaliser cette vision, des principes fondamentaux des institutions de micro finance basés sur des consultations d'une décennie avec ses membres et d'autres parties prenantes ont été élaborées :

· Les populations pauvres ont besoin de divers services financiers autres que les prêts ; en plus de l'accès au crédit, elles veulent des services d'épargne, d'assurance et de transfert d'argent.

· La micro finance implique la mise en place de système financiers au service des plus pauvres. Elle n'atteindra son plein potentiel que lorsqu'elle sera intégrée dans le système financier classique des pays.

· La micro finance peut s'opérer de façon autonome et indépendante. Pour y arriver, elle doit atteindre un grand nombre de populations pauvres. A moins de pratiquer des tarifs suffisants, les institutions de micro finances seront toujours limités par la rareté et l'incertitude des subventions des gouvernements et des bailleurs de fonds.

· Le microcrédit ne constitue pas toujours la bonne réponse. d'autres formes d'appui peuvent mieux marcher pour les populations si démunies qu'elles n'ont point de revenus ou de moyens de remboursement.

· Les plafonds des taux d'intérêt affectent les plus pauvres en rendant encore plus difficiles leur accès aux crédits. Le fait d'accorder de petits prêts coute plus cher que de n'accorder qu'un petit nombre de crédits importants. Les plafonds des taux d'intérêts empêchent les institutions de micro finance de couvrir leur frais et, du coup privent les plus pauvres de l'accès au crédit.

· Le rôle du gouvernement est de donner des moyens d'action aux services financiers et non de les financer directement. Les gouvernements ne peuvent presque jamais faire du bon travail en accordant des prêts, mais ils peuvent créer un environnement de politiques favorable.

· La micro finance fonctionne mieux lorsqu'elle mesure et relève sa performance. La publication de rapport contribue non seulement à aider les parties prenantes à évaluer les coûts et avantages, mais elle améliore également les performances. Les institutions de micro finance doivent présenter des rapports précis et comparatifs sur les performances financières (les remboursements de prêts et taux de recouvrement) et aussi les performances sociales (niveau de pauvreté des clients servis).

Les principes ainsi établis soulignent que c'est l'accès à la micro finance et non le coût qui doit être pris en compte dans la conception et la mise en oeuvre d'une stratégie d'allégement de la pauvreté. Cette stratégie doit viser à assurer la durabilité à travers un déplacement d'une approche caritative tributaire des contributions des bailleurs de fonds vers une approche commerciale mettant l'accent sur l'efficacité et la transparence. Ils soulignent aussi l'exclusivité et l'intégration de la micro finance dans les systèmes financiers formels.

Selon les objectifs de développement du millénaire (OMD) qui se déclinent en huit buts à atteindre d'ici l'an 2015 afin de relever les principaux défis de développement à l'échelle planétaire, la mise en place des institutions de micro finance peuvent contribuer au développement d'activités génératrices de revenu pour les pauvres.

Ayant pour rôle d'attribuer des crédits à court terme à des particuliers (ménages) ou à des petites et moyennes entreprises (PME) ; certaines IMF ne cherchent que le profit dans les micros crédits ; mais leurs activités peuvent tout aussi bien contribuer à l'éradication de la pauvreté.

En termes d'impact, on peut dire qu'elles répondent aux besoins réels des populations dans l'octroi des crédits aux particuliers et aux micros entreprises.

Au cours de ces quinze dernières années, les IMF se sont imposées comme étant un sous secteur du système financier dont elles contribuent à l'élargissement de la portée et à la diversification des services ; leur enjeu majeur étant de palier les insuffisances du secteur bancaire pour permettre le développement économique et social de l'ensemble de la population.

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