WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Elaboration d'une méthode d'évaluation de l'efficacité de la gestion de l'aire marine protégée de Joal-Fadiouth au Sénégal

( Télécharger le fichier original )
par Marie Balland
Université de Liège - Master en sciences et gestion de l'environnement 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.4.3. Cadre de l'UICN pour l'évaluation de l'efficacité de la gestion des aires protégées

Le cadre de l'UICN pour évaluer l'efficacité de la gestion (Hockings et al. 2008) est basé sur un processus cyclique en six étapes (Contexte, Planification, Intrants, Processus, Extrants et Résultats) tel que représenté à la figure 1. Idéalement, ces six étapes doivent être évaluées si on veut bien comprendre le système de gestion et son efficacité. Elles représentent trois grands thèmes de la

gestion : Conception/Planification,

Pertinence/Justesse et Production de résultats (fig.1).

 

Fig.1 : Cadre d'évaluation de l'efficacité de la gestion des aires protégées (Hockings et al. 2008)

Ces trois grands thèmes de la gestion peuvent aussi représenter trois niveaux de l'évaluation (fig.2). Ainsi, l' « Instrument de suivi de l'efficacité de la gestion des Aires Marines Protégées » rédigé par Francis Staub et Marea E. Hatziolos en 2004 pour la Banque mondiale concerne surtout le premier niveau d'évaluation alors que le « Guide sur les indicateurs naturels et sociaux destinés à évaluer l'efficacité de la gestion des aires marines protégées » (Pomeroy R.S. et al., 2006) cible plutôt le 3ème niveau.

10

L'évaluation de premier niveau se concentre sur l'analyse du contexte (valeurs, menaces, parties prenantes, environnement politique) et de la planification (buts, objectifs, stratégies). Elle se base donc principalement sur des données existantes et sur les opinions des gestionnaires, ce qui demande donc peu d'efforts de collecte des données et ne nécessite qu'un faible investissement en temps et en coût. Finalement, ce type d'évaluation permet de classer les problèmes et d'améliorer les processus de gestion mais il renseigne fort peu sur l'atteinte des objectifs (Staub et Hatziolos 2004).

L'évaluation de second niveau est, d'après Hockings et al. (2008), la plus facile à mener. Il s'agit d'évaluer l'adéquation du système de gestion : les intrants (ressources en personnel, en temps et en équipement disponibles) et les processus (les pratiques de gestion), ce qui, à nouveau, demande peu d'effort de collecte.

L'évaluation de troisième niveau évalue les extrants (exécution des activités prévues par le plan de travail) et les résultats (les objectifs à long terme sont-ils atteints ?). L'évaluation des résultats mesure les effets réels du système de gestion, d'où son importance capitale. Même si les autres aspects de la gestion semblent efficaces, une aire protégée qui n'atteint pas ses objectifs échoue. L'évaluation des résultats est donc primordiale. Toutefois, elle requiert généralement un travail important de collecte des données et est souvent difficile et coûteuse.

Les études qui estiment chacun des six éléments de la figure 1, devraient donner une vision assez complète et convaincante de l'efficacité de la gestion car elles permettent de faire des liens entre les différentes phases du cycle de gestion. Inversement, les études qui n'évaluent que certains éléments du cycle doivent être interprétées avec prudence étant donné qu'elles ne fournissent pas toutes les informations nécessaires à la compréhension de l'entièreté de la dynamique de gestion. Néanmoins, les limites de temps et de moyens justifient souvent de ne se focaliser d'abord que sur certains éléments plus faciles à évaluer ou jugés plus importants.

11

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault