WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Considérations juridiques sur la protection des animaux en droit international. Cas du gorille de montagne et de l'okapi en république démocratique du Congo

( Télécharger le fichier original )
par Blaise DRATA
UNIKIS/RDC - Licence 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre étude qui porte sur « Considérations juridiques sur la protection des animaux en droit international. Cas de Gorille de montagne et de l'Okapi enRépublique Démocratique du Congo ». Vue la nécessité de la protection des animaux, surtout ceux, rares comme l'Okapi et le gorille de montagne, plusieurs mécanismes ont d'ores et déjà aux coeurs de la préoccupation tant internationale que nationale. Compte tenu de la vitalité de cette question biotopique et du souci d'une bonne protection des espèces, notre problématique s'organise autour de la question majeure suivante:

Quel est le niveau d'appropriation des instruments juridiques internationaux sur la protection des espèces animales de la CITES en République Démocratique du Congo?

Cette question principale a suscité deux interrogations spécifiques, à savoir:

· Quelles sont les violations du cadre légal international de protection des Gorilles de Montagnes et des Okapis tant au sein du parc de Virunga qu'à la réserve de faune à Okapi et qui en sont auteurs?

· Quels sont les défis majeurs pour l'efficacité des lois, celle du système de surveillance des aires protégées et en terme de l'éradication des atteintes et de la protection des Okapis et des Gorilles de Montagne ?

En guise d'hypothèses, de manière principale, La RDC serait consciente en dépit de l'adhésion à des conventions internationales, soit par la ratification relative à la protection des espèces animales, le nouveau de l'appropriation est faible. L'introduction des normes sur la protection des espèces notamment conventionnelles dans l'ordonnancement juridique congolais est donc porteuse du renouveau qui relève aussi bien au plan normatif qu'institutionnel.

En cette hypothèse principale, deux autres spécifiques s'articulent de la manière suivante :

· Les violations seraient le braconnage, la commercialisation illicite des animaux protégés par des troupes nationales et internationales, les principaux auteurs de violations de l'environnement seraient d'abord les troupes nationales qu'étrangères à l'instar des rwandais et ougandais qui auraient déporté certaines espèces rares dans leurs pays et massacrent intentionnellement d'autres par sabotage, mais aussi les milices armées à l'occurrence de FDLRS, LRA, les Mai-Mai et MORGAN ;

· Les défis à relever en matière de conservation des espèces protégées seraient en premier lieu la crise de l'autorité de l'Etat, la pauvreté de la population, la pression démographique, la présence de troupes armée, etc... et en second lieu se résumeraient en l'établissement et l'analyse des responsabilités de chacun des acteurs (Etat, populations, organisations non gouvernementales, associations). La responsabilisation générerait la limitation, si pas l'éradication de maux liés à la conservation : caractère obsolète des lois, inapplication et mauvaise compréhension des lois, mauvaises pratiques culturelles, sociales, politiques, économiques, etc. La protection de ces espèces devrait être assurée par les autorités tant nationales qu'internationales par truchement des institutions publiques et par les ONG perspicace à la matière..

Pour vérifier nos hypothèses et atteindre les objectifs, nous avons fait recours à la méthode juridique, cette méthode a été associée par la méthode sociologique. La récolte des données était facilitée par les techniques d'observations, accompagnées par la technique d'interview libre.

A l'issue de nos analyses, il s'est dégagé les résultats selon lesquels :

Ø La réception des instruments juridiques internationaux en vigueur au niveau national est reconnue conformément à l'article 215 de la Constitution de la RDC, il existe une autorité supérieure des conventions internationales à celle des lois nationales dès sa publication dans l'ordre juridique interne. En ceci, les difficultés de mise en application de droit international est épinglé des deux contextes dont l'un général et l'autre spécifique. Le premier a relevé que l'application de droit international de l'environnement en période de conflits armés explore les déficiences structurelles et le manque de clarté du cadre juridique international en vigueur que sont le droit international humanitaire (DIH) et le droit international de l'environnement (DIE) visant à limiter les effets des conflits armés sur l'environnement. Quant au second, il est à retenir que l'égoïsme caractérisé par la volonté de s'enrichir en détruisant l'environnement sans compte à l'intérêt collectif et aux générations futures ; et à l'irresponsabilité morale où plusieurs cas nous avons démontré que l'ignorance dominée plusieurs infracteurs sans qu'ils aient de la culpabilité. Le déficit organisationnel causé par la fuite de combat des agents de l'Etat, l'inefficacité de services compétents, l'absence de loi sur des mesures de mise en application de traité de DIE, enfin la légèreté avec laquelle est abordée la question relative à l'environnement si elle est conjointe avec la question humanitaire.

Ø L'interaction des divers partenaires dans la gestion de ces espaces ressources pose des questions auxquelles le droit doit se pencher de plus près en vue d'une meilleure protection légale de ces aires. Des impératifs auxquels, il pourrait se plier s'il veut promouvoir une conservation durable.

Certes, au cours de ces conflits successifs, plusieurs conséquences sur l'environnement ont été épinglées dont les atteintes graves portées dans des parcs nationaux et aires protégés à l'instar du parc national de Virunga et la réserve à faune à Okapi ont causé des Conséquences sur l'environnement notamment.

D'une part, la destruction de l'habitat et perte des animaux qui sont parmi les effets les plus répandus et les plus graves des conflits armés sur l'environnement qui se produisent pour des raisons stratégiques, commerciales ou de subsistance. À titre d'exemple, la visibilité des troupes, la survie lorsque des personnes déplacées sont réinstallées provisoirement.

D'autre part, l'épuisement de la biodiversité et des ressources naturelles de base et impose la population à vivre dans la pauvreté. Signalons la menace réelle des certaines espèces à disparaitre comme le cas de rhinocéros blanc, des gorilles de montagnes et des okapis.

Ø Les possibilités de poursuites des auteurs en violation de DIE au niveau national en épinglant le cadre juridique tout en reconnaissant que le travail est encore à faire. Concernant les poursuites devant les juridictions internationales, il y a la possibilité devant la Chambre spéciale de la Cour International de la Justice qui envisage le règlement judiciaire d'une manière générale.

Cette possibilité devant la CPI, se réfère à l'article 8 de statut de Rome et à la compétence temporelle allant de 2002 à 2012. Il en est de même de la possibilité de recourir à l'arbitrage international et la Cour de l'union africaine.

Ø Les responsables doivent répondre de leurs actes .Car, selon le principe de droit international, la violation d'une règle juridique internationale entraine la responsabilité du sujet du droit international à qui cette violation est imputable.

Ø Enfin, il sied à souligner qu'en s'empreignant des raisons économiques des conflits armés à l'est de la RDC et des crimes internationaux qui les accompagnent, on peut parler de deux vases communicants où l'un contient des conséquences environnementales plus précisément au cas des espèces rare et l'autre les intérêts économiques. Alors, plus on veut augmenter les chiffres d'affaires, on augmenter aussi des drames biosphère. Or, les espèces sont le patrimoine de l'humanité que tout habitant vivant sur la planète terre est appelé à protéger d'autant plus que seul le tourisme élève le budget de l'Etat. Face à cette catastrophe qui nous guette, pourquoi ne pourrons pas faire appel à la solidarité de la communauté internationale pour sauver notre patrimoine commun que nous sommes obligés de préserver pour les générations futures. En vue de répondre à la situation crainte que connaissent aujourd'hui les aires protégées en général et la RFO en particulier de la République Démocratique du Congo caractérisée par une inefficacité notoire des instruments juridiques un peu obsolète, un non-respect des lois et des violations flagrantes des lois et règlements sur la conservation de la nature, un regard rétrospectif mérite d'être trouvé vers le passé pour essayer de retrouver les causes de la crise et ainsi proposer une gamme de solutions capables d'amoindrir sinon d'éradiquer les atteintes graves de destruction des espèces protégés, en exerçant de poursuite judiciaire, associée par des diverses questions qui en découlent, à reconsidérer la conservation de la biodiversité au sein des aires protégées. Loin de n'être qu'une affaire de l'Etat, elle devrait être consentie et consensuelle et impliquer ainsi l'ensemble des acteurs dans une bonne conciliation des droits et des responsabilités. Sans privilégier un aspect au détriment d'un autre, conservation des ressources naturelles et besoins économiques des populations riveraines devraient concourir un objectif unique: le développement durable.

Il sied de démontrer que nos résultats sont confirmés.

Certes,la conservation de la biodiversité au sein de ces aires protégées est aujourd'hui sous la protection du droit interne et international. Néanmoins, leur risque d'extinction ne résulte pas d'une carence en textes légaux à protéger les ressources naturelles du pays, d'autant plus que des efforts sont faits pour améliorer l'ensemble de l'arsenal réglementaire. Elle s'applique par une absence caractérisée de volonté des pouvoirs publics à vouloir appliquer les règlementations existantes, à prendre les mesures préconisées pour y remédier et à vouloir stopper des activités illicites et dévastatrices des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables. Dans ce sens, nous suggérons ou nous recommandons tant à la communauté internationale que nationale, de :

§ Renforcer l'effectif du personnel au niveau de l'ensemble du réseau ;

§ Valoriser les compétences existantes et améliorer les conditions socio professionnelles du personnel du réseau à travers un mécanisme de motivations (formations, bourses d'études, et de recherche etc.) des agents des AP ;

§ Doter les réseaux de moyens matériels et financiers substantiels et durables pour assurer la mise en place des infrastructures de base et des moyens suffisants pour assurer le fonctionnement des AP ;

§ de l'ICCN auprès des autorités politiques pour leur implication active dans la conservation des ressources naturelles ;

§ Orienter les partenaires qui interviennent dans les aires protégées en fonction des priorités de gestions de réseau ;

§ Impliquer les gestionnaires des sites dans la conception et l'exécution des contrats de collaboration conclus avec le secteur public ou privé ;

§ Mettre en place un système de communication formelle entre les sites ;

§ Redynamiser la recherche dans l'ensemble du réseau en élaborant un plan directeur de recherche ;

§ Réactualiser les données cartographiques et d'occupations des sols de l'ensemble du réseau ;

§ Développer un système standardisé de collecte de données au sein du réseau ;

§ Rendre opérationnelle la cellule de planification pour assurer le suivi d'évaluation périodique de la gestion dans les AP ;

§ Mettre en oeuvre la stratégie nationale de conservation communautaire ;

§ Promouvoir les activités génératrices de revenus au niveau des communautés locales riveraines des aires protégées ;

§ Matérialiser les limites des AP ;

§ Elaborer les plans de gestion pour chaque AP ;

§ Améliorer les voies d'accès aux AP ;

Soulignons en adressant ces recommandations à l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature,de développer de nouveaux comportements (y compris au plus haut niveau de l'Etat) ou modes de gestion avec les partenaires (publics, privés et communautés) qui répondent à tous les défis identifiés dans ce travail, on peut estimer que leur mise en oeuvre ferait un pas substantiel à la conservation des aires protégées de la République Démocratique du Congo en général et la réserve de faune à Okapi ainsi que le parc de Virunga en particulier.

C'est pourquoi, nous ne pouvons prétendre que ce présent travail est parfait. Il a de limites dans le sens qu'il permet de répondre aux questions sur la considération juridique des espèces animaux, exclusivement l'Okapi et le gorille de montagne.

C'est ainsi que, nous restons très ouverts à toute critique et observation tendant à améliorer la présente étude pour l'épanouissement de la science en générale et de la conservation de la nature en particulier par la prise en conscience non seulement l'Okapi et le gorille de montagne, mais aussi d'autres espèces rares et en voie de disparation, tels que l'éléphant, le paon congolais, le Rhinocéros blanc etc.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King