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Effets de l'inflation sur la fiscalité burundaise. à‰valuation à  l'aide d'un modèle à  correction d'erreurs ( 1990-2011 )

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par Denis NDAGIJIMANA
Université du Burundi - Licence en sciences économiques et administratives 2013
  

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II.1.2. Structure des recettes fiscales au Burundi

Les recettes fiscales peuvent être analysées selon leur source. Pour le cas du Burundi, les principales sources sont l'imposition sur revenu, l'imposition sur commerce tant intérieur qu'extérieur. C'est ainsi que traduisons ces sources, leurs parts dans les recettes fiscales globales et leurs tendances au cours de la période d'étude par un graphique de manière suivante :

Graphique1 : Evolution par source des recettes fiscales au Burundi (1990-2011)

Montant en MBIF

300000

250000

200000

150000

100000

50000

0

1990

Années

Impôt sur le revenu Impôt sur le commerce intérieur

Impôt sur le commerce extérieur

1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

99 99 99 99 99 99 99 99 99 99 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 01 01

Source : Etabli par l'auteur à partir des données de la BRB (rapports annuels, 1990-2011)

36

Le graphique ci-contre met en évidence la structure des recettes fiscales au Burundi avec l'évolution de ses différents constituants sur la période de 1990 jusqu'en 2011.

Ainsi, les recettes fiscales au Burundi sont constituées principalement par les ressources qui proviennent de l'impôt sur le commerce intérieur, de l'impôt sur le commerce extérieur et de l'impôt sur le revenu. Par simple observation de ce graphique, nous remarquons une domination manifeste de l'impôt sur le commerce intérieur par rapport aux autres types d'impôt dans le total des recettes fiscales durant toute la période considérée pour notre étude (1990-2011).

Quant à l'impôt sur le revenu, il occupe la seconde place dans les composantes des recettes fiscales ce qui prouve aussi son importance dans le financement du budget de l'Etat via sa contribution dans les recettes publiques ; cependant l'impôt sur le revenu ne doit pas être la cible principale pour se procurer des ressources car la lourde imposition du revenu conduit, dans les pays sous-développés, à une substitution du travail au loisir, avec une action négative sur l'épargne des ménages comme l'exprime Mankiw (1998).

Le commerce extérieur occupe un niveau relativement très bas par rapport aux autres composantes, cela est alors dû au fait que les produits exportés sont moins diversifiés et que les recettes d'exportation sont toujours tributaires des cours mondiaux du café.

En effet, la quantité du café ou d'un autre produit exporté du Burundi ne peut pas exercer une influence sur le prix pratiqué sur le marché international, d'où les recettes d'exportation ne peuvent pas être maitrisées avec un certain degré de stabilité.

L'évolution des recettes sur le commerce extérieur a été lente au cours de notre période d'étude ; entre les années 1995 et 1997, il se manifeste une diminution notoire des recettes qui est induite par l'embargo qui freina les exportations et les importations.

Les recettes du commerce extérieur concernent aussi bien les importations que les exportations ; or, nous constatons la faible part du commerce extérieur dans les recettes fiscales comparativement aux autres sources. Cela constitue donc une mise en cause des propos de Ndoreraha (2003) qui dit que l'inflation peut générer des recettes fiscales par la taxation des importations.

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