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Acheteur production et hors-production: vers un même profil de compétences ?

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par Frédéric Faligot
BEM (Kedge) - Master en Management 2014
  

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Conclusion de la partie 4 :

L'évolution de l'environnement de l'acheteur positionne celui-ci dans un nouveau rôle de plus en plus stratégique. Davantage impliqué dans les processus internes et externes, il est un collaborateur coordinateur des activités de l'entreprise. Le développement des technologies de l'information et l'externalisation de certains achats renforce son caractère stratégique en lui donnant la possibilité de passer moins de temps ou de déléguer des tâches opérationnelles rébarbatives. Cependant, ces nouveaux rôles sont encore à faire valoir en interne, la crise pouvant être une opportunité à saisir.

Son rôle de transversalité et de coopération nécessite ainsi des compétences nouvelles dépassant l'image historique de l'acheteur négociateur. Il convient ainsi de déterminer quelles sont les compétences essentielles de l'acheteur moderne mais aussi de déterminer si ces compétences sont identiques pour tous les acheteurs.

V- LA COMPETENCE DES ACHETEURS

5.1 Une approche générique du métier d'acheteur

5.1.1 Les compétences de l'acheteur du point de vue des acheteurs et des employeurs

Les études sur les compétences des acheteurs sont peu nombreuses. L'émergence récente du rôle stratégique de l'acheteur peut expliquer que peu d'auteurs se soient intéressés à ce sujet avant les évolutions connues par la fonction depuis les années 1990. Hormis Cavinato, qui, en 1987, réalise une enquête sur les compétences techniques des acheteurs industriels, les recherches menées depuis mettent surtout en évidence les compétences de l'acheteur d'un point de vue global. Selon ces études, tous les postes d'acheteurs requerraient les mêmes compétences car il n'y a pas de distinction en fonction du métier ou du type d'achats effectué. On parle ainsi d'une approche générique du métier d'acheteur professionnel. (Merminod, 2003).

Les principales recherches sur les compétences des acheteurs ont été effectuées entre 1995 et 2000. Down et Liedtka (1994) ont tout d'abord mené une enquête afin de déceler les

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compétences de l'acheteur d'un point de vue des recruteurs. Ils dénombrent ainsi sept compétences majeures : aptitudes à la communication, aptitudes aux relations, aptitudes à la prise d'initiative et la motivation, leadership, capacité de résolution des problèmes et enfin diplômes détenus par le candidat. On retrouve ici des compétences essentielles confirmant son nouveau rôle de transversalité et de collaboration interne et externe. En 1995, Murphy réalise une enquête auprès d'acheteurs cette fois en leur demandant les compétences qu'ils considèrent comme importantes pour leur travail. Quatre compétences sont identifiées : la capacité de négociation, la capacité de management (financier, interpersonnel), la maîtrise des outils informatiques et enfin les mathématiques. Il est important de noter la différence de réponse entre les acheteurs et les recruteurs à un an d'intervalle.

Kolchin et Giunipero (1993) ont effectué une recherche au préalable en interrogeant les responsables achats cette fois sur leur vision du métier d'acheteur en l'an 2000. Trois grandes catégories de compétence sont identifiées : la très bonne connaissance de l'entreprise, les aptitudes aux relations et les compétences techniques. On retrouve plus ou moins ici le triptyque savoir, savoir-être et savoir-faire. Les dix compétences identifiées, classées par ordre d'importance, sont les suivantes : communication interpersonnelle, focalisation sur les besoins du client interne, capacité de prendre des décisions, capacité de négociation, capacité d'analyse, capacité à gérer le changement, résolution de conflit, résolution de problèmes, persuasion et capacité d'influence, et enfin la maîtrise des technologies informatiques. En 1995, Killen et Kamauff regroupent les caractéristiques d'un bon acheteur en quatre catégories : la connaissance du produit qui comprend la maîtrise du marché, la connaissance du client final et son impact en interne notamment ; les attributs personnels qu'on pourrait résumer en savoir-être c'est-à-dire intégrité, souci du détail, prise de risque appropriée, confiance en soi, esprit d'initiative ; les qualités interpersonnelles c'est-à-dire sa capacité à travailler en équipe, à écouter les besoins, à communiquer, à travailler avec des interlocuteurs ayant différents points de vue ; et enfin il doit maîtriser le rôle de l'acheteur dans l'organisation, ce qui passe par une bonne connaissance de l'entreprise.

Giunipero et Pearcy (2000) reprennent les travaux réalisés par Killen et Kamauff ainsi que l'enquête réalisée en 1993 sur la vision de l'acheteur en l'an 2000. Ils proposent ainsi une classification des compétences de l'acheteur de haut niveau à la suite d'une étude empirique réalisée auprès de professionnels de l'achat, de différents degrés d'expérience (de l'acheteur junior au responsable achats). A l'issue de l'étude, Giunipero et Pearcy relèvent sept composantes principales : les compétences stratégiques, la capacité de management des processus, les compétences de travail en équipe, les capacités à prendre de décisions, les

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comportements, la capacité de négociation et les compétences qualitatives. Ils récapitulent ces compétences à l'aide d'un tableau (figure 10) :

Figure 10: Compétences requises d'un acheteur de haut niveau

(Giunipero et Pearcy, 2000)

En 1996, Cruz et Murphy confirment que les employeurs recherchent des profils davantage orientés stratégie que tactique. Les différentes enquêtes menées auprès des professionnels de l'achat et des recruteurs attestent que les compétences de l'acheteur doivent s'adapter aux nouveaux rôles qu'il exerce en termes de transversalité et de collaboration interne et externe. Son champ de compétences exigées s'est profondément élargi pour s'adapter à la stratégie globale de l'entreprise.

5.1.2 Les compétences de l'acheteur d'un point de vue des institutions françaises

Merminod (2003) s'est également intéressée aux compétences de l'acheteur du point de vue des institutions françaises de recrutement telles que l'APEC (Association Pour l'Emploi des Cadres) et le ROME (Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois) développé par l'ANPE. Les définitions données par ces institutions du métier d'acheteur sont semblables et

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en accord avec les recherches académiques effectuées. Elles s'orientent ainsi également vers une approche générique du métier d'acheteur où les compétences requises sont les mêmes pour tous les acheteurs. Néanmoins, dans ses fiches métiers, l'ANPE distingue l'acheteur industriel et l'acheteur grande distribution, ce qui signifie qu'il pourrait y avoir une différence de compétences entre les deux métiers. Cependant l'organisme donne une vision très généraliste du métier d'acheteur et énumère ainsi le même type de compétences pour les deux métiers.

5.1.3 Synthèse des compétences de l'acheteur dans le triptyque savoir, savoir-faire, savoir-être

Les diverses études académiques réalisées ont mis en avant des blocs de compétences qu'un acheteur doit tenir. D'une façon générale et comme décrit précédemment en ce qui concerne les compétences individuelles, les recrutements et évaluations du métier d'acheteur se font aujourd'hui sur le triptyque : savoir, savoir-faire, savoir-être (Durand, 2002).

Il convient ainsi d'établir une synthèse des études réalisées sur les compétences de l'acheteur en les regroupant dans le référentiel de Durand en savoir (ou connaissance), savoir-faire (ou pratique) et savoir-être (ou attitudes) (figure 11) et en les confrontant à ses rôles de collaborateur et de transversalité.

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Figure 11 : 3 dimensions de la compétence (Durand, 2002)

Savoir : L'acheteur doit tout d'abord avoir une connaissance des besoins du consommateur final et de ses clients internes afin de chercher les produits et fournisseurs en adéquation avec ces attentes finales. Il doit ainsi connaître également le marché fournisseurs et ses évolutions, étant donné qu'il est impliqué en amont de l'acte d'achat. Il doit aussi posséder une expertise technique des produits ou services sur lesquels il travaille, ainsi qu'une connaissance de la Supply Chain (Ducasse et Hogne, 2002). Ensuite, son rôle transversal l'oblige à acquérir des compétences dans les domaines tels que la technique de fabrication, le commercial, le marketing, l'économie, la finance et le domaine juridique (Jehan, 2012). Il doit bien connaître l'entreprise dans laquelle il évolue et le fonctionnement des autres services dans l'organisation. Enfin, l'acheteur doit connaître la stratégie de l'entreprise afin de déterminer ses objectifs et orienter ses décisions.

Savoir-faire :

L'acheteur doit maîtriser des techniques d'achat tels que la négociation, la mise en place et le suivi des contrats, la présélection et sélection du fournisseur. Son implication en amont de l'acte d'achats l'oblige à savoir rédiger un cahier des charges et des spécifications techniques. Il doit également savoir utiliser les outils informatiques lui servant au quotidien pour ses activités. La maîtrise de l'anglais est également indispensable dans un environnement globalisé. Ensuite, il doit avoir des compétences de management en gestion de conflits et résolution de problèmes. Il maîtrise l'art de l'analyse et de la synthèse et sait contrôler les coûts dans une dimension de coût total. Enfin, l'acheteur sait mener des projets dans une position de leader et de coordinateur des activités.

Savoir-être :

L'acheteur est avant tout doté d'un esprit curieux et ouvert (Leclercq, 1999). Cette dimension est indispensable pour sa démarche de marketing achats. Il doit posséder une capacité d'écoute, un sens de l'organisation et du service afin de traduire les besoins de ses clients internes. C'est aussi quelqu'un de pédagogue pour gérer des avis divergents. Il détient un esprit d'anticipation et d'adaptation dans un environnement en perpétuel changement. L'acheteur est créatif et entrepreneur pour être force de proposition en matière d'innovation et

en termes de réduction de coûts. Il doit également posséder le goût du changement et du risque (Allal-Cherif et alii, 2010). C'est enfin quelqu'un d'humble, d'honnête qui doit savoir faire preuve de patience.

Cependant, le résumé du terme « compétence » en savoir, savoir-faire et savoir-être est critiquable. Selon Aubret (1993), l'interaction des éléments ne se limite pas à ce triptyque qui ignore l'aspect combinatoire et structuré de la compétence.

En 2012, Jehan adopte ainsi un autre triptyque. A l'aspect technique (savoir-faire) et comportemental (savoir-être) s'ajoute non pas le savoir, mais l'aspect métacognitif qui se résume à « la capacité d'un acheteur à appréhender les problèmes et leurs solutions dans une dynamique cohérente incluant prise de recul, réflexion et proposition de solutions nouvelles. » Il s'agit, en résumé, de savoir repenser sa façon de penser. Selon l'étude de Jehan, c'est cette dimension de la compétence qui est la plus recherchée aujourd'hui. Dans les critères métacognitifs sont regroupées les compétences suivantes : vision globale, capacité à identifier ses propres compétences, prise de recul, assertivité, empathie, proactivité, esprit de synthèse, capacité de synthèse et leadership entre autres.

Cette nouvelle perspective démontre la complexité de classifier les compétences de l'acheteur de manière précise et universelle.

5.1.3 Les limites de l'approche générique

Les différents travaux réalisés sur le profil de compétences des acheteurs ont été réalisés en prenant le métier d'acheteur dans une optique généraliste. Tous les acheteurs auraient ainsi des profils de compétence similaires. Hormis Cavinato, qui, en 1987, réalise une recherche sur les compétences des acheteurs industriels, peu d'études existent sur la différenciation des compétences de l'acheteur en fonction du secteur d'activité de l'entreprise ou du type d'achats. Hors l'évolution de la fonction amène les acheteurs à être des « spécialistes généralistes » (Midler, 1993). L'émergence de l'acheteur hors production a considérablement élargi le nombre de familles de produits sur lesquelles repose l'activité de la fonction achats. Il semble donc indispensable de savoir si les profils de compétence sont identiques, ou s'ils se différencient en fonction du type d'achat.

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5.2 Une approche typologique du métier d'acheteur

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5.2.1 L'approche par secteur d'activité

Bien qu'ils soient peu nombreux à avoir fait des recherches sur le sujet, quelques auteurs ont adopté une approche typologique du métier d'acheteur. En 2001, Faes et Matthyssens réalisent à leur tour une enquête sur les compétences de l'acheteur. Ils ajoutent une variable aux études précédentes en reliant les critères de compétence achat aux différents secteurs d'activité et différentes tailles de l'entreprise. Les résultats de leur étude montrent qu'il existe différents profils d'acheteur. Par exemple, le profil d'acheteur proactif est particulièrement recherché dans l'industrie pharmaceutique, chimique, l'électroménager, les industries de construction. Les industries du papier et du textile recherchent davantage des techniciens experts pour leurs achats. L'hétérogénéité des réponses concernant l'acheteur idéal montre qu'il n'existe pas qu'un profil unique. De plus, les profils recherchés ne sont pas non plus les mêmes en fonction de la taille de l'entreprise. Dans les petites structures, le profil idéal recherché est un acheteur qui se sent bien dans l'entreprise, stable émotionnellement mais qui n'aura pas de grandes responsabilités. Ce n'est pas lui qui prendra des initiatives laissées sans doute au chef d'entreprise. En revanche, le caractère proactif et décisionnaire de l'acheteur est de plus en plus important lorsque l'on se dirige vers une grande entreprise. Cette différence montre notamment les différences de maturité de la fonction achats en fonction de la taille de l'entreprise. Les petites structures ne possèdent majoritairement pas de service achats et ceux-ci sont effectués par le dirigeant ou le responsable financier. Faes et Matthyssens montrent ainsi toute la complexité de définition des compétences de l'acheteur, étant donné la multiplicité des critères existants.

5.2.2 L'approche par critères d'achat et relations internes

En 2010, Merminod et Bichon réalisent une nouvelle approche typologique du métier d'acheteur. Selon ces auteurs, les profils d'acheteur dépendent également de la complexité desrelations en interne et en externe. Ils reprennent tout d'abord la matrice de Kraljic classifiant les achats en quatre catégories : les achats simples, les achats lourds, les achats risqués et les achats stratégiques. Ils y apportent une nouvelle dimension en prenant en compte la diversité des relations internes caractérisant le rôle transversal de l'acheteur. Pour caractériser la complexité de la relation en interne, deux variables sont prises en compte : la

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complexité socio-organisationnelle du processus achats, c'est-à-dire le degré d'intervention et le rôle des clients internes dans l'entreprise, et la complexité technique des achats, c'est-à-dire le degré de complexité des produits achetés nécessitant différents degrés d'expertise de la part de l'acheteur. La prise en compte de ces deux variables fait naître une nouvelle matrice (figure 12).

Figure 12 : Matrice des relations internes dans un acte d'achat
(Merminod et Bichon, 2010)

- Les relations pacifiées interviennent lorsque les achats sont techniquement peu complexes et lorsque les enjeux de pouvoir sont quasi-nuls.

- Les relations de « contre-expertise » interviennent lorsqu'acheteur et acteur interne apportent des avis divers sur des produits de forte complexité technique ce qui peut générer une tension

- Les relations statutaires émergent lorsque les jeux de pouvoir et conflits d'intérêt interviennent entre les acteurs sur des produits de faible complexité technique

- L'arène politique concerne une relation conflictuelle qui naît dans la défense d'intérêt de chaque statut sur des produits de forte complexité

Merminod et Bichon confondent ensuite la matrice de Kraljic et la matrice des relations internes afin de créer une nouvelle matrice des profils type d'acheteur en fonction du type d'achat et des relations internes (figure 13).

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Figure 13 : Matrice prospective des profils types d'acheteurs
(Merminod et Bichon, 2010)

Cette matrice présente ainsi seize profils distincts d'acheteur. Dans un premier temps, quatre catégories de profil se distinguent par leur type d'achat dans une relation interne simple :

- l'acquéreur : environnement interne et externe simple, produits de faible importance pour l'entreprise.

- Le négociateur externe : il se distingue de l'acquéreur par un degré d'importance de l'achat supérieur. Son rôle est donc de mettre en concurrence les fournisseurs pour optimiser les coûts

- Le technicien externe : relations internes simples mais complexité technologique de produits spécifiques de faible montant.

- Le stratège : relations en interne simples mais complexité du marché et des produits achetés. Le montant des achats est également conséquent pour l'entreprise

A ces quatre catégories viennent s'ajouter le degré de complexité en interne qui se matérialise par trois niveaux :

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- Le militant statutaire : il cherche à valoriser la fonction achats au sein de l'entreprise et milite pour sa reconnaissance dans l'entreprise

- Le militant expert : il cherche à mettre en avant l'expertise achats sur les produits pour

la contrebalancer avec l'expertise du client interne sur des produits complexes.

- Le militant : il est à la fois militant statutaire et expert

Merminod et Bichon affirment donc qu'il existe différents profils de compétence d'acheteur en fonction de la complexité du marché et des produits auxquels il est rattaché mais aussi en fonction de la complexité de son environnement interne.

L'acheteur qui exerce dans un environnement interne pacifié doit posséder des connaissances purement achats (cases blanches) avec, pour le technicien et le stratège, une expertise pointue du marché et des produits. La seconde catégorie englobe les acheteurs ayant une connaissance métier mais qui doivent également faire preuve de qualités relationnelles en interne (cases gris clair). La communication, le management de projet, le travail en équipe est essentiel en plus des compétences purement achats. Ces compétences sont autrement appelées « soft skills ». Enfin, la dernière catégorie représente les acheteurs de haut niveau (cases gris foncé) qui possèdent à la fois les compétences métiers et la maîtrise des relations internes et externes complexes.

Cette matrice proposée par Merminod et Bichon montre ainsi les limites de l'approche générique du métier d'acheteur. Bien que cette représentation n'ait pas encore fait l'objet d'une étude terrain, elle met en avant les divergences de compétences requises par les acheteurs en fonction du type d'achat et des relations internes ce qui amène au schéma de recherche.

5.2.3 Les compétences de l'acheteur production et hors production

Les différentes études menées sur les compétences de l'acheteur amènent à la problématique de recherche : les compétences de l'acheteur production et de l'acheteur hors production sont-elles similaires ?

Comme décrit précédemment, les achats hors production prennent de plus en plus d'importance dans l'entreprise en raison de l'externalisation croissante d'activités de l'entreprise. Ces achats se différencient des achats production de différentes manières. Selon les diverses études, ils sont équivalents à la catégorie C de la classification ABC c'est-à-dire des achats de faible valeur pour l'entreprise mais dont le nombre de fournisseurs est

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important. On pourrait donc placer les achats hors production dans la catégorie des achats simples ou risqués et les achats production dans la catégorie des achats lourds ou stratégiques. De plus, les acheteurs production sont confrontés à une multitude d'acteurs internes car les demandes d'achat peuvent provenir de différents services ou différents niveaux hiérarchiques. Ces achats se caractérisent donc par des relations internes complexes. Dans la matrice prospective des métiers d'acheteur (figure 13), on pourrait ainsi représenter ces achats dans la catégorie gris clair ou gris foncé.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault