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Effets de l'inflation sur la fiscalité burundaise. à‰valuation à  l'aide d'un modèle à  correction d'erreurs ( 1990-2011 )

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par Denis NDAGIJIMANA
Université du Burundi - Licence en sciences économiques et administratives 2013
  

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II.2.2. Dépenses publiques au BURUNDI

Les dépenses publiques constituent le voute de croissance économique pour un pays6. Au Burundi, le taux de croissance des dépenses publiques évoluent rapidement et positivement d'années en années. Cependant, la croissance économique ne suit pas le même rythme que celui de ces dernières et, cela est principalement dû à l'orientation des ressources du budget de l'Etat. Le graphique qui suit nous montre l'allocation des ressources budgétaires pour le cas du Burundi entre les opérations courantes et les dépenses en capital.

6 Les dépenses publiques contribuent dans la croissance économique si l'investissement productif est privilégié lors de l'allocation des ressources.

51

Graphique 5: Evolution des dépenses courantes et des dépenses en capital au Burundi (1992-2011)

 

600000 500000 400000 300000 200000 100000

0

 

Niveau des dépenses

 

Dépenses courantes Dépenses en capital

Années

1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Source : Graphique élaboré par l'auteur sur base des rapports de la BRB (1992-2011)

La lecture de ce graphique prouve une dominance très manifeste des dépenses courantes par rapport aux dépenses en capital sur la période de 1995 jusqu'en 2011.

Depuis 1995 jusqu'en 2011, les dépenses courantes ont évolué considérablement par rapport aux dépenses en capital.

Cela justifie l'absence de priorité pour les secteurs productifs et le privilège en faveur des dépenses de fonctionnement en matière d'allocation des ressources. L'évolution de ces deux catégories de dépenses montre que les dépenses courantes ont passé de 48,9% du total des dépenses en 1992 à 72,05 % en 2011, tandis que les dépenses en capital ont passé de 51,09 % du total des dépenses à 27.94 % pour les mêmes années. Cette évolution illustre alors la place accordée à l'investissement au Burundi ; avec cette proportion allouée aux investissements, nous voyons qu'il y a encore un grand pas à franchir surtout en matière d'allocation des dépenses publiques où nous constatons que le secteur productif n'est pas dans la place de choix.Les dépenses courantes sont dominées à majorité par les salaires.

52

Selon le rapport de la BRB (2011, p.23), les motifs explicatifs ayant entraîné la hausse des dépenses courantes est imputable à l'augmentation des dépenses au titre de rémunération du personnel de 52199.1MBIF consécutive à la poursuite de la transposition et la régularisation du personnel enseignant et médical. Si nous constatons une prépondérance des dépenses courantes par rapport aux dépenses d'investissement, il est question pour le moment présent d'analyser dans d'autres coins pour déceler la place accordée à l'investissement dans un pays. Nous analysons maintenant l'orientation des dons (dons courants et dons en capital) par les pays partenaires du Burundi. Ainsi, le graphique qui suit retrace l'évolution et l'orientation des dons accordés au Burundi par ses partenaires.

Graphique 6 : Evolution et orientation des dons accordés par les partenaires au Burundi (1992-2011) en millions de francs burundais

Montant en MBIF

200000

180000

160000

140000

120000

100000

40000

80000

60000

20000

0

Dons en capital Dons courants

Années

Source: établi par l'auteur sur base des ds de la BRB, rapports annuels (1996-2011)

La lecture de ce graphique montre que les dons courants prennent une place de choix , en défaveur des dons en capital dans le total des dons sur presque toute la période concernée. Les dons courants ont passé de 22.6% du total des dons accordés en faveur du Burndi en 1996 pour atteindre 59.2% en 2011, tandis que les dons en capital ont passé de 77.4% à 40.7% pour les mêmes années. Ici , nous suggérons les cas extremes des années 2005 et 2010, où les dons courants correspondent à 76.6% et 72.5% respectivement.

53

Cette illustration graphique contribue donc à montrer la baisse quasi continuelle des dons en capital.

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