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Gestion durable de la réserve de biosphère de Dimonika : contribution à  l'estimation de la quantité de carbone de la forêt modèle de Dimonika (république du Congo)

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par Bertrand Russel TSOUMOU
Ecole Postuniversitaire d'Aménagement et Gestion Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux (ERAIFT/UNESCO) - DESS (Diplôme d'Etude Supérieure Spécialisée 2014
  

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1.4.2. Les différents pools de séquestration du carbone

A l'intérieur d'un système, le carbone est séquestré dans trois principaux réservoirs (biomasse vivante, matière organique morte et le sol) dont les sources de provenance de carbone se répartissent dans deux différents pools (GIEC, 2007) : le pool de carbone aérien et le pool de carbone souterrain.

Le tableau 1 présente les différents types de réservoirs de carbone, leur provenance avec des exemples.

Tableau 1 : Réservoirs et provenance du carbone dans les systèmes écologiques

Types de réservoirs

Provenance du carbone

Exemple

Biomasse vivante

Biomasse aérienne

Tiges d'arbres et d'arborescents

Branches et feuilles d'arbres

Feuilles et tiges des herbacées

Biomasse souterraine

Racines grossières des arbres

Matière organique morte

Biomasse aérienne

Troncs d'arbre morts

Tiges et branches d'arbres mortes

Litière

Sols

Biomasse souterraine

Matière organique du sol

Petites racines

Source : GIEC, 2007 (modifié)

1.4.2.1. Le pool de carbone aérien

Le pool de carbone aérien inclus le carbone séquestré dans les réservoirs constitués par les ligneux sur pied, les arborescents sur pied, les herbacées, les arbres morts et la litière. Les techniques d'estimations des stocks de carbone dans ces différents réservoirs sont variables en fonction du réservoir évalué. En effet, les techniques allométriques (équations de biomasse) permettent d'estimer la biomasse des arbres à partir de leur circonférence ou de leur diamètre à 1, 30 mètre au dessus du sol (DHP).

Les équations élaborées peuvent être spécifiques aux espèces ou communes aux groupes d'espèces. Le site original de l'équation devrait être considéré avant son utilisation. Ceci parce que les arbres dans un groupe qui fonctionne de manière similaire montrent de grandes différences de croissance suivant les zones géographiques (Brown et Pearson, 2005). En effet, il existe plusieurs équations allométriques permettant d'estimer la quantité de carbone stockée dans la zone du bassin du Congo, à partir de sa biomasse totale (biomasse aérienne et biomasse souterraine). Ces équations se servent des paramètres mesurables tels que la hauteur d'une part et le diamètre d'autre part, qui est calculé à partir de la circonférence du tronc du ligneux.

1.4.3. Forêt et changement climatique

1.4.3.1. Définition de la forêt

La définition de »Forêt» donnée par les Accords de Marrakech (LULUCF décision 11/CP.7, Annexe E) repose sur des critères de surface et de couverture de sol : Une «forêt» est une surface de territoire d'une aire minimale comprise entre 0,05 et 1 ha, dont la couverture forestière minimale est comprise entre 10 et 30% et est assurée par des arbres susceptibles d'atteindre une hauteur minimale de 2 à 5 m à maturité. On désigne ainsi par «forêt» à la fois une formation forestière dense, où des arbres forment plusieurs étages et couvrent une forte proportion de sol, et une formation forestière ouverte.

Les jeunes plantations sont également reprises sous cette définition de «forêt» puisqu'elles font partie du processus normal de «gestion des forêts».

Dans ses inventaires forestiers, le Congo utilise actuellement la définition de la FAO de 2010, qui correspond à une couverture minimum de 10 %, une hauteur de 5 mètres et une superficie minimum de 0.5 hectare, stipulant également que l'utilisation de la forêt doit être l'utilisation prédominante.

Des seuils pertinents doivent être arrêtés pour prendre en compte au mieux la déforestation et la dégradation.

Malgré la difficulté à trouver un consensus définitionnel, les forêts offrent de nombreux avantages (services et valeurs) à l'ensemble de l'humanité en général et des communautés locales et autochtones en particulier.

Figure 2: Définition d'une forêt selon les accords de Marrakech et distinction entre déforestation et dégradation.

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