UNIVERSITÉ D'ABOMEY - CALAVI
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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ECOLE DOCTORALE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
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DIXIEME PROMOTION (2010-2011)
*******
MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES
SUPERIEURES SPECIALISEES EN GESTION DES PROJETS ET DEVELOPPEMENT
LOCAL
(DESS-GPDL)
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ANALYSE DU SYSTEME DE SUIVI-EVALUATION DU PROGRAMME FAST
TRACK-INITIATIVE/FONDS COMMUNS BUDGETAIRES DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
MATERNEL ET PRIMAIRE
Réalisé et soutenu par :
WHANNOU Gustave Florent
ANNEE ACADEMIQUE
2011-2012
AVERTISSEMENT
LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
N'ENTEND DONNER NI APPROBATION NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS CE
MEMOIRE.CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES A LEUR
AUTEUR
DEDICACE
A
· MON FEU PERE Simon Loko WHANNOU DE-DRAVO.
· MA MERE HELENE ADJIBODIN.
· MON EPOUSE ADAMOU ISSIAKOU Myriam.
REMERCIEMENTS
Ce travail n'aurait certainement pas connu un aboutissement
heureux sans les appuis et soutiens de certaines personnes qui, à aucun
moment n'ont cessé de me témoigner leur amitié. Je m'en
voudrais de ne pas pouvoir à mon tour leur témoigner toute ma
gratitude.
Ainsi, mes sincères remerciements :
A toutes les autorités rectorales
A toutes les autorités décanales de
l'Université d'Abomey-Calavi, en particulier le doyen de la FASEG.
Au Directeur de l'Ecole Doctorale, le Professeur AMOUSSOUGA
Géro
Au Coordonnateur du programme de DESS en gestion de projets et
développement local de l'Ecole Doctoral, le Professeur Thomas HOUEDETE.
Soyez en remercié par le ciel.
A tout le personnel enseignant de l'Université
d'Abomey-Calavi en particulier ceux de l'Ecole Doctorale de la FASEG.
A tout le personnel administratif de ladite Ecole en
général et à Monsieur Prynce T. K. NOUMAGNAN,
Chargé aux affaires pédagogiques pour sa disponibilité.
A l'Honorable ZACHARIE Chabi Félicien, Monsieur YEKPON
Th. Gilles, Monsieur ADJOVI Sourou, Monsieur ACAKPO Blaise Monsieur HOUNDJE
Armand, Madame FATOKE S. Clémence, Monsieur AMOUSSA Abdel-Wahab,
Coordonnateur du Programme FAST-TRACK INITIATIVE/FCB et le Responsable du
suivi-évaluation dudit programme, Monsieur AHOUANSSOU Médard pour
leur soutien.
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
MEMP : Ministère des Enseignements
Maternel et Primaire
DC : Directeur de cabinet
OMD : Objectifs du millénaire pour
le développement
DPP : Direction de la programmation et de
la Prospective
DRFM : Direction des ressources
financières et Matérielles
DRH : Direction des ressources Humaines
FASEG : Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion
IGM : Inspection Générale du
Ministère
PIP : Programme d'Investissement Public
PTA : Plan de travail Annuel
SGM : Secrétaire
Général du ministère
FCB : Fonds communs budgétaires
UGP : Unité de Gestion du
Programme
CSE : Cellule de Suivi-Evaluation
PDDSE : Plan Décennal de
Développement du Secteur de l'Education
SWOT: Strengths (forces) Weaknesses (faiblesses)
Opportunities (opportunités) Threats (menaces)
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°1 :
Différence entre les thèmes suivi et
évaluation--------------------24
Tableau N°2 :
Identification des types d'erreur et des classes de défaillance
------29
Tableau N°3 : Tableau de bord
de l'étude ------------------------------------------62
Tableau N°4: Le SWOT
(Succès, Potentialité, Obstacle et Echecs) ------------48
Tableau N°5 :
Résultats liés aux taux d'exécutions financières
du
programme----------------------------------------------------------------------------49
Tableau N°6: Avis sur le retard
dans l'exécution du programme ---------------50
Tableau N°7 :
Résultats liés à la non disponibilité des
informations relatives aux taux d'exécution financière du
Programme ----------------------------------- 51
Tableau N°8 :
Résultats liés aux taux d'exécution physiques
du
programme----------------------------------------------------------------------------51
Tableau N°9 : Avis sur
l'absence de Suivi-Evaluation rigoureux
du
Programme----------------------------------------------------------------------------52
SCHEMA
Schéma N°1 : le cycle
du projet ------------------------------------------------------25
SOMMAIRE
INTRODUCTION
GENERALE-----------------------------------------------------------------------1
PROBLEMATIQUE-------------------------------------------------------------------------------------4
OBJECTIF
GENERAL----------------------------------------------------------------------------------6
OBJECTIFS
SPECIFIQUES----------------------------------------------------------------------------6
INTERET DE
L'ETUDE--------------------------------------------------------------------------------6
CHAPITRE I : CONTETEXTE DE L'ETUDE
------------------------------------------------------8
I- PRESENTATION DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET
PRIMAIRE--------------- 9
II-PRESENTATION DE LA DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DE LA
PROSPECTIVE ------ 13
III-PRESENTATION DE L'UNITE DE GESTION DU PROGRAMME FAST-TRACK
INITIATIVE/FCB -15
IV-ETAT DES
LIEUX-----------------------------------------------------------------------------------------------17
CHAPITRE II : REVUE DE LITTERATURE, HYPOTHESES DE RECHERCHE
ET METHODOLOGIE ------------------------------
-----------------------------------------------------19
I- REVUE DE LITTERATURE ET HYPOTHESES DE
RECHERCHE-----------------------------------20
II-
METHODOLOGIE----------------------------------------------------------------------------------------39
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET VERIFICATIONS
DES HYPOTHESES DE
RECHERCHE--------------------------------------------------------------- 42
I - PRESENTATION DES
RESULTATS--------------------------------------------------------------------43
II- VERIFICATIONS DES HYPOTHESES DE
RECHERCHE--------------------------------------------53
III-SUGGESTIONS
------------------------------------------------------------------------------------------54
IV-DIFFICULTES
--------------------------------------------------------------------------------------------56
CONCLUSION
GENERALE--------------------------------------------------------------------------------57
BIBLIOGRAPHIE-------------------------------------------------------------------------------------------60
ANNEXE
-----------------------------------------------------------------------------------------------------
INTRODUCTION GENERALE
L'éducation étant la clé de
voûte de tout développement, beaucoup de pays du tiers monde lui
attachent du prix.
C'est pourquoi en un peu plus d'un siècle,
particulièrement à la suite des profondes transformations
sociales et scolaires intervenues depuis la fin des années 1960, le
monde enseignant a considérablement changé. Un effort
d'éducation et de formation a été consenti à
travers le recrutement massif d'enseignants et la mise en place des
infrastructures dans les établissements scolaires et universitaires.
En effet, au niveau du sous secteur de l'enseignement
primaire, selon le rapport de performance 2010 du Ministère des
Enseignements Maternel et Primaire, 4 386 enseignantes toutes catégories
confondues ont été recrutés entre 2007 et 2009 et
1056 salles de classes ont été réceptionnées en
2010 pour accroître l'offre de l'enseignement. Tous les
départements du Bénin sont dotés d'école normale
des Instituteurs dans le but d'accroître l'offre de formation des
formateurs dont la finalité est d'améliorer la qualité de
l'enseignement.
Le système éducatif béninois a toujours
été reconnu comme un système très performant dans
la sous région et sur le plan international. Ce qui lui a même
valu le nom de quartier latin d'Afrique. Mais depuis peu, ce système qui
a formé de hauts cadres de ce pays et d'ailleurs est entrain de
s'effriter. On en veut pour preuve la baisse du niveau des apprenants qui de
plus en plus devient inquiétante. Le système éducatif
béninois comme celui des pays en développement est en crise. Les
différentes réformes éducatives n'ont pas permis d'adapter
l'école aux réalités économiques et sociales du
pays. En effet, à l'heure où les objectifs du système
éducatif béninois visent à accroître le nombre
d'enfants scolarisés et à améliorer la qualité de
l'enseignement, il est de plus en plus avancé par de nombreux
observateurs que le rendement scolaire est faible. Il y aurait de grandes
disparités de réussite selon les caractéristiques sociales
des élèves et également entre les organisations scolaires
qui les reçoivent. Entre autres problèmes, nous avons la mauvaise
qualité des enseignants faute de formation, la fonction enseignante est
devenue un pis-aller pour la grande masse des chômeurs. Aussi faut-il
souligner l'insuffisance d'infrastructures tant au niveau de l'enseignement
maternel qu'au niveau primaire sans oublier l'alphabétisation.
Dans le soucis de favoriser l'épanouissement et la
préscolarisation des enfants de 3 à 5 ans, le gouvernement du
Bénin a prévu d'accroître le taux de scolarisation de la
petite enfance de 5 à 15% sur la décennie dans un cadre
soutenable de dépense. Aussi il a pour objectif le développement
de l'éducation de base comprenant le primaire et le premier cycle de
l'enseignement secondaire. Il s'agit d'avoir en 2015 une scolarisation primaire
complète pour tous les enfants béninois tels que prévu par
les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
C'est pour atteindre ces différents objectifs que le
gouvernement a négocié et obtenu un financement de son plan
d'action. D'où la mise en place du programme FAST-TRACK INITIATIVE/FONDS
COMMUNS BUDGETAIRES qui vise de manière générale à
contribuer à assurer l'éducation pour tous d'ici l'an 2015. Dans
la mise en oeuvre de ce programme, il se pose le problème de manque de
rigueur au niveau du système de suivi-évaluation. C'est pour
mieux comprendre cette situation que nous avons décidé de
réfléchir sur le thème « analyse du
système de suivi-évaluation du programme FAST-TRACK INITIATIVE
/FONDS COMMUNS BUDGETAIRES du Ministère des Enseignements Maternel et
Primaire »
Ce travail est structuré en trois chapitres :
Dans le premier chapitre nous allons présenter le
contexte de l'étude. Ensuite, le cadre méthodologique et
théorique fera l'objet du deuxième chapitre. Enfin le
troisième chapitre prendra en compte la présentation des
résultats suivie de la vérification des hypothèses.
I. PROBLEMATIQUE
L'éducation d'une nation est un levier pour le
développement de cette dernière. Malgré les
différentes réformes intervenues dans le système
éducatif depuis 1960, il est de plus en plus avancé par les
observateurs que le rendement des apprenants a baissé.
C'est toujours dans la perspective d'améliorer le
système éducatif que la communauté internationale s'est
engagée au cours du forum de Dakar en Avril 2000, sur les grands
objectifs de l'Education Pour Tous (EPT) à l'horizon 2015. Cet
engagement fort a été renforcé par la Déclaration
du Millénaire des Nations Unies en septembre de la même
année qui a repris deux des objectifs de Dakar jugés principaux
parmi les huit objectifs du Millénaire pour le
développement(OMD). Il s'agit de la scolarisation primaire universelle
d'ici à 2015 et la parité entre filles et garçons dans
l'accès à l'éducation en 2005 pour les cycles primaire et
secondaire, et en 2015 pour tous les niveaux d'éducation. Dans le souci
de rester dans la droite ligne des OMD le gouvernement béninois a
élaboré un plan qui procède d'une approche holistique de
l'éducation. IL a ensuite soumis une requête de financement au
fonds Catalytique de l'initiative FAST-TRACK qui a reçu un avis
favorable.
En effet le programme FAST-TRACK INTITIATIVE/FCB tout en
visant de manière générale à contribuer à
assurer l'éducation pour tous d'ici à l'an 2015 regroupe
prioritairement les différentes activités suivantes :
ü l'amélioration de l'accès, de
l'équité et de la rétention;
ü l'amélioration de la qualité de
l'enseignement et de la recherche;
ü l'amélioration de la gestion et du pilotage du
système.
L'atteinte des résultats liés à ces
objectifs spécifiques passe par un bon mécanisme de
suivi-évaluation qui permettra d'améliorer la performance des
politiques d'aide au développement ainsi que l'apprentissage
organisationnel par la gestion des connaissances et la coordination des
initiatives de développement.
Le bon fonctionnement de ce mécanisme
nécessite :
ü la disponibilité des ressources humaines,
matérielles et financières et la qualité des
ressources;
ü la collecte régulière des informations
fiables ;
ü l'analyse correcte de ces informations;
ü le stockage et la circulation de ces informations
à tous les acteurs impliqués dans la gestion du programme;
ü la tenue à bonne date des réunions de
formation des acteurs qui sont dans le besoin;
ü l'implication de toutes les parties prenantes;
ü la détermination d'indicateurs de
suivi-évaluation;
ü la clarification des indicateurs de
suivi-évaluation;
ü la prise de décision en cas de problème
dans la mise en oeuvre des activités.
La mise en oeuvre de ce système nécessite alors
des ressources humaines, matérielles financières et
organisationnelles adéquates.
Compte tenu de la mauvaise organisation des ressources, de
nombreuses difficultés sont relevées au niveau du système
de Suivi-Evaluation du programme FAST-TRACK INITIATIVE/FCB. Ces
difficultés sont les suivantes :
ü la lenteur dans la prise de décision;
ü les retards dans la consommation des crédits;
ü la non maîtrise des procédures de
dépenses publiques;
ü le manque d'appropriation par tous les acteurs du
principe de la gestion axée sur les résultats;
ü la mauvaise compréhension des informations
à fournir;
ü l'absence de culture de la reddition des comptes;
ü la non fiabilité des données
collectées compte tenu du retard dans la collecte;
ü la non fiabilité des indicateurs.
De tout ce qui précède nous pouvons poser la
question centrale suivante :
Comment comprendre les dysfonctionnements au niveau du
système du suivi-évaluation du programme FAST-TRACK INITIATIVE
/FCB du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire ?
Pour répondre à cette question centrale, nous
posons les questions de recherche suivantes :
ü comment comprendre « le retard dans
l'exécution du programme ?
ü comment expliquer la non disponibilité de
l'information par rapport aux taux d'exécution physique de ce programme
?
ü comment comprendre l'absence d'un
suivi-évaluation rigoureux du programme?
II. OBJECTIF GENERAL
L'objectif général de notre étude est
d'analyser le système de suivi-évaluation du programme FAST TRACK
INITIATIVE/FCB.
L'atteinte de cet objectif général passe par les
objectifs spécifiques suivants:
III. OBJECTIFS
SPECIFIQUES
ü Analyser les facteurs explicatifs du retard dans
l'exécution du programme
ü Analyser les causes de la non disponibilité de
l'information par rapport au taux d'exécution physique du programme
ü Rechercher les causes qui expliquent l'absence de
suivi-évaluation rigoureux du programme
IV. INTERET DE L'ETUDE
Ce thème présente un intérêt majeur
parce qu'il porte sur l'une des étapes importantes de la mise en oeuvre
et l'atteinte des objectifs du programme FAST-TRACK INITIATIVE/FCB. Il permet
d'analyser le fonctionnement du système du suivi-évaluation du
programme, d'appréhender les faiblesses pour enfin proposer des mesures
correctives afin d'assurer le plein exercice de la fonction du
suivi-évaluation. Aussi permet-il d'attirer l'attention des
gestionnaires et des coordonnateurs d'une part et celle des autorités
d'autre part sur l'importance du suivi et de l'évaluation des projets et
programmes.
CHAPITRE I : CONTEXTE
DE L'ETUDE
Il s'agit ici de décrire le cadre général
ayant servi de base à la conduite de nos recherches. Plus explicitement,
nous présenterons le Ministère des Enseignements Maternel et
Primaire (MEMP), la Direction de la Programmation et de la Prospective(DPP) et
l'Unité de Gestion du programme FAST-TRACK INITIATIVE/FCB. Les
différentes observations faites au cours de notre stage ainsi que les
acquis de stage seront également exposés.
I. PRESENTATION DU
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET PRIMAIRE
Dans cette partie, il sera question des attributions et
de l'organisation du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire
(MEMP).
I.1. ATTRIBUTIONS DU MINISTERE
DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET PRIMAIRE
En effet, le MEMP a été créé en
octobre 2008 régi par le décret N°2008-733 du 22
décembre 2008. Il a pour mission la conception, la mise en oeuvre et le
suivi de la politique générale de l'Etat en matière
d'éducation, d'enseignement et de formation conformément aux lois
et règlements en vigueur en République du Bénin. Il est le
premier responsable de l'exécution des politiques, décisions et
instructions du Gouvernement dans les domaines des enseignements maternel et
primaire. Il rend compte de ses activités au chef du gouvernement.
Pour assurer cette mission, le MEMP :
· prépare et propose au gouvernement les
politiques stratégiques et plans d'actions répondant aux
objectifs d'éducation et couvrant les domaines de sa compétence.
Il assure la mise en oeuvre une fois adoptés;
· initie et propose les mesures législatives et
réglementaires nécessaires à la mise en oeuvre de la
politique nationale en matière d'éducation et veille à son
application;
· organise l'administration centrale et les structures
déconcentrées placées sous son autorité et veille
à leur fonctionnement rationnel et efficient;
· initie et met en place le système d'information
ainsi que le système de contrôle et d'évaluation des
activités relevant de sa compétence : en définit les
objectifs, l'organisation et les moyens;
· évalue les besoins en moyens humains,
matériels et financiers du ministère dans le cadre des
procédures budgétaires nationales et en assure la gestion
conformément aux lois et réglementations en vigueur. Il assure
également le contrôle de la gestion administrative et
financière de tout projet du secteur dont il a la charge;
· propose la mise en place de toute instance de
concertation, de coordination interministérielle ou de tout autre organe
de nature à permettre une meilleure prise en charge des missions qui lui
sont confiées;
· détermine des objectifs de formation, en
concertation avec les partenaires institutionnels dans les domaines des
enseignements maternel et primaire;
· conçoit, élabore, met en oeuvre et
évalue des programmes d'enseignement et de formation dans les
écoles maternelles et primaires publiques et privées;
· prépare, met en oeuvre et suit des
réformes nécessaires à l'introduction des langues
nationales dans le système éducatif formel, en collaboration avec
le Ministère de l'Alphabétisation et de la promotion des langues
nationales;
· établit et met en oeuvre la carte scolaire
conformément aux objectifs d'égalité d'accès
à l'enseignement et à la formation ainsi que la
détermination des conditions d'ouverture et de fermeture des
écoles maternelles primaires publiques et privées;
· met en oeuvre des activités liées
à l'agrément, à la normalisation et à la promotion
des matériels didactiques, des manuels scolaires, des équipements
et autres fournitures utilisés dans les écoles maternelles et
primaires;
· détermine des modalités
d'évaluation des apprentissages et d'orientation scolaire en liaison
avec les objectifs de formation et les programmes d'enseignement;
· développe la recherche pédagogique et des
méthodes d'enseignement et d'animation visant à améliorer
la qualité des enseignements;
· détermine en liaison avec les ministères
et les partenaires sociaux concernés des statuts particuliers des
enseignants et des personnels administratifs et techniques relevant de sa
tutelle;
· détermine des conditions de recrutement, de
formation, d'affectation et de promotion des enseignants du secteur ainsi que
des conditions de leur habilitation à dispenser des enseignements;
· gère la carrière des personnels
enseignants et administratifs du ministère des enseignements maternel et
primaire conformément aux textes législatifs et
réglementaires en vigueur;
· réalise et assure la maintenance des
infrastructures et équipements scolaires conformément à la
législation en vigueur.
I.2. ORGANISATION DU MINISTERE
DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET PRIMAIRE
Pour accomplir sa mission ci-dessus
énumérée, le ministère des enseignements maternel
et primaire dispose :
· des structures directement rattachées au
ministre;
· d'un cabinet du ministre;
· d'un secrétariat général du
ministère;
· des directions techniques;
· des organisations entreprises publiques et
semi-publiques sous tutelle;
· des organes consultatifs et/ou
délibératifs nationaux;
· des structures déconcentrées;
Les structures directement rattachées au ministre
sont :
· un secrétariat particulier (SP);
· une direction de l'inspection pédagogique
(DIP);
· une inspection générale du
ministère (IGM);
· une cellule de communication (CC);
· une unité focale de lutte contre le VIH/SIDA et
les IST en milieu scolaire (UFLS).
Le cabinet du Ministre est composé de :
· un directeur de cabinet(DC);
· un directeur adjoint de cabinet (DAC);
· cinq (5) conseillers techniques;
· un attaché de cabinet;
· un assistant du ministre;
· un secrétaire particulier;
· un chef de cellule de communication;
Les directions centrales sont composées de :
· la direction de la programmation et de la prospective
(DPP);
· la direction des ressources humaines (DRH);
· la direction des ressources financières et du
matériel(DRFM).
Les directions techniques sont :
· La direction de la promotion de la scolarisation;
· La direction pour la décentralisation dans
l'éducation et de la coopération;
· La direction de l'enseignement maternel;
· La direction de l'enseignement primaire;
· La direction des établissements
privés des enseignements maternel et primaire;
· La direction des infrastructures, de
l'équipement et de la maintenance ;
· La direction des examens et concours.
Les structures déconcentrées sont
composées :
· Des directions départementales des enseignements
maternel et primaire
· Des circonscriptions scolaires.
II. PRESENTATION DE LA
DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DE LA PROSPECTIVE
II.1. ATTRIBUTIONS DE LA
DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DE LA PROSPECTIVE
La DPP, direction centrale à compétence
nationale, joue un rôle primordial dans la mise en oeuvre des programmes
du ministère.
Elle est placée sous l'autorité
hiérarchique du Secrétaire Général du
ministère et chargée en collaboration avec les autres directions
centrales et techniques et les organismes, entreprises publiques et semi
publiques du ministère, d'une fonction d'aide à la
décision stratégique en :
· réalisant toutes les études prospectives
et d'évaluation permettant d'éclairer les stratégies
à mettre en oeuvre;
· aidant en cas de besoin à la définition
et au suivi des programmes;
· veillant à l'adéquation des
projets/programmes avec la politique et la stratégie sectorielle du
ministère;
· coordonnant la programmation et le suivi des
projets/programmes du secteur;
· coordonnant la collecte et la gestion des statistiques
scolaires et en centralisant l'accès aux données de base du
secteur;
· assurant le pilotage, la maintenance et l'exploitation
des systèmes d'information en liaison avec les utilisateurs et les
producteurs;
· élaborant les rapports trimestriels de
l'exécution sectorielle du programme d'action du gouvernement et du
programme d'investissement public;
· assurant le suivi des tâches assignées au
ministère par le conseil des ministres et en soumettant
régulièrement au ministre le point d'exécution desdites
tâches;
· assurant les travaux d'organisation et
d'amélioration des méthodes de gestion pour l'ensemble des
structures du ministère;
· assurant tous les travaux de suivi de réformes
au niveau des enseignements maternel et primaire;
· organisant en liaison avec les autres ministères
concernés, les tables rondes, les revues et autres consultations
sectorielles.
II.2. ORGANISATION DE LA
DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DE LA PROSPECTIVE
Pour accomplir sa mission, la direction de la programmation et
du prospectif est dotée des services suivants :
· un secrétariat :
dirigé par un chef, le secrétariat s'occupe de toutes
activités d'ordre administratif indispensables au bon fonctionnement de
la direction. A ce titre, il est chargé de :
ü la gestion du courrier à l'arrivée et au
départ;
ü la saisie des documents;
ü l'enregistrement et la ventilation du courrier,
conformément aux instructions du directeur;
ü l'exécution de toutes autres tâches de
secrétariat à lui confiées;
ü l'accueil et l'orientation des visiteurs;
ü la confection et la mise à jour de l'agenda du
directeur;
ü la bonne gestion du matériel bureautique et
informatique.
· un service des statistiques et de la gestion de
l'information qui a pour mission de :
ü collecter, centraliser et veiller à la bonne
tenue des documents statistiques du ministère;
ü étudier l'évolution des indicateurs du
secteur des Enseignements maternel et primaire;
ü réaliser les enquêtes sectoriels sur la
base du programme de travail établi chaque année par le conseil
national de la statistique;
ü initier, animer et coordonner des réflexions
à la préparation, à la mise en oeuvre et à
l'évolution des stratégies sectorielles;
· un service des études et de la
prospective qui est chargé de :
ü l'étude de l'évolution des indicateurs,
en coordination avec les structures du ministère et des autres
ministères concernés;
ü l'étude prospective sectorielle à moyen
et long terme, dans les domaines d'activité du ministère;
ü initier et mener en collaboration avec toutes les
compétences nationales et étrangères nécessaires
toutes les études sectorielles pouvant permettre l'identification et/ou
l'élaboration de projets éligibles au programme
d'investissement.
· un service de la coordination, de la
programmation et du suivi des projets qui a pour
mission :
ü la coordination des travaux d'élaboration du
budget-programme;
ü l'élaboration des rapports de performance du
budget-programme;
ü l'élaboration et le suivi des indicateurs de
performance;
ü l'organisation des tournées de contrôle et
de suivi des projets;
ü l'organisation de modules de formation au profit des
structures du Ministère dans le domaine de la planification et de la
gestion stratégique;
ü l'assistance aux directions techniques en
matière d'élaboration des rapports de suivi-évaluation des
différentes composantes du budget-programme;
ü veiller à l'élaboration et à
l'adéquation des projets du programme d'investissement public (PIP) avec
les stratégies sectorielles et nationales;
ü élaborer, suivre et contrôler
l'exécution des projets du ministère particulièrement ceux
inscrits au PIP.
III. PRESENTATION DE
L'UNITE DE GESTION DU PROGRAMME FAST-TRACK INITIATIVE/FCB (UGP/FAST-TRACK)
III.1. ATTRIBUTIONS DE L'UNITE
DE GESTION DU PROGRAMME FAST-TRACK INITIATIVE/FCB1(*)
Dans le cadre de la mise en place du dispositif institutionnel
du programme EDUCATION FOR ALL/FAST TRACK INITIATIVE /FONDS BUDGETAIRE COMMUN-
(FAST TRACT /FCB) OU FTI-FCB, il est créé une unité de
gestion du programme (UGP). Elle est placée sous la
responsabilité technique du ministère des Enseignements Maternel
et Primaire. Elle a un champ d'action couvrant l'ensemble des ministères
bénéficiaires du programme FAST TRACK/FCB.
Conformément au point 3.2 du programme de l'accord de
don FAST TRACK/FCB ; l'Unité de Gestion du Programme est
placée hiérarchiquement sous le comité de supervision du
Plan Décennal(CPPD).
L'unité de gestion du programme est la structure
d'appui technique, d'animation et de coordination des activités du
programme FAST TRACK. Elle a pour mission :
ü s'assurer de la prise en compte par les services
compétents des ressources du FAST TRACK dans les Plans d'Action Annuels
budgétisés (PAAB) des ministères conformément au
document de programme ;
ü vérifier le respect de la planification de la
programmation et de la budgétisation des activités
financées dans le cadre du FCB ;
ü appuyer les points focaux des différentes
directions techniques, bénéficiaires dans l'élaboration de
leur PAAB ;
ü servir de vis-à-vis et organiser la
communication avec les partenaires techniques et financiers ainsi qu'avec
les ministères concernés ;
ü renforcer l'administration dans les fonctions critiques
telle que la passation de marché, la gestion financière et le
suivi-évaluation ;
ü rechercher et proposer des stratégies qui
garantissent une utilisation plus rationnelle des ressources.
III.2. ORGANISATION DE L'UNITE
DE GESTION DU PROGRAMME FAST-TRACK INITIATIVE/FCB (UGP/FAST-TRACK)
Pour accomplir ces différentes missions, l'UGP est
composée de :
· un (1) coordonnateur;
· un spécialiste en passation des
marchés;
· un (1) comptable analyste financier;
· deux (2) aides comptables;
· un responsable en suivi évaluation
(planificateur, économiste ou statisticien économiste);
· un spécialiste en génie civil;
· une secrétaire de direction;
· trois agents de soutiens (1 agent de liaison, 1
conducteur de véhicule administratif et 1 agent d'entretien).
Il faut aussi souligner que l'UGP bénéficie de
l'appui et de l'aide technique d'un point focal dans chaque ministère
concerné par la mise en oeuvre de son programme.
Aussi les instances de gestion et de pilotage du programme
FAST TRACK/FCB au niveau central sont relayées au niveau
déconcentré dans les départements et au niveau
décentralisé dans les communes par d'autres instances de gestion
qui sont définies dans le manuel de procédures administratives,
financières et comptables du pot commun.
IV. ETAT DES LIEUX
A la fin de la formation théorique pour l'obtention du
diplôme d'étude supérieur spécialisé en
gestion des projets et développement local et conformément aux
exigences académiques, l'étudiant à l'obligation de faire
un stage pratique de trois mois dans un cadre de son choix, stage au terme
duquel il devra rédiger et soutenir un mémoire de fin de
formation sur un thème devant un jury.
L'objectif du stage est d'identifier un sujet de
mémoire à partir des problèmes que rencontre la structure
d'accueil. Il faut souligner que seule la réussite de cette ultime
étape lui garanti l'obtention du parchemin.
A cet effet, nous avons choisi pour cadre l'Unité de
Gestion du Programme FAST-TRACK INITIATIVE/FCB logé au Ministère
des Enseignements maternel et primaire à Porto-Novo.
Notre stage a débuté par la prise de contact
avec le personnel de l'UGP à divers niveaux. Nous avons ensuite parcouru
les différents services pour mieux s'imprégner des
réalités. Cela nous a permis de prendre connaissance de la
méthode de fonctionnement de l'UGP en général et de chaque
service en particulier.
En effet, au vue des nombreuses attributions de cette
Unité de gestion, son système de suivi-évaluation a
particulièrement retenu notre attention surtout que, pour évaluer
les plans d'action annuels budgétaires, exercice capital dans le
management d'un projet de si grande importance pour notre système
éducatif, l'UGP a pour critères :
· S'assurer de la conformité des objectifs du PAAB
avec ceux du plan décennal de l'éducation;
· S'assurer de la conformité des stratégies
de mise en oeuvre avec celles de la lettre de politique éducative;
· S'assurer de la conformité des flux
d'élèves de chaque sous secteur avec le cadrage
budgétaire;
· la conformité des budgets d'investissement et de
fonctionnement du projet de PAAB pour le secteur de l'éducation avec le
budget total prévu dans le cadre du plan décennal pour
l'année considérée.
Mais le constat est que :
· le système de collecte et de traitement des
informations ne permet pas de renseigner les indicateurs liés aux
objectifs de développement qui sont des indicateurs globaux du
secteur ;
· les indicateurs devant permettre de mesurer l'atteinte
des résultats du programme sont des indicateurs d'activités et
qui ne renseignent pas sur les efforts fournis avant l'exécution
proprement dite de l'activité ;
· les gestionnaires de crédits n'ont pas la
culture de la gestion axée sur les résultats. En effet, les
indicateurs ne sont pas renseignés systématiquement après
l'exécution des activités.
CHAPITREII : REVUE DE
LITTERATURE, HYPOTHESES DE RECHERCHE
ET METHODOLOGIE
Le suivi-évaluation a fait l'objet de nombreuses
études compte tenu de son importance dans le management des projets et
programmes. Dans ce chapitre, nous allons passer en revue quelques unes de ces
études d'une part, nous énoncerons d'autre part, des
hypothèses relatives à notre étude ainsi que la
méthodologie à suivre.
I. REVUE DE LITTERATURE, ET
HYPOTHESES DE RECHERCHE.
I.1. REVUE DE LITTERATURE
I.1.1. CLARIFICATION DE
QUELQUES CONCEPTS.
La présente revue de littérature portera sur les
concepts suivants :
Projet, Programme, Suivi, Evaluation, Suivie-Evaluation,
Système de suivi-évaluation et indicateurs de performance.
v Projet
Pour Jolivet (2003), le mot
projet a deux sens différents : le chemin (l'action de projeter =
jeter en avant) et le point d'arrivé (l'objet du projet, par exemple, le
produit).
Le chemin : Un chemin se définit comme une
démarche spécifique, qui permet de structurer par étapes
successives une réalité à venir incertaine.
L'objet : Un projet c'est un investissement
(matériel et/ou immatériel) destiné à créer
plus de valeur pour l'entreprise, le client, les acteurs projets et autres
parties prenantes, tant sur le plan économique, technique que humain.
Selon le groupe canadien MDS (2008), un projet est un ensemble
d'activités interdépendantes menant à la
réalisation d'un produit ou d'un produit extrant tangible ou
intangible.
Le guide de l'analyse coût-avantages (fonds
structurels-FEDER, Fonds de cohésion et ISPA) des projets
d'investissement (2003), donne la définition suivante du projet :
« activité d'investissement pour laquelle des ressources sont
dépensées (les coûts) en vue de créer des actifs
permettant de produire des avantages durant une période de temps
prolongée, et possédant logiquement une unité de
programmation, de financement et de mise en oeuvre. Un projet constitue donc
une activité définie, avec un point de départ et un point
d'arrivée spécifique, visant à atteindre un objectif
précis. On peut également l'envisager comme le plus petit
élément opérationnel préparé et mis en
oeuvre comme entité distincte dans un plan ou programme national. Un
projet peut produire des avantages pouvant être évalués en
termes monétaires ou il peut produire des avantages
intangible ».
v Programme
Le guide de l'analyse coûts-avantages (Fonds
structurels-FEDER, Fonds de cohésion et ISPA) des projets
d'investissement (203), décrit le programme en ces
termes : « série coordonnée de projets
différents dont le cadre politique, l'objectif, le budget et les
délais sont clairement définis ».
Selon le groupe canadien MDS (2008), un programme est un
ensemble de projets dont les buts convergent vers un objectif global commun.
Bien que les termes « suivi et
évaluation » tendent à être utilisés
ensemble, comme s'il ne s'agissait que d'une seule et même chose, le
suivi et l'évaluation sont en fait deux séries bien distinctes
organisationnelles, reliées, mais non identiques.
v Suivi
Selon le rapport final présenté sur la
stratégie de suivi-évaluation des projets et programmes de
développement par le Ministère de l'Economie et des Finances du
Burkina-Faso (2009), le suivi est l'examen quotidien de routine des
activités en cours d'exécution. Il est un processus continu par
lequel les responsables et le personnel vérifient les différentes
parties, étapes et tout le processus. Il fait partie intégrante
de l'exécution et de la gestion des Projets et Programmes. Il vise
à répondre aux questions suivantes :
ü Du point de vue du processus général, le
plan de travail et le budget sont-ils suivis ?
ü Existe-t-il une bonne collaboration avec d'autres
organisations et les communautés cibles ? Le personnel assume-t-il
de manière efficace ses fonctions et responsabilités ?
ü Au titre de chaque étape du processus : les
activités se déroulent-elles conformément au plan de
travail ? Quels sont les problèmes rencontrés ?
Certaines hypothèses émises s'avèrent-elles fausses ?
Le suivi montre l'évidence et fournit l'information qui
permet de prendre les bonnes décisions dans la gestion d'un projet ou
programme. Il aide à ajuster, faire de nouveaux développements et
à faire tous les changements nécessaires dans le plan et le
budget.
Il vise à détecter les problèmes qui
pourraient entacher la bonne réalisation des Projets et Programmes et de
prendre à temps des décisions qui s'imposent pour la
réalisation des Projets et Programmes et de prendre à temps des
décisions qui s'imposent pour apporter des corrections.
Le suivi se défini également comme un processus
continu de collecte systématique d'informations pour fournir aux
gestionnaires et aux parties prenantes d'une action de développement en
cours, des éléments sur les progrès
réalisés, les objectifs atteints et l'utilisation des ressources,
(OCDE, 2002).
v L'évaluation :
L'évaluation est une activité périodique
qui consiste à mener des investigations approfondies sur l'état
de la mise en oeuvre du projet/programme pour apprécier le niveau de
réalisation des résultats et des objectifs. Elle signifie
l'analyse des informations recueillies au cours du processus du suivi et leur
appréciation au regard des objectifs poursuivis. L'évaluation est
l'examen périodique, de la performance et du succès en cours ou
achevé d'un projet/programme/plan.
Il s'agit d'un exercice de durée limitée qui
fait apparaître les effets sur la société, le groupe cible
bénéficiaire, l'environnement ou l'économie locale et/ou
nationale. (Rapport final présenté sur la stratégie de
suivi-évaluation des projets et programmes de développement par
le Ministère de l'Economie et des Finances du Burkina-Faso, 2009).
Le groupe de travail sur l'évaluation de l'aide au
développement CAD décrit l'évaluation en ces termes :
« Appréciation systématique et objective d'un projet,
d'un programme ou d'une politique, en cours ou terminé, de sa
conception, de sa mise en oeuvre et de ses résultats. »
L'évaluation offre essentiellement la possibilité de
découvrir ce qui marche bien ou non et ce qu'il faut améliorer.
Elle est l'occasion de faire preuve d'honnêteté et
d'objectivité en présentant des résultats valables,
équilibrés et exacts se fondant sur des faits concrets.
Les analystes des projets, mettent souvent l'accent sur quatre
types d'évaluation que sont :
Ø évaluation ex ante :
évaluation préalable effectuée en vue de la
décision de financement. Elle sert à concevoir le projet de la
manière la plus cohérente et pertinente possible, fournit la base
nécessaire pour la surveillance et les évaluations
ultérieures et permet de s'assurer, dans toute la mesure du possible,
que les objectifs sont qualifiés;
Ø évaluation ex post :
évaluation effectuée un certain temps après la
réalisation du projet. Elle a pour objet de vérifier l'impact
effectif par comparaison avec les objectifs globaux initiaux.
Ø évaluation finale :
évaluation effectuée immédiatement après
la réalisation du projet. Elle sert à établir si, et dans
quelle mesure, les résultats attendus ont été atteints et
quels ont été les facteurs de succès ou d'échec;
Ø évaluation in itinere
(évaluation chemin faisant) : évaluation
effectuée de manière concomitante à la réalisation
du projet en vue de permettre une éventuelle réorientation. Elle
concerne principalement les premières réalisations et premiers
résultats permettant un jugement initial sur la qualité de la
mise en oeuvre.
L'évaluation est également une
appréciation systématique et objective d'un projet, d'un
programme ou d'une politique, en cours ou terminé, de sa conception, de
sa mise en oeuvre et de ses résultats. Son but est de déterminer
la pertinence et l'accomplissement des objectifs, l'efficience en
matière d'atteinte des résultats, l'efficacité, l'impact
et la durabilité.
Une évaluation devrait fournir des informations
crédibles et utiles d'intégrer les leçons de
l'expérience dans le processus de décision des
bénéficiaires et des bailleurs de fonds. (OCDE, 2002).
Tableau I : différences entre suivi et
évaluation.
SUIVI
|
EVALUATION
|
ü Continu ou périodique
ü Objectifs du programme pris tel qu'indiqué
ü On assume que les indicateurs de progrès
prédéfinis sont appropriés
ü Suivi des progrès contre un petit nombre
d'indicateurs prédéfinis
ü Focus sur les résultats espérés
ü Méthodes quantitatives
ü Données recueillies de manière
routinière
ü Ne répond pas aux questions causales
ü Habituellement une fonction de gestion interne
|
ü Episodique, ad hoc
ü Objectifs du programme sont évalués en
relation avec les objectifs de haut niveau ou le problème de
développement à résoudre
ü Validité et pertinence des indicateurs
prédéfinis ouverts à la discussion
ü Identifie les résultats attendus et inattendus
ü Méthodes qualitatives et quantitatives
ü Sources de données multiples
ü Répond aux questions causales
ü Souvent effectue par les évaluateurs externes et
souvent initiée par des agents externes
|
Source : traduit du manuel
d'évaluation SIDA, IDEA International 2009
v Le Suivi-Evaluation
C'est la combinaison du suivi et de l'évaluation qui
permet d'obtenir les informations requises et de conduire la réflexion
critique nécessaire à la bonne gestion du projet/programme,
à la satisfaction des obligations de recevabilité (vers le haut
et vers le bas).
Le suivi et l'évaluation différent mais ils sont
étroitement liés. Ils sont d'importance égale et se
renforcent mutuellement. En utilisant certains indicateurs, le suivi peut
fournit des données quantitatives utiles aux activités
d'évaluation.
L'évaluation soutient également le suivi. Elle
peut être source d'enregistrements pour la mise en oeuvre de la fonction
« Suivi ». Quand, par exemple, il faut prononcer un
jugement final sur l'impact, la durabilité des résultats ou la
contribution d'une intervention au renforcement des capacités, le
facteur temps oblige à mener une évaluation. Il faut en effet
qu'un certain délai s'écoule avant de pouvoir observer un
ensemble suffisant de résultats et les attribuer à cette
intervention.
La relation entre suivi et évaluation est avant tout,
interactive. Aucune des deux fonctions ne doit être entreprise en tant
que substitut de l'autre.
L'Institut Panos Paris (2010), présente le cycle de
projet que voici.
Schéma N°1 : Le cycle de
projet.
Comme le montre le schéma I, le processus de
suivi-évaluation fait parti du cycle de projet.
CYCLE DE PROJET
Identification
Conception
Validation
Formulation
Suivi
Evaluation
Mise
En
OEuvre
Du projet
Financement externe/interne
Source : l'Institut Panos Paris, 2010
Les actions de suivi et d'évaluation s'imbriquent dans
un cycle permettant une amélioration permanente des pratiques de
l'organisation. (ww.panosparis.org.)
Source : l'institut Panos Paris, 2010.
Pour Degbeko (2007), le système de
Suivi-Evaluation peut être défini comme un ensemble
intégré qui englobe les processus de planification, de collecte
systématique de données, d'analyse, d'exploitation, de
synthèse, et de circulation de l'information, et qui prévoit les
moyens et les compétences nécessaires pour mettre en oeuvre le
système en vue d'améliorer la base de prise de décision
dans le cadre de la gestion et la mise en oeuvre du projet ou de la
capitalisation de ses expériences.
v Indicateurs de performance
Ø Faits, mesures, quantités, opinions ou
perceptions qui aident à mesurer les changements survenus ou
dérivés en relation avec les objectifs.
Ø Quantitatifs ou qualitatifs :
· qualitatifs (perception). Exemple : qualité
de niveau de satisfaction,
· quantitatifs (mesure ordinale ou cardinale d'une ou
plusieurs variable ?
Mesure absolue (ex : intrants, produits) ou relatives
(ex : ratios produit/intrant).www2.idea international.org/survey/
I.1.2. SYNTHESE DES
CONTRIBUTIONS ANTERIEURES
Le suivie-évaluation a été abordé
par des auteurs sous plusieurs formes. Il est à noter que cette
synthèse a été réalisée en se
référant aux apports de certains de ses auteurs.
Le Programme des Nation Unies pour le Développement
PNUD (2004), a abordé les composantes sur lesquelles un système
de planification, de suivi et d'évaluation devrait s'appuyer pour
être performant. Ces composantes sont :
ü l'existence d'une unité de suivi et
d'évaluation ou de personnes désignées ayant les
compétences techniques requises et responsables de Suivi-Evaluation;
ü la promotion de partenariats;
ü le budget de Suivi-Evaluation propre à
satisfaire les besoins;
ü les directives et une orientation claires en
matière de Suivi-Evaluation;
ü les résultats et cibles bien définis pour
les programmes nationaux ;
ü une série d'indicateurs;
ü des mécanismes de collecte, d'analyse et de
diffusion de données;
ü des examens et évaluations de la
réalisation des résultats du programme;
ü une base de données centralisée;
ü des rapports d'activités sur les programmes;
ü des réunions régulières permettant
aux parties prenantes d'examiner les données sur les indicateurs, les
résultats de la recherche opérationnelle et les conclusions des
évaluations.
Il a par ailleurs précisé que
l'évaluation n'est pas seulement une technique, mais elle est une
culture qui a son langage, ses valeurs, ses normes et ses pratiques. De plus,
elle revêt une dimension politique dont il convient de prendre en
considération tout au long du processus.
Pour Buttrick (2004), le renforcement des capacités des
organisations par la création d'un entourage propice, la mise en place
de ressources humaines qualifiées et de ressources financières
adéquates sont à la base d'un bon mécanisme de suivi.
Gueneau (1984), met en exergue l'importance du suivi au niveau
des projets de développement, pour lui le manque de formation et la
concentration des responsables qui fait reposer le projet sur peu d'individus
sont parmi tant d'autres des facteurs qui bloquent les projets dans la phase de
suivi.
Selon Arnould et Renaud (2008), le point d'avancement des
tâches et des travaux se repose sur la phase de suivi afin de s'assurer
de la cohérence entre les dates prévues par le planning et les
dates réelles de réalisation. Deux techniques sont
utilisées pour l'avancement des travaux selon eux. Ils distinguent en
premier lieu la méthode de la ligne isochrone ou le réseau PERT
puis par la suite la méthode de la ligne référence ou le
planning de GANT inventé par Monsieur GANT au début des
années 1900. Ce diagramme est constitué d'un système
d'axes cartésien qui représente le temps en abscisse et, en
ordonnée, les tâches à accomplir ou phases du projet. Ce
diagramme est clair, simple et compréhensible. Il est davantage
utilisé quand on est en présence de plus d'une vingtaine de
tâches. Il permet : d'avoir une idée sur la mesure de
l'état d'avancement du projet, de contrôler les coûts et la
qualité du produit obtenu.
Le PERT visualise à une date donnée,
l'état d'avancement du projet et précise si une tâche a
commencé en avance ou en retard. Sa particularité est qu'il
utilise trois évaluations pour la durée de chaque activité
à savoir : une durée optimiste, une durée pessimiste
et une durée probable. Ses auteurs retiennent que le PERT permet une
évaluation probabiliste de la durée normale estimée.
Amoussou-Guenou(2007), pense que le recrutement de personnel
en nombre suffisant et qualifié par la pérennisation du capital
technologique c'est-à-dire le savoir et le savoir faire sont des
conditions sine qua non pour rendre performant le système de
suivi-évaluation.
Garrabe (1992), a identifié des types d'erreurs et des
classes de défaillances des projets. Il a distingué quatre types
de cas de figure différents qui sont représentés sous
forme de tableau ci-après:
Tableau 2 : Identification des types
d'erreur et des classes de défaillance.
ERREUR
|
NON ERREUR
|
DEFAILLANCE
|
RETARD
|
EFFET PREVISIBLE
|
NON DEFAILLANCE
|
EFFET ECHEC
|
1
|
4
|
|
|
EFFET ANNULE OU COMPENSE
|
2
|
3
|
EFFET DE PERTINENCE
|
|
|
Source : Michel Garrabe, page 6 (1990)
Le concept d'erreur est identifié à son sens
commun, celui de mauvaise interprétation de la réalité en
présence d'une information disponible ou potentielle.
· Cas N°1 : Il représente une situation
"normale" dans laquelle les erreurs, qui ont pu être commises sont
sanctionnées par la défaillance du projet. Il a distingué
successivement deux types d'effet différents, eux-mêmes sous
divisés en deux.
Ø Les Effets retard qui
caractérisent un certain nombre de projets qui sont
différés, soit au moment de leur démarrage, soit au cours
de leur fonctionnement, il est toujours possible d'opérer des sous
distinctions plus fines (sous classes d'effets retard fonctionnement) si le
raffinement est nécessaire.
Ø Les Effets échec. Ici encore
une précision s'impose. Est considéré comme en situation
d'échec tout projet dont au moins un objectif explicite important n'est
pas atteint. L'on peut distinguer deux catégories d'effets échec.
Les effets échec réversible et les effets échec
irréversible. Le cas d'un projet en situation d'échec
réversible correspond à un projet défaillant ne
satisfaisant pas un (des) objectifs de façon momentanée. La
situation d'échec irréversible, présente plus de
conséquences.
Ainsi il distingue trois situations, le cas où
l'échec conduit à l'abandon du projet, le cas de
la révision de ses objectifs et le cas du
détour de projet. Dans ce dernier cas le projet est
classé défaillant bien que son détour puisse le conduire
à enregistrer des résultats positifs. Ce cas d'échec est
assez fréquent, et il est même contesté parfois de
considérer détour comme un échec.
· CAS N°2 : Il représente une situation
souvent ignorée qui est pourtant préoccupante. Il s'agit du cas
d'une erreur commise à un certain niveau, mais qui ne traduit pas dans
le cycle du projet par une défaillance de celui-ci.
Les raisons qui peuvent expliquer ce phénomène
tiennent souvent à un hasard favorable qui annule ou compense
l'effet retard ou l'effet échec qui devrait normalement
apparaitre.
· CAS N°3 : La situation qui
correspond à ce cas est la situation de référence. Aucune
erreur n'ayant été commise il n'y a pas de conséquence
défavorable pour le projet.
Une telle situation est-elle possible compte tenu de la
qualité et de la quantité d'information (par rapport à son
coût) dont on dispose généralement ?
L'effet de pertinence qui résulte de cette situation
reste un objectif difficile. Cependant une hiérarchie des erreurs
observées peut être proposée et donc il n'est pas
exclu de tendre vers ce point de maximum de pertinence en développant
des outils permettant de sécuriser la phase d'identification-conception
en particulier.
· CAS N°4 : C'est le cas le plus "injuste", au
sens où, le type de défaillance (effet imprévisible), ne
résulte pas d'une erreur mais apparait comme liée à
l'impossibilité de probabiliser les évènements futurs.
I.1.3. IDENTIFICATION DES
SOURCES DE DEFAILLANCE
Michel GARRABE vient de mettre l'accent sur
une source de défaillance, l'incertitude totale. Il existe en fait deux
autres sources de défaillance qu'il a pu rencontrer : la faute
technique caractérisée ou faute
"professionnelle" qui peut relever de la simple
défaillance humaine d'exécution, ou de la faute "volontaire",
enfin l'erreur sur les variables lors de la phase
d'identification-conception.
§ En ce qui concerne la faute professionnelle,
il a observé qu'elle pouvait être soit volontaire soit
involontaire. Dans le premier cas de figure il trouve tout un ensemble de
comportements nuisibles au projet, qui vont de la négligence volontaire
à la corruption caractérisée. Elles constituent
probablement une source non négligeable de défaillance même
s'il n'existe que peu d'études sur cette question par nature avare en
informations utilisables.
Relèvent par exemple de la négligence volontaire
les cas de choix de transfert de techniques, pariant sur la capacité
d'adaptation des individus. La faute involontaire existe également,
c'est une source de défaillance qui est très rependue et peu
avoir les conséquences les plus graves suivant les
responsabilités de celui qui la commet.
§ L'erreur sur les variables lors de la phase
d'identification ou de la phase de conception, peut être de trois
sortes.
ü La non saisi de variables, qui constitue un cas
fréquent d'insuffisance dans les phases préparatoires du
projet.
ü La mauvaise estimation de variable observée.
Les conséquences ont évidemment un effet retard
dans le meilleur des cas, un effet échec le plus souvent.
ü La mauvaise utilisation de variables saisies.
Il peut s'agir d'une sous ou d'une surestimation non pas de la
variable elle-même mais de l'importance qu'on lui accorde.
I.1.4. IDENTIFICATION DES
CAUSES PRINCIPALES DE DEFAILLANCE.
Il a pu observer trois causes fondamentales de
défaillance. Chacune d'elles présentant deux
modalités : l'incompétence, la nature des hypothèses
retenues, la situation de l'information.
ü L'incompétence.
On peut la repérer au niveau de l'élaboration et
de l'exécution dans tous les secteurs de responsabilité.
Il y a beaucoup d'explication à l'incompétence
des acteurs. Leur mode de formation, leur mode de recrutement, le glissement
des fonctions qui sont les leurs, sont des raisons majeures.
ü La nature des hypothèses
retenues.
Dans la phase d'identification le nombre des hypothèses
implicites est parfois considérable, de nombreuses raisons peuvent
être invoquées pour expliquer en particulier l'erreur sur les
hypothèses implicites. Le temps d'investigation insuffisant, les
préjugés d'expérience, l'information fausse etc.
ü La situation de l'information
La qualité et la quantité d'informations
disponibles à toutes les phases du cycle du projet sont les conditions
non suffisantes, mais nécessaires à sa mise en oeuvre et à
son suivi.
L'observation montre de plus, qu'un problème important
concernant l'information est celui de son organisation. Le fonctionnement d'un
projet génère une grande quantité d'informations qui ne
sont pas mises à disposition la plus part du temps.
Il est d'ailleurs probable que la question pertinente du point
de vue de l'information est aujourd'hui celle de sa gestion plus que celle de
sa collecte.
En ce qui concerne les causes de défaillance
observées deux aspects peuvent être soulignés :
Le manque d'information, et les fausses informations.
I.1.5. IDENTIFICATION DES
NIVEAUS DE DEFAILLANCE.
Le niveau observable de la défaillance est toujours
celui de l'exécution et du fonctionnement. Cependant la recherche du
niveau initial de l'erreur est importante pour comprendre le mécanisme
de l'échec et envisager des solutions. La quête de celui-ci nous a
conduit à observer que tous les stades du projet précédant
sa défaillance, pouvaient être concernés.
Cependant beaucoup des dysfonctionnements qui apparaissent ont
pour cause première une mauvaise identification. Cette phase constitue
donc souvent le niveau réel d'erreur initiale.
Celle-ci pouvant être à son tour la cause
d'autres erreurs. Cette "chaine" des erreurs pose un problème
délicat d'identification de la cause initiale que nous avons
rencontré dans l'application de cette méthode.
Nous avons pu repérer plus particulièrement six
sous niveaux réels d'erreur dans le niveau identification.
ü Le niveau de l'identification des
caractéristiques du groupe cible.
ü Le niveau de l'identification du secteur productif.
ü Le niveau de l'identification des
caractéristiques de l'environnement productif.
ü Le niveau de l'identification des objectifs et des
caractéristiques du projet.
ü Le niveau de l'identification des capacités
d'adaptation du projet.
ü Le niveau de l'identification des moyens
nécessaires.
Naturellement le fait que ce niveau soit
particulièrement à celui de l'erreur initiale, ne signifie pas
que des fautes de conception d'exécution et de Contrôle n'existent
pas.
En ce qui concerne l'erreur au niveau de la conception, il
semble que le niveau pertinent de l'erreur qui l'explique reste le plus souvent
celui d'une mauvaise identification.
Selon le groupe canadien MDS (2008), involontaire, le
Suivi-Evaluation peut être voué à l'échec dès
la conception initiale du projet. C'est le cas par exemple, si le budget
prévu est trop limité, si le temps et les compétences
alloués au Suivi-Evaluation pendant la phase de démarrage sont
insuffisants ou si la conception du projet n'est pas assez souple pour
permettre au système de Suivi-Evaluation d'influencer la
stratégie pendant la mise en oeuvre.
Dans Gret-coopérer aujourd'hui n°47, "Les tableaux
logiques simplifiés 2 " : Des outils pour programmer, suivre,
évaluer et présenter ses projets le Groupe de recherche et
d'échanges technologiques a montré que les dispositifs de suivi
et d'évaluation des projets sont des systèmes d'information qui
répondent à trois types d'objectifs :
ü De pilotage : ils
éclairent les décisions à prendre pour la bonne marche de
l'intervention et ses éventuelles suites et prolongations.
ü D'information : ils facilitent
les communications au sein des projets et entre ceux-ci et leur
résultats et de leur impact.
ü D'apprentissage : ils permettent
aux différents acteurs du projet d'en tirer les leçons.
Pour ce fait, ces dispositifs collectent, traitent, puis
diffusent des informations auprès d'acteurs impliqués à
différents titres par la mise en oeuvre de l'intervention.
La qualité de ces dispositifs ne dépend donc pas
seulement de celle des informations qu'ils produisent ou collectent et
traitent. Elle se mesure aussi à l'utilisation effective de ces
dernières dans des processus de décision, d'information, ou
d'apprentissage. Elle se joue en particulier dans le raccordement entre un
système d'information et des dispositifs de pilotage et de direction.
Les décisions qui contribuent à la
réussite d'un projet sont à des échelons et à des
rythmes différents :
ü à des rythmes cours et pour l'essentiel au
niveau des équipes et des acteurs « de
terrain » ;
ü à des rythmes intermédiaires (du mois au
semestre) au niveau d'instances de direction et de coordination
opérationnelle ;
ü à des rythmes intermédiaires (du mois au
semestre) au niveau d'instances de pilotage ;
ü enfin des décisions stratégiques
(ajustements, réorientations, suites à donner) sont prises par
les structures maîtresses d'ouvrage en fin de phase (deux à trois
ans) ... ou en cas de crises imprévues.
Ces différents niveaux traitent donc de questions de
natures différentes, opérationnelles ou stratégiques, dont
les objets évoluent au fur et à mesure du déroulement d'un
projet et des évolutions de son contexte.
Les informations issues des systèmes de
suivi-évaluation sont donc destinées à des interlocuteurs
différents, aux attentes constatées, et aux grilles de lecture
dissemblables.
Les dispositifs de suivi et d'évaluation des projets ne
devaient pas être conçus indépendamment de leurs
dispositifs de pilotage et de coordination.
La plupart des agences de développement
apprécient la qualité des projets de développement en
déclinant six critères généraux : la
pertinence, la cohérence, l'efficacité, l'impact et la
viabilité. Ces six critères structurent à la fois la
conception des dispositifs de suivi-évaluation et la préparation
des évaluations. On peut en résumer les définitions comme
suit :
ü la pertinence examine
l'adéquation entre les objectifs d'un projet et les
spécificités de la situation sur laquelle il se propose d'agir.
Ces objectifs sont-ils « intelligents » au regard du
contexte de l'action ?
ü la cohérence s'interroge sur la
stratégie et les méthodes : les moyens, activités,
résultats attendus vont-ils permettre d'atteindre les objectifs
visés ? Sont-ils cohérents les uns avec les autres
(cohérence interne) ? Sont-ils adaptés au
contexte du projet (cohérence externe) ?
ü l'efficience s'intéresse
à l'optimisation des moyens mobilisés par le projet, et donc en
général, aux rapports coûts/efficacité de ses
réalisations (infrastructures ou services).
ü L'efficacité concerne les
réalisations effectives du projet, en comparaison de celles qui
étaient initialement prévues, et/ou appréciés au
regard des objectifs auxquels elles devaient contribuer.
ü La mesure de l'impact est celle des
effets directs, indirects et induits des résultats du projet.
ü La viabilité (la durabilité ou la
reproductibilité) s'attache aux effets à long terme du projet et
à la plus ou moins grande pérennité de ses
résultats et de ses effets .
Pour Adikpeto(2008), il n'existe pas une définition
standard du suivi-évaluation. Toute fois, il souligne que
l'évaluation contribue à améliorer l'efficacité des
programmes et des politiques en fournissant des informations en retour pendant
toute la duré de l'intervention.
Degny(2010) rapporte qu'en 2009, la Conférence
internationale sur l'économie et l'administration, organisée
à la faculté d'administration et de business, Université
de Bucarest, Roumanies, s'est appesantie sur les causes du retard dans
l'industrie de construction en Lybie. Elle a dégagé les causes du
retard en un certains nombre de points parmi lesquels nous pouvons citer :
ü la mauvaise planification;
ü le manque de communication efficace;
ü la période d'approvisionnement en
matériaux et matériels de travail;
ü le problème de trésorerie pendant le
déroulement des travaux;
ü la mauvaise gestion des fonds par l'entrepreneur;
ü l'augmentation des quantités;
ü le changement de site;
ü le changement de conception.
Cette conférence a également
préconisé des pistes pour éviter les retards :
ü une bonne planification du projet;
ü un paiement approprié;
ü un bon suivi des activités;
ü une anticipation des problèmes techniques et
financiers.
Dans la même optique, Bagoudou B. (2004), cité
par Degny à l'issue de ses recherches a précisé les
conditions qui favorisent la bonne exécution des projets à savoir
qu'il faut réaliser des activités en utilisant les ressources
disponibles pour atteindre des résultats prédéfinis d'une
part, et réaliser l'adéquation entre les caractéristiques
des produits obtenus après le processus de transformation des intrants
avec la description du produit souhaité ou les termes de
référence d'autre part.
Le séminaire sur la mise en oeuvre de la
gouvernance des projet/programmes d'investissements publics (2007), a
constaté que des difficultés subsistent malgré les mesures
prises par le gouvernement pour accroître le taux de décaissement
des projets. Le diagnostic général est que les résultats
des projets sont mitigés, aucun d'eux ne représentant un cas de
succès avéré. Les facteurs d'échec sont de
plusieurs ordres :
ü retard ou abandon des activités;
ü conciliation des procédures de gestion
financière et les exigences des bailleurs;
ü manque de cohérence dans les approches et les
exigences des bailleurs de fonds;
ü mise en place des cadres institutionnels
opérationnels pour la conception et l'exécution efficace des
projets;
ü amélioration des processus de planification et
du suivi-évaluation;
ü processus de planification insuffisant;
ü faiblesse de l'implication des
bénéficiaires;
ü planification non optimale avec trop de composantes
sans liens réels les unes avec les autres;
ü financements non bouclés;
ü Déficit de formation ou d'information par
rapport aux procédures et mécanismes de la dépense
publique. (Léon F. DEGNY)
I.2. HYPOTHESES DE RECHERCHE
Il s'agit des hypothèses et non des propositions de
recherches. Soulignons qu'une hypothèse établit le lien entre
variables et pour tester une hypothèse il faut une droite de
régression ou une corrélation. Mais dans le cas de notre
recherche, nous utiliserons des hypothèses que nous allons
vérifiés a base des calculs des fréquences pour cause de
manque de données numériques.
Ainsi de notre revue de littérature nous tirons les
hypothèses que sont :
ü le retard dans l'exécution du programme est
dû aux contraintes financières;
ü la non disponibilité des informations par
rapport aux taux d'exécutions physiques du programme est due à la
non production des rapports d'activités et à une insuffisance de
suivi des gestionnaires de crédits;
ü l'absence de suivi-évaluation rigoureux du
programme due à la non disponibilité des ressources
financières et à la qualité des ressources humaines.
II. METHODOLOGIE
II.1. COLLECTE DES DONNEES
Deux approches ont été mises en oeuvre pour la
collecte des données. L'approche qualitative et celle quantitative. La
première prend en compte l'entretien semi-directif et le guide
d'entretien et la seconde l'échantillonnage puis le questionnaire.
L'entretien semi-directif consiste à s'entretenir
directement avec les gestionnaires de crédits par rapport au cadre
général de suivi-évaluation du programme et les conditions
liées à cette gestion dans l'intention d'avoir un maximum
d'informations sur le système de suivi-évaluation dudit programme
afin de contribuer de façon efficace et efficiente à
l'amélioration de ce système. En outre l'échantillonnage
renseigne par rapport à la partie sur laquelle l'étude s'est
portée, c'est-à-dire les cadres questionnés sur
l'effectif total du personnel du programme. Enfin un questionnaire a
été soumis aux gestionnaires de crédits dans le but de
vérifier les causes obtenues au cours de l'entretien.
II.1.1. APPROCHE
QUALITATIVE
Nous présenterons ici l'entretien semi directif et le
guide de l'entretien.
II-1.1.1 Entretien semi directif
C'est la liste des thèmes sur la base desquels nous
avons interviewé une population cible. Ces entretiens ont permis
d'obtenir des informations utiles au démarrage de la recherche.
II-1.1.1 Le guide de l'entretien
Le guide d'entretien a été l'un de nos outils de
travail. Pour ce faire, un ensemble de questions (un questionnaire), selon le
besoin, a été conçu. Il a permis d'écouter les
intervenants dans le domaine et de connaître leurs
préoccupations.
II.1.2. APPROCHE
QUANTITATIVE
II-1.2.1 Echantillonnage
Sur la base des échanges et discussions avec les
responsables du programme FAST-TRACK, nous avons pu cibler les
différents acteurs qui y sont impliqués, capables de nous aider
à cerner les problèmes liés au fonctionnement du
système de suivi-évaluation. La population mère est
constituée des acteurs du programme et du personnel de la Direction de
la Programmation et de la Prospective.
L'échantillon a été choisi selon une
technique non probabiliste et principalement sur une technique par choix
raisonné car l'effectif de la population mère est très
faible et tout calcul probabiliste à l'instant ne peut donner un
résultat significatif. Compte tenu de l'orientation de nos recherches et
des objectifs à atteindre, nous recourrons à cette technique en
choisissant un échantillon de 22 personnes.
II-1.2.2 Questionnaire
Le questionnaire est un outil de collecte de données.
Dans le cadre de la collecte des données pour notre mémoire, nous
avons utilisé un questionnaire comportant des questions fermées
et ouvertes (voire annexe).
II.2. ANALYSE
II.2.1. APPROCHE
QUALITATIVE : ANALYSE DU CONTENU DU CORPUS.
Nous avons fait une analyse sur les différents aspects
ressortis lors des entretiens. Ce qui nous a permis de construire le tableau de
l'analyse SWOT. L'analyse Swot ou moff de humphrey
(1960) est une analyse qui décrit de façon
synthétique les caractéristiques intrinsèques aussi bien
du projet que du contexte dans lequel il est réalisé. Elle permet
de comparer différents scénarios. Elle met en évidence les
facteurs internes sur lesquels on peut s'appuyer (forces-strenghts) ou que l'on
doit compenser (faiblesses-Weaknesses) et les facteurs externes favorables
(opportunités-Opportunities) ou pour élucider les causes
réelles d'un phénomène qui crée l'insatisfaction.
Par la suite nous allons interpréter l'évolution des dotations et
engagements du programme FAST-TRACK.
II.2.2. APPROCHE
QUANTITATIVE : ANALYSE DESCRIPTIVE
Le traitement des données a consisté à
dépouiller le questionnaire, à analyser les données et les
informations reçues lors de l'administration du questionnaire. Les
données ont été traitées manuellement compte tenu
de la taille de la population enquêtée. Les résultats sont
chiffrés et comptabilisés en pourcentage (%) après le
dépouillement. Ces résultats nous ont permis de valider ou de
rejeter les hypothèses.
Pour un pourcentage supérieur à 50%,
l'hypothèse est validée et pour un pourcentage inférieur
à 50% l'hypothèse est rejetée.
CHAPITRE III :
PRESENTATION DES RESULTATS ET VERIFICATION DES HYPOTHESES DE RECHERCHE
Dans ce chapitre, nous présenterons les
résultats de l'enquête liée à la collecte des
données. Les données recueillies seront analysées
relativement en fonction des hypothèses définies. Nous
proposerons ensuite des solutions aux différents problèmes en
résolution afin de permettre un système de
suivi-évaluation efficace du programme FAST-TRACT.
I. PRESENTATION DES
RESULTATS
Nous présentons dans cette rubrique les
résultats obtenus lors de nos enquêtes et ceux issus du
questionnaire. Ainsi se présente le tableau qui suit :
Sur les colonnes, nous avons les questions et sur les lignes,
les réponses. Il faut souligner que les réponses ont
été regroupées par catégorie
numérotée de 1 à 5 Ces numéros représentent
les différentes réponses fournies par les
enquêtés.
THEMES
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Comment se fait le suivi-évaluation du programme
FAST-TRACK ?
|
Conformément au Plan de Travail Annuel (PTA) et le
bilan trimestriel du PTA
|
Rapprochement périodique de la DPP et de ses cadres
pour avoir une idée sur l'évolution du programme
|
Pas de suivi-évaluation
|
De façon interne et externe et périodique
conformément au plan d'action
|
Le suivi-évaluation se fait à distance
|
Appréciation du système de
suivi-évaluation du programme
|
Suivi-évaluation bâclé
|
Bon
|
Bien organisé mais faiblesse au niveau des acteurs. Peu
satisfaisant
|
Suivi-évaluation irrégulier
|
Bien organisé mais peu fonctionnel
|
Quels sont les outils de suivi ?
|
Document d'orientation du programme
|
Fiche trimestrielles
|
Pas de réponse
|
Outils et instruments de gestion axée sur les
résultats : Plan d'action ;budget programme
|
Rapports
|
Quels sont les outils d'évaluation ?
|
Document d'orientation du programme
|
Fiche trimestrielles
|
Pas de réponse
|
Différents rapports exigés par l'UGP
|
Document du programme, plan d'action, rapport et comptes
rendus périodiques des activités
|
Quels sont les indicateurs d'évaluation du
programme ?
|
Indicateurs de performance
|
Le nombre d'activités réalisées pour le
compte du programme
|
|
Les indicateurs de réussite des objectifs du
programme
|
Etape d'avancement des activités
|
Périodes de suivi-évaluation
|
Trimestrielles et annuelles
|
Trimestrielles
|
Varie selon la demande et les besoins
|
Pendant et après la mission de transfert de
compétence
|
Mi-parcours du déroulement du programme
|
Nombre de rapports d'avancement produits et leur
périodicité
|
Selon la demande de l'UGP et la DPP
|
Nous ne produisons pas de rapports d'avancement
|
Selon la demande des responsables
|
Une pluralité
|
Rare fois
|
Les rapports sont ils élaborés à
temps ?
|
non
|
non
|
non
|
Pas toujours
|
non
|
Causes et conséquences du retard dans
l'élaboration des rapports sur les activités du programme
|
Non disponibilité des informations, retard dans la
réalisation des activités
|
Non disponibilité des informations, retard dans la
réalisation des activités
|
Lourdeur administrative
|
Retard de financement, activité non achevée,
objectifs pas atteints
|
Mauvaise qualité des oeuvres
|
Difficultés dans la collecte ou le traitement des
informations
|
------
|
Non
|
Oui, au niveau des acteurs impliqués dans la
réalisation du programme
|
Manque de personnel qualifié, manque d'instrument de
communication
|
Informations reçues en retard
|
Montant total du programme
|
Inconnu
|
Ne sait pas
|
Ne sait pas
|
Inconnu
|
Inconnu
|
Les fonds sont ils débloqués à
temps ?
|
Non
|
Non
|
Pas toujours
|
Pas toujours
|
Non
|
Taux d'exécution physique et financière global
du programme
|
Inconnu
|
Inconnu
|
Inconnu
|
Inconnu
|
Inconnu
|
Causes du retard dans l'exécution du programme
|
Indisponibilité des ressources financières
|
Retard dans la mis à disposition des ressources
financières
|
Fermeture précoce du SIGFIF, lenteur administrative
|
lenteur administrative
|
Retard dans la mis à disposition des ressources
financières
|
Suggestions par rapport aux problèmes liés
à l'exécution du programme
|
Rendre disponible à temps les ressources
financières
|
Simplifier les procédures de décaissement
|
Impliquer tous les points focaux et alléger la
procédure administrative
|
Organiser souvent les ateliers d'information et de formation
au profit des acteurs du programme
|
Simplifier les procédures de décaissement
|
Recommandation pour une amélioration du système
de suivi-évaluation
|
Favoriser un meilleur suivi-évaluation du programme
|
Favoriser un meilleur suivi-évaluation du programme
|
Disponibilité des ressources financières
|
Disponibilité des indicateurs
|
Doter le programme de moyens adéquats
|
I.1. ANALYSE QUALITATIVE
Nous avons procédé à un diagnostic
stratégique du système de suivi-évaluation qui nous a
permis de réaliser le tableau de l'analyse SWOT qui est :
Tableau N°4 : Le SWOT (Succès,
Potentialité, Obstacle et Echec)
Force
ü La structure en charge du suivi-évaluation
regorge des compétences de formations diverses.
ü Les acteurs du système de
suivi-évaluation suivent des formations de renforcement de
capacité.
ü La structure en charge du suivi-évaluation
dispose des moyens requis
|
Opportunités
Le système de suivi-évaluation dispose de
certaines compétences qui peuvent oeuvrer pour son
amélioration.
|
Faiblesses
ü La lenteur dans le décaissement des fonds et la
non maîtrise de la plupart des gestionnaires de crédits des
procédures de dépenses publiques.
ü Faible disponibilité des ressources mises
à dispositions pour la réalisation des activités du
suivi-évaluation.
ü Lenteur administrative
ü Faible collaboration des directeurs techniques dans la
conduite des activités ;
ü Insuffisante diffusion des résultats des
missions de suivi des activités ;
ü Faible capacité de fonctionnement du
système de suivi-évaluation ;
ü Les gestionnaires de crédits ne comprennent pas
bien l'utilité de la base de données pour des fins de
suivi-évaluation.
|
Menaces
· Cadre institutionnel inadapté.
Différents ministères sont impliqués dans le programme et
disposent d'autres structures chargées également de la
planification stratégique, ce qui empêche le MEMP à travers
le programme FAST-TRACK de mettre en place les outils de planification
stratégiques qui seront opérationnels et évalués
à travers le système de suivi-évaluation. Ces outils sont
indispensables à la définition des outils de planification
opérationnelle du programme.
|
Source : notre étude de 2012
L'analyse des différents aspects budgétaires
lors des entretiens nous a permis de réaliser le tableau sur
l'évolution des dotations et engagements budgétaires relatifs
à ce programme de 2008 à 2010 :
Tableau N°5 : Point d'exécution
financière du Programme FAST-TRACK pour la période de 2008
à 2010
En millier de F CFA
ANNEES
|
2008
|
2009
|
2010
|
MONTANTS
|
PREVU
|
REALISE
|
PREVU
|
REALISE
|
PREVU
|
REALISE
|
18 786 739
|
655 957
|
24 880 847
|
26 138 096
|
20 365 409
|
14 844 665
|
TAUX DE REALISATION
|
|
3%
|
|
105%
|
|
75%
|
SOURCE : Rapport technique et financier du Programme
FAST-TRACK 2010, disponible à l'UGP-FTI/FCB à Porto-Novo.
A travers ce rapport, nous constatons que la dotation
budgétaire est de 18 786 739 000 milliard en 2008 et a
été consommé à 03,00%. L'année suivante, le
budget a été consommé à de 105% ; ensuite en
2010 le budget a été consommé à 73% ; les
gestionnaires de crédits dudit programme ne disposent donc pas d'une
bonne politique de consommation des crédits mis à leur
disposition. Ce qui explique la non disponibilité de crédits dont
ils ont fait cas.
I.2. ANALYSE QUANTITATIVE
Cette analyse se fera hypothèse par
hypothèse.
1.2.1- Résultats et Analyse relative au retard
dans l'exécution des projets.
Tableau N°6 : Avis sur le retard dans
l'exécution des projets.
Eléments de réponse
|
Effectif
|
Fréquence (%)
|
Indisponibilité des ressources financières
à temps.
|
09
|
90%
|
Qualité des ressources humaines
|
01
|
10%
|
Total
|
10
|
100%
|
Source : réalisé
à partir des données collectées.
Le tableau ci-dessus regroupe par élément de
réponse, l'appréciation des personnes interrogées. Son
observation montre que pour 90% de la population cible, le retard dans
l'exécution du programme est dû à l'indisponibilité
des ressources financières à temps et pour 10% à la
qualité des ressources humaines.
1.2.2- Résultats et analyse relative à la
non disponibilité de l'information par rapport aux taux
d'exécutions financières du programme.
Tableau N°7 : Résultats
liés à la disponibilité ou non des informations relatives
au taux d'exécutions financière du programme.
Eléments de réponse
|
Effectif
|
Fréquence
|
Inconnu
|
05
|
83,33%
|
Connu
|
01
|
16,67%
|
Total
|
06
|
100%
|
Source : réalisé
à partir des données collectées
Graphique N°3 : Résultats
liés à la disponibilité ou non des informations relatives
au taux d'exécution financière du programme.
83,33% des enquêtés ou gestionnaires de
crédits ont affirmé qu'ils ne maîtrisent pas les taux
d'exécutions financière du programme.
Tableau N°8 : Résultats
liés au taux d'exécutions physiques du programme
Eléments de réponse
|
Effectif
|
Fréquence
|
Inconnu
|
06
|
100%
|
Total
|
06
|
100%
|
Source : réalisé
à partir des données collectées
L'analyse des résultats d'enquête du tableau
N°8 nous révèle que 100%, soit la totalité des
gestionnaires de crédits (6) ne maîtrisent pas le taux
d'exécution physique global du programme. Il faut souligner que ces taux
sont calculés mais dans un délai relativement long par rapport
à la mise en oeuvre. Ce qui n'a pas permis aux enquêtés qui
sont censés maîtriser ces indicateurs d'en prendre connaissance
à temps.
Nous pouvons expliquer ces deux résultats par la non
production des rapports d'activités à temps. Nous avons
constaté que la plupart de ces responsables ne maîtrisent pas
l'affectation des pondérations aux activités du programme ni les
techniques de calcul des taux d'exécutions physiques et que les points
focaux ne sont pas impliqués à l'exécution ou à la
réalisation des tâches. Les avis au niveau de la population
enquêtée confirment la réalité de cette situation.
Ce qui montre qu'il y a un travail à faire dans ce sens.
I.3. RESULTATS ET ANALYSE
RELATIVE A L'ABSENCE DE SUIVI-EVALUATION RIGOUREUX DU PROGRAMME
Tableau N°9 : Avis sur l'absence de
suivi-évaluation rigoureux du programme FAST-TRACK
Eléments de réponse
|
Effectif
|
Fréquence
|
Manque de moyens financiers
|
01
|
16,67%
|
Qualité des ressources humaines
|
05
|
83,33%
|
Total
|
06
|
100%
|
Source : réalisé
à partir des données collectées
L'analyse des résultats d'enquête du tableau
N°9 nous révèle que, pour 83,33% l'absence de
suivi-évaluation rigoureux du programme FAST-TRACK est due à la
qualité des ressources humaines et 16,67% pour le manque de moyens
financiers. Nous pouvons expliquer ces deux résultats par la non
production à temps des rapports d'avancements, des bilans
d'évaluation qui permettent d'apprécier l'efficacité et
l'efficiente du programme et le manque de moyens financiers pour dynamiser le
suivi-évaluation dudit programme.
II. VERIFICATION DES
HYPOTHESES DE RECHERCHE
La vérification des hypothèses se fera
hypothèse par hypothèse.
II.1. VERIFICATION DE
L'HYPOTHESE N°1
D'après la présentation des résultats de
l'enquête 90% des personnes interrogées lient la cause du retard
dans l'exécution du programme à l'indisponibilité des
ressources financières. Puisque 90% de la population cible soutiennent
que le retard dans l'exécution du programme est du à
l'indisponibilité des ressources financières, il en
résulte que l'hypothèse N°1 est vérifiée.
II.2. VERIFICATION DE
L'HYPOTHESE N°2
La non disponibilité de l'information par rapport aux
taux d'exécutions physiques et financières au niveau du programme
est due à la non production des rapports d'activités et à
une insuffisance de suivi des équipes de gestion de crédits dans
une proportion de 100%, il en résulte que l'hypothèse n°2
est vérifiée.
II.3. VERIFICATION DE
L'HYPOTHESE N°3
L'absence de suivi-évaluation rigoureux du programme
est due à la qualité des ressources humaines dans une proportion
de 83,33%.
Il se trouve que l'hypothèse n°3 est
vérifiée.
III. SUGGESTIONS
Au regard des analyses faites, il apparaît opportun de
formuler quelques suggestions par rapport à chacun des problèmes
spécifiques dans le but de consolider les acquis et de corriger les
faiblesses relevées, limitant la mise en oeuvre efficace des
activités du suivi-évaluation. Nous suggérons les pistes
de solutions suivantes pour éviter cet état de chose.
· Suggestion par rapport au retard dans
l'exécution du programme
Pour remédier au retard dans l'exécution du
programme, il faut s'attaquer à la cause qui produit ce
phénomène. La cause est l'indisponibilité des ressources
financières. Il faut alors :
ü simplifier les procédures de
décaissement;
ü consolider l'autonomie du programme (que le
Coordonnateur National soit l'Ordonnateur des crédits dudit programme
par exemple);
ü alléger les procédures
administratives;
ü décaisser les fonds à temps.
· Suggestion par rapport à la non
disponibilité de l'information sur le niveau de l'exécution
physique ou le taux de réalisation physique
L'étude nous a révélé, que les
causes de la non disponibilité de l'information sur le taux de
réalisation physique sont dues à la non production à temps
des rapports d'activités et à une insuffisance de suivi de la
gestion des crédits. En effet, la plupart des gestionnaires de
crédits n'ont pas la qualification nécessaire pour exercer le
rôle de gestionnaire de crédits. Il faut alors une formation de
mise à niveau pour leur permettre de jouer pleinement le rôle qui
leur est confié. Il faut aussi :
ü tenir une séance de travail pour l'adoption de
la procédure de calcul du niveau des réalisations physiques ou du
taux d'exécution physique en tenant compte des prévisions
annuelles en volume.
ü redynamiser les points focaux.
ü impliquer les points focaux dans l'exécution ou
dans la réalisation des tâches.
ü favoriser la circulation des informations au niveau des
acteurs à travers les activités de monitoring.
ü renforcer régulièrement la
capacité des acteurs du programme
ü Renforcer en personnel qualifié et en
ressources financières et matériel la structure en charge, du
suivi-évaluation.
ü organiser des séances d'appropriation des
concepts afin de s'assurer que les gestionnaires de crédits comprennent
effectivement l'importance de leurs rôles.
· Suggestion par rapport à l'absence de
suivi-évaluation rigoureux du programme
L'absence de suivi-évaluation rigoureux a comme
causes principales l'inexistence de crédits appropriés et la
qualité des ressources humaines. Ainsi il faut :
ü mettre à la disposition du système de
suivi-évaluation les ressources financières
appropriées;
ü améliorer les conditions de travail des acteurs
du suivi-évaluation en mettant à leurs dispositions des moyens
financiers nécessaires au bon accomplissement de la mission;
ü organiser de manière fréquente des
séances de sensibilisation et de formation sur le
suivi-évaluation;
ü améliorer les conditions de travail du personnel
du programme;
ü poursuivre et approfondir le présent travail
pour que sa réalisation puisse apporter de manière
subséquente une contribution à la réalisation des
objectifs des différents ministères impliqués dans le
programme.
IV. DIFFICULTES/LIMITES
ü Difficultés
Pendant le stage, des difficultés ont été
rencontrées. Ces difficultés concernent pour l'essentiel, la
méfiance des acteurs du système de suivi-évaluation
surtout les points focaux, à donner des informations relatives à
leurs activités, la difficulté à retrouver les
informations.
Suivant la chronologie des choses, un questionnaire fut
lancé dans le but de recueillir des informations pour la suite de notre
rédaction. Ce questionnaire était destiné aux
gestionnaires des crédits des Ministères concernés par le
programme qui n'ont généralement pas eu le temps d'y
répondre, soit le gestionnaire est en mission, soit il est
permissionnaire ou il est occupé, ainsi dans la majorité des cas
nous fûmes reçus par les points focaux. Ces derniers aussi ne
détiennent pas assez d'informations sur le programme.
Il convient de signaler la légèreté avec
laquelle certains acteurs du programme exercent leur fonction. Cette situation
pose un autre problème en l'occurrence celui de la gestion des
ressources humaines dans l'Administration publique béninoise qu'il
convient d'élucider.
ü Limites
Pour la vérification des hypothèses, nous
devions établir des droites de régressions ou de
corrélations avec un test de Khi-deux à l'appui mais le cadre de
stage ne nous a pas permis de le faire puisque nous n'avons pas de
données numériques.
CONCLUSION GENERALE
Il est important de reconnaître que le
suivi-évaluation n'est pas une baguette magique qu'il suffit d'agiter
pour faire disparaître les problèmes , trouver le
remède ou opérer miraculeusement des changements sans fournir
beaucoup de travail dans le projet ou dans l'organisation.
Au terme de notre travail, nous avons constaté qu'il y
a :
ü un retard dans l'exécution du
programme ;
ü la non mise à disposition à temps
d'information par rapport aux taux d'exécution physique du programme;
ü le manque de rigueur dans le suivi et
l'évaluation du programme ;
Après la vérification des hypothèses, des
suggestions ont été formulées à l'endroit des
différents acteurs intervenant dans la mise en oeuvre du programme FAST
TRACK INITIATIVE /FCB. Ces suggestions ont été regroupées
en trois catégories conformément aux problèmes
spécifiques évoqués dans ce travail de recherche. Ce qui
permettra d'obtenir la totalité des effets attendus.
Le suivi-évaluation est l'une des solutions pour sortir
nos projets et programmes de la médiocrité qui caractérise
leur gestion il permettra de ce fait, d'améliorer l'image de marque de
notre pays auprès des partenaires techniques et financiers.
L'éducation étant un élément de base du
développement, les autorités en charge du programme FAST -TRACK
INTITIATIVE/FONDS COMMUNS BUDGETAIRES doivent impérativement renforcer
le système de suivi-évaluation de ce programme pour le bonheur de
toute la population béninoise. Elles devront surtout mettre l'accent sur
la qualité des ressources humaines qui anime cette cellule d'une part et
d'autre part, mettre les moyens adéquats à sa disposition.
La fonction du suivi-évaluation comme nous l'avons si
bien dit tout au long de ce travail, est capitale dans la mise en oeuvre
correcte de tout projet. Elle constitue l'un des maillons forts de la bonne
gouvernance des projets.
Pour terminer, nous voudrions convier tous les acteurs de
développement en général et ceux des pays en quête
du mieux être comme la plupart des pays africains à prendre
conscience de l'importance de cette fonction en vue de sortir les peuples
africains de leur précarité.
D'autres aspects de la gestion du programme FAST-TRACK
INITIATIVE/FONDS COMMUNS BUDGETAIRES peuvent être étudiés
pour parfaire la gestion dudit programme.
BIBLIOGRAPHIE
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attributions, organisation et fonctionnement du ministère des
enseignements Maternels et primaires
Arrêté interministériel
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manuel de procédures administratives, financières et comptable
relatif à la gestion du fonds commun budgétaire en faveur du
PDDSE.
Arrêté N°011/2008/MPDEAP/MAPLN/MEF/
CAB/DC/SGM/SP portant création, attributions, composition et
fonctionnement de l'unité de gestion du programme « EDUCATION
FOR ALL/FAST TRACK INITIATIVE/FONDS COMMUN BUDGETAIRE » FAST TRACK
/FCB
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retard accusé dans la conduite des travaux du projet de construction des
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FASEG/UAC.
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visitez le.
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francophonie.org(2010), « rapport final présenté sur la
stratégie de suivi-évaluation des projets et programmes de
développement », visitez le.
Disponible sur :
http://google.atcomet.com(2003),
« Le guide de l'analyse coûts-avantages des projets
d'investissements », visitez le.
ANNEXE
Table des matières
INTRODUCTION
GENERALE
3
I-
PROBLEMATIQUE
15
II- OBJECTIF
GENERAL
17
III- OBJECTIFS
SPECIFIQUES
17
IV- INTERET DE
L'ETUDE
17
CHAPITRE
I : CONTEXTE DE L'ETUDE
19
I- PRESENTATION DU
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET PRIMAIRE
20
I-1 ATTRIBUTIONS DU
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET PRIMAIRE
20
I-2 ORGANISATION DU
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS MATERNEL ET PRIMAIRE
22
II- PRESENTATION DE
LA DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DE LA PROSPECTIVE
24
II-1 ATTRIBUTIONS
DE LA DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DE LA PROSPECTIVE
24
II-2 ORGANISATION
DE LA DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DE LA PROSPECTIVE
25
III- PRESENTATION
DE L'UNITE DE GESTION DU PROGRAMME FAST-TRACK INITIATIVE/FCB
(UGP/FAST-TRACK)
26
III-1 ATTRIBUTIONS
DE L'UNITE DE GESTION DU PROGRAMME FAST-TRACK INITIATIVE/FCB
26
III-2 ORGANISATION
DE L'UNITE DE GESTION DU PROGRAMME FAST-TRACK INITIATIVE/FCB
(UGP/FAST-TRACK)
27
IV- ETAT DES
LIEUX
28
CHAPITREII :
REVUE DE LITTERATURE, HYPOTHESES DE RECHERCHE
30
ET
METHODOLOGIE
30
I- REVUE DE
LITTERATURE, ET HYPOTHESES DE RECHERCHE.
31
I-1 REVUE DE
LITTERATURE
31
I-1.1 CLARIFICATION
DE QUELQUES CONCEPTS.
31
I-1.2 SYNTHESE DES
CONTRIBUTIONS ANTERIEURES
37
I-1.3
IDENTIFICATION DES SOURCES DE DEFAILLANCE
42
I-1.4
IDENTIFICATION DES CAUSES PRINCIPALES DE DEFAILLANCE.
43
I-1.5
IDENTIFICATION DES NIVEAUS DE DEFAILLANCE.
44
I-2 HYPOTHESES DE
RECHERCHE
49
II-
METHODOLOGIE
50
II-1 COLLECTE DES
DONNEES
50
II-1.1 APPROCHE
QUALITATIVE
50
II-1.2 APPROCHE
QUANTITATIVE
51
II-2
ANALYSE
51
II-2.1 APPROCHE
QUALITATIVE : ANALYSE DU CONTENU DU CORPUS.
51
II-2.2 APPROCHE
QUANTITATIVE : ANALYSE DESCRIPTIVE
52
CHAPITRE
III : PRESENTATION DES RESULTATS ET VERIFICATION DES HYPOTHESES DE
RECHERCHE
53
I- PRESENTATION DES
RESULTATS
54
I-1 ANALYSE
QUALITATIVE
59
I-2 ANALYSE
QUANTITATIVE
61
I-3 RESULTATS ET
ANALYSE RELATIVE A L'ABSENCE DE SUIVI-EVALUATION RIGOUREUX DU
PROGRAMME
63
II- VERIFICATION
DES HYPOTHESES DE RECHERCHE
64
II-1 VERIFICATION
DE L'HYPOTHESE N°1
64
II-2 VERIFICATION
DE L'HYPOTHESE N°2
64
II-3 VERIFICATION
DE L'HYPOTHESE N°3
64
III-
SUGGESTIONS
65
IV-
DIFFICULTES/LIMITES
67
CONCLUSION
GENERALE
68
BIBLIOGRAPHIE
71
ANNEXE
73

* 1 Arrêté ANNEE
2008 N°011/MPDEAP/MEMP/MAPLN/MEF/CAB/DC/SGM/SP du 17avril 2008
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