WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etudes du processus entrepreneurial: modèle de creation d'une PME dans le contexte economique et social marocain

( Télécharger le fichier original )
par Souleyman Hamza Saloum
Université Moulay Ismael - Master Finance audit et controle de gestion 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Les libéralistes

Les 18éme siècle représentent le début de la révolution industrielle et du libre échange. Toutefois, les penseurs qui incarnent ce mouvement de libéralisme, notamment les anglais Adam Smith et David Ricardo resteront presque muets vis-à-vis du moteur de cette évolution des richesses qui est l'entrepreneur. Voyons d'une manière sommaire leur maigre apport un à un en nous basant sur les recherches de Sofie.B10(*).

Adam Smith avec la richesse des nations, sépare la fonction du capitaliste à celui du manager et affirme que le profit du capitaliste n'inclus pas les salaires de la direction. Mais il ne précise pas l'entrepreneur en tant que gestionnaire de l'entreprise et le capitalise celui qui apporte le capital nécessaire à la création de l'entreprise.

D. Ricardo pour sa part, reste aussi très discret à ce sujet. Comme Smith, il amalgame l'entrepreneur et le capitaliste mais pourtant c'est lui qui a jeté les bases de la théorie moderne de l'entrepreneur.

Nous pouvons aussi parler des Jean Stuart Mill sans que cette notion d'entreprenariat et de l'entrepreneur soient d'avantage élucidé. Mas c'est Jean Batiste Say, le classique français qui se distinguera des libéralistes. Il prolonge les analyses de Cantilion et de Turgo en citant les caractéristiques de l'entrepreneur. Pour lui, l'entrepreneur rassemble les caractéristiques suivantes formant le métier de l'entreprise :

· il agit pour son propre compte : il monte une affaire principalement dans un souci d'indépendance économique ;

· il intervient entre le travail d'exécution de l'ouvrier et le travail de chercheur. Ainsi, il distingue trois fonctions : les recherches du savant, l'application pour l'entrepreneur et l'exécution pour l'ouvrier.

· il est l'agent principal de la production. les autres fonctions étant aussi importantes, c'est l'entrepreneur qui les met en oeuvre, qui leur donne une impulsion utile, qui tire les valeurs...

· la production et l'application de la science et des « notions » qui concernent l'ensemble des besoins de l'homme. L'entrepreneur doit alors faire preuve de combinaison intellectuelle. Il s'agit d'apprécier les besoins physiques de l'homme mais aussi sa constitution morale. L'entrepreneur doit en effet « être doté par la providence, d'une capacité de jugement. Il juge le besoin et les moyens de les satisfaire. »

· l'entrepreneur organise, planifie la production et en supporte tout les risques ;

· les profils ne sont pas les fruits de spoliation car leurs réalisations dépend d'un grand nombre d'aléas que l'entrepreneur ne peut maitriser et en cas de faillite il supporte toute les conséquences.

En bref, pour lui, l'entrepreneur combine les services productifs naturels comme ceux de travail et de capital et doit connaitre l'état du marché. Il a la tête habituée au calcul pour qu'il puisse comparer les frais de production avec la valeur que les produits auront lorsqu'ils seront vendus. « Alors, pour surmonter les obstacles qui se dressent devant lui, l'entrepreneur ne doit s'en prendre à la routine, il doit sans cesse innover. Aussi, pour devenir entrepreneur, point besoin d'être fortuné, au contraire ! car le besoin constitue l'élément grâce auquel l'aventure entrepreneuriale prend forme. »

Pour clôturer, cette approche dominée par les libéralistes, nous devons évoquer les recherches de néo-libéralistes. Etonnement, chez eux comme notamment avec Marshall et Walras l'organisateur disparait dans le calcul mathématique. Une simple fonction de production définit l'entrepreneur. Il est donc représenté comme une sorte de boite noire qui combine les facteurs de productions (le capital et le travail). La fonction de l'entrepreneur est alors un service gratuit entre le travail de l'ouvrier (rémunéré par un salaire) et celui du capitaliste (rémunéré par les superprofits). Donc un simple gestionnaire qui peut être salarié voire même capitaliste à la fois.

Contrairement à ces néolibéralistes, Schumpeter, s'opposant à la théorie économique classique et aux théories de Marx, met en avant l'entrepreneur innovateur comme agent du changement dans une perspective dynamique dépassant les modèles statiques des économistes classiques. Reprenant les apports de ses prédécesseurs, il met en évidence la capacité créatrice et proactive de certains individus animés par d'autres motifs que la simple recherche de la richesse (Bouslikhane, 2011)11(*).

Il n'y a pas que le laisser faire chez les économistes. On constate aussi que dans le libéralisme, l'entrepreneur transforme son environnement. Mais par rapport à l'environnement, les autres économistes (les externalistes) ont effectivement traiter la question : l'entrepreneur est il un agent ou un agit ?

* 10 Sofie Boutlier, Dimitri Uzunidis (1995) « entrepreneur une analyse socio-économique » edition economica page 29

* 11 Aziz Bouslikhane (2011) « enseignement de l'entrepreneuriat : pour un regard paradigmatique autour du processus entrepreneurial », thèse de doctorat ès nouveau régime science de gestion université Nancy 2, pp 26

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault