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Inventaire de la faune sauvage sur les transects permanents en périphérie nord-est et dans le parc national de Boumba-Bek, sud-est Cameroun

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par Daniel DJEKDA
Université de Dschang, Cameroun - Ingénieur des eaux et forêts, Master professionnel  2014
  

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3.1.4.4 Infrastructures sociales

3.1.4.4.1 Santé

La région de Boumba-Bek relève à la fois des districts de santé de Yokadouma et de Moloundou qui couvre la totalité du département de la Boumba-et-Ngoko. L'administration publique y dispose de deux hôpitaux de district (Yokadouma et Moloundou) et d'un centre de santé intégré (Salapoumbé). Les sociétés forestières opérant dans la région ont mis en place des infirmeries d'entreprises (Lokomo, Sengbot, Ngolla 35 et Massea) pour leurs ouvriers et les familles de ces derniers. La mission catholique dispose d'un hôpital à Salapoumbé. Les hôpitaux de Salapoumbé et de Moloundou sont les seules formations sanitaires équipées pour des examens sommaires. En dehors des pharmacies d'entreprises, le système de distribution des médicaments est mal organisé. Les besoins sanitaires des populations natives ne sont que très insuffisamment couverts en raison du coût inaccessible des soins de santé qui a favorisé l'émergence des soigneurs et pharmacies ambulantes. La pauvreté et certaines traditions culturelles poussent les populations locales à se tourner en priorité vers la médecine traditionnelle. Cependant les solutions thérapeutiques de la pharmacopée sont très limitées face au surgissement et à la propagation rapide de certaines affections dues principalement à l'exploitation forestière (insalubrité et promiscuité dans les villes-chantiers et les villages relais). Il s'agit notamment du paludisme, des infections respiratoires, des infestations parasitaires, des infections cutanées (AIDEnvironment, 1998).

3.1.4.4.2 Education

Les établissements scolaires existant dans la région du PNBB comprennent 16 écoles primaires, sept centres préscolaires pour les Baka, un collège d'enseignement secondaire (Salapoumbé) et un lycée d'enseignement général (Moloundou). Ces dernières années le domaine de l'éducation a bénéficié de quelques projets de viabilisation ou de construction des infrastructures grâce aux fonds provenant des redevances forestières. Cependant, faute de personnels et d'allocation budgétaire en rapport avec les besoins, les établissements scolaires dans l'ensemble fonctionnent difficilement. De plus, la très grande dispersion des populations empêche le remplissage optimal des écoles qui aurait permis un déploiement optimal des ressources humaines. Les communes et certaines entreprises forestières prennent en charge des maîtres bénévoles pour pallier le manque criard de personnel (AIDEnvironment, 1998).

3.1.4.4.3 Réseau de communication

Le PNBB est partiellement entouré par un réseau routier composé de deux axes principaux, à savoir la route Yokadouma-Moloundou-Ndongo et l'axe Ngatto nouveau-Maléa ancien, qui desservent les sites industriels de Sengbot, Masséa, Lokomo, Ngola 35 et Kika.

Le fleuve Sangha et la rivière Dja au Sud du PNBB, servant de frontière entre le Cameroun, la RCA et le Congo, sont également des voies de communication assez fréquentées. Elles desservent les sites de Lidjombo/Bayanga (RCA), Libongo/Bela (Cameroun), Bomassa/Kabo (Congo).

La région du PNBB n'est pas couverte par un réseau de télécommunication. Dans toute la région du Sud-Est, seule la ville de Yokadouma à plus de 200 km était par intermittences connectée au réseau de téléphone par câble, actuellement non fonctionnelle. Cependant la communication téléphonique entre Yokadouma et les grands centres urbains se fait par téléphone satellite du genre Turaya. Depuis le début du mois de juin 2005, Yokadouma est dotée d'un système de communication téléphonique mobile (Orange et sûrement MTN un peu plutard). La commune de Moloundou dispose depuis 2002 d'une station de radio diffusion rurale, dont la zone de réception ne dépasse cependant pas les limites de la ville. Les communications entre les différents sites du Sud-Est Cameroun et même avec les pays voisins (Bayanga en RCA, Bomassa au Congo) se font surtout par radio/fréquence (AIDEnvironment, 1998).

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