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Elaboration et caractérisation physique des couches minces de TiO2 déposées par pulvérisation cathodique

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par Ihsen BEN MBAREK
Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis - Mastère en Génie des Systèmes Industriels 2009
  

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Chapitre 3 : Elaboration et caractérisation des couches de TiO2

Négatif Image réelle Négatif Image réelle

(a) (b)

Négatif Image réelle Négatif Image réelle

(c) (d)

Fig. 3. 13 Images AFM 2D des couches de TiO2/Si à TS : (a) ambiante, (b) 100, (c) 200 et (d) 300°C

Ces images AFM montrent que les couches se cristallisent mieux lorsqu'on augmente la température de croissance. Cette cristallisation est accompagnée par une diminution de la rugosité de surface (voir Tab. 3.6). Ceci peut être expliqué par le fait que la maille élémentaire de la phase anatase est plus grande que celle de la phase rutile (la taille de la maille élémentaire du rutile est pratiquement la moitié par rapport à celle de l'anatase) et que le rutile est plus dense que l'anatase (paragr. 1.2) ce qui implique que les grains de la phase rutile devraient être plus petits et plus denses.

Tab. 3. 6 Rugosité moyenne obtenue par AFM des couches de TiO2/Si

Echantillon : TiO2/Si

Ts =19°C

Ts =100°C

Ts =200°C

Ts =300 °C

Rrms (nm)

(-)15.4

11.7

10.3

5.2

Or à partir de 100 °C, il y a apparition de la phase rutile, qui devient plus intense à 300 °C d'après les analyses DRXs. Le réseau cristallin devrait avoir un état cristallin de plus en plus dense et une surface de moins en moins rugueuse.

Chapitre 3 : Elaboration et caractérisation des couches de TiO2

Une image tridimensionnelle de l'état de surface des couches donne une idée plus claire sur la rugosité des surfaces ainsi que la dispersion des cristallites (voir Fig. 3.14).

(a)

(b)

(c) (d)

Fig. 3. 14 Images AFM 3D des couches de TiO2/Si à TS : (a) ambiante, (b) 100, (c) 200 et (d) 300°C

On remarque que les cristallites se transforment légèrement en colonnes de grains en augmentant la température de substrat du fait que la mobilité des particules adsorbées augmente aussi avec la température.

Pour les couches déposées sur des substrats de verre, on remarque que la rugosité est une fonction décroissante de la température, tandis que, pour les couches déposées sur des substrats de silicium, plus la température est élevée, plus la couche est rugueuse.

ENIT 2009 61

ENIT 2009 62

Chapitre 3 : Elaboration et caractérisation des couches de TiO2

3.5 Caractérisation optique des couches minces de TiO2

Les propriétés optiques des couches réalisées par pulvérisation cathodique dépendent en particulier de la composition chimique et de la cristallinité. Les constantes optiques sont déterminées à l'aide des spectres de transmission et de réflexion de la lumière par la couche.

Les mesures de transmission et de réflexion ont été faites au moyen d'un spectrophotomètre Shimadzu UV 3100S équipé d'une sphère intégrante LISR 3200 (Fig.3.15).

Le spectrophotomètre dispose d'un monochromateur à double faisceau et a une énergie suffisante pour faire plusieurs types de mesures dans un large domaine de longueur d'onde 220 nm (UV) à 3200 nm (PIR).

Fig. 3. 15 Spectrophotomètre Shimadzu UV 3100S.

3.5.1 Méthode de calcul des constantes optiques

Les constantes optiques sont déterminées en fonction de la nature des couches étudiées, absorbantes ou transparentes et de son comportement dans la gamme de longueur d'onde étudiée. Les interférences sont souvent utilisées pour déterminer les constantes optiques telles que l'indice de réfraction nc, l'épaisseur de la couche d, ainsi que le coefficient d'absorption á des matériaux en couches minces.

La couche doit avoir une grande homogénéité et des faces planes et parallèles. Heavens [98] a proposé un modèle de calcul des paramètres optiques à partir des franges d'interférences obtenues sur les spectres expérimentaux de transmission T(?) et de réflexion R(?).

Chapitre 3 : Elaboration et caractérisation des couches de TiO2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3.5.1.1 Détermination de l'indice de réfraction nc

Pour la détermination de l'indice de réfraction nc et de l'épaisseur d, on va travailler dans la région de faible absorption.

Dans la gamme spectrale dite de faible absorption, le spectre de transmission optique T(?) d'une couche mince est marqué par des oscillations interférentielles, la réflexion à l'interface couche substrat n'est pas négligeable, l'expression de R dépendra de l'indice de réfraction du substrat [99].

Dans le cas d'une incidence normale et à condition que l'indice de la couche nc soit supérieur à celui du substrat ns, l'expression de l'indice de réfraction nc d'une couche mince faiblement absorbante sur un substrat transparent est donnée par [100] :

(6)

Où Rmax est le taux de réflexion correspondant à un maximum dans une région de faible dispersion c'est-à-dire dn/dë 0 et ns étant l'indice de réfraction des substrats de verre (ns= 1.52)

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