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La fiscalité du commerce électronique

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par Maurice Didier MOTTO
Université Gaston Berger - Master II (pro) Droit du cyberespace africain 2009
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre analyse et aux différentes questions de savoir quel pourrait être l'impact de l'avènement du e-commerce sur la fiscalité, il apparait en toile de fond que la problématique essentielle tourne autour de la définition des mesures adéquates de fiscalisation optimale de ce nouveau mode d'échanges économiques.

En effet, Le commerce électronique est susceptible de constituer l'un des faits économiques majeurs du 21ème siècle. Les technologies de l'information et de la communication sur lesquelles repose ce nouveau moyen d'effectuer des opérations industrielles ou commerciales offrent des possibilités d'amélioration de la qualité de la vie et du bien-être économique à l'échelle mondiale. Le commerce électronique est à même de stimuler la croissance et l'emploi dans les pays industrialisés comme dans les pays émergents et les pays en développement.

Aussi, les autorités fiscales ont un rôle à jouer pour réaliser ce potentiel. Elles doivent instaurer un climat fiscal dans lequel le commerce électronique puisse être florissant, en tenant compte de l'obligation de disposer d'un système fiscal juste et prévisible qui fournisse les recettes requises pour combler les exigences légitimes des citoyens en matière de services fournis par l'Etat. Cela est d'autant plus important pour les pays africains que l'essentiel de leurs ressources budgétaires est basé sur les recettes fiscales.

A cet égard, il nous a été loisible tout au long de ce travail, de présenter la fiscalité du e-commerce telle qu'elle existe et telle qu'elle devrait s'ajuster à ce nouveau mode de commerce. Nous avons alors à cette occasion, constaté l'absence de législation fiscale appropriée à cet effet dans nos principaux centres d'études ; à savoir, la sous-région Afrique Centrale et le Cameroun.

Néanmoins, le recours au droit comparé nous a amené à comprendre que même si sous d'autres cieux, en Europe notamment, il existe une législation, il subsiste encore des difficultés à dégager un consensus global en matière de fiscalité du e-commerce, en témoignent les divergences de points de vue quant à l'appréhension de la notion d'établissement stable ou celles liées à la consécration du principe de taxation à la résidence ou de taxation au lieu du prestataire ; entres autres exemples.

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Mais au-delà de cette étude comparative, le but ultime pour nous était de proposer des solutions pour l'imposition du commerce électronique en Afrique. En ce sens, plusieurs propositions ont été faites ; elles passent notamment par la définition d'une politique générale des TIC en Afrique et par la redéfinition des concepts fiscaux à l'aune du e-commerce. Ceci doit être fait dans un laps de temps court, compte tenu des évolutions de la technologie et des pertes fiscales énormes dues à la non fiscalisation optimale de ce type de commerce.

En somme donc, la seule solution viable à long terme consiste en une synergie au niveau africain pour répondre aux défis posés par la fiscalisation du e-commerce.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus