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Problématique de la mobilité urbaine et de l'insécurité routière à dakar: le cas des accidents des usagers de deux roues-motorisées

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par Stephen Elmer SANGALA
Ecole Supérieure d'Economie Appliquée (ESEA, ex-ENEA) de Dakar au Sénégal - Master 1 en Aménagement du territoire, Environnement et Gestion Urbaine 2015
  

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RESUME

Le secteur du transport joue un rôle très important dans l'économiesénégalaise. Au sein de l'ensemble du transport, le secteur routier occupe une place absolument prépondérante dans les transports intérieurs. Ainsi la route assure environ 99% des déplacements intérieurs de personnes et probablement plus de 95% pour les marchandises. 1(*) Par ailleurs, Dakar concentre la majeure partie des équipements et des infrastructures. En plus, la zone du plateau (centre-ville) est la zone où on rencontre toutes les activités économiques. D'où une augmentation de la population.

Cependant, avec l'augmentation de la population dakaroise et du parc automobile, on assiste à des pressions sur le trafic routier (congestion, etc). Le temps mis d'une distance à une autre ne cesse d'augmenter. C'est le cas par exemple en quittant de Patte d'oie pour Diamniadio. On est passé d'1h à Presque 1h45. Par conséquent, pour plus de rapidité dans les déplacements, les gens ont recours aux deux- roues motorisées. Du coup, cette pratique de 2RM a intéressé les dakarois pour plus de mobilité. Mais force est de constater que l'usage des 2RM qui offre plus de mobilité entraine des accidents. Selon les statistiques de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers, le nombre d'accidents de 2RM en 2013 s'élevait à 1 333dont 1 735victimes et 22 morts. En 2014, la capitale Dakar a enregistré à elle seule 1 827 accidents avec 30 morts et 2 262 blessés sur un total régional de 5653 accident de la circulation. Cela montre à quel point ces conducteurs sont les plus vulnérables au risque d'accident de la circulation dans ce sens où les 2RM n'ont pas de carrosserie comme la voiture pour les protéger en cas d'accident. Par conséquent, le Sénégal qui est un pays d'une superficie de 196 720 km² compte une population de 12 873 601 habitants dont 6 428 189 hommes et 6 445 412 femmes (ANSD, 2013). Son PIB est autour de 5.995 milliards de francs CFA en 2009 avec un taux de croissance de 3,3 %. Selon les données d'accidents disponibles, le Sénégal perd chaque année l'équivalent de plus de 1% de son PIB dans les accidents de la circulation.2(*) Car ce sont majoritairement les jeunes qui sont victimes de ces accidents. Cela est inquiétant parce que ces jeunes sont pour la plupart symbole d'espoir et d'avenir de la nation. C'est donc autour de cette problématique de la sécurité routière des usagers de 2RMà Dakar que s'articule notre étude. On se demande pourquoi les accidents de la route impliquant les deux-roues motorisées sont courants à Dakar.

De ce fait, l'objectif général de notre recherche nous permet d'appréhender et mieux comprendre la récurrence des accidents de la route impliquant les deux-roues motorisées à Dakar. C'est ainsi que notre approche méthodologique s'est articulée autour de sept (7) phases (le choix du sujet ; la recherche documentaire ; les cibles d'enquêtes ; les outils de collectes ; l'échantillonnage ; l`exploitation et l'analyse des données collectées ; enfin les difficultés rencontrées).

Les résultats de l'étude ont montré que le profil du sujet responsable de l'accident est un jeune adulte de la tranche de 26 à 30 ans, de sexe masculin, d'un niveau secondaire, avec comme activité professionnel mécanicien moto/vendeur de pièces détachées/ et commerçant qui n'est le plus souvent pas discipliné et conduit avec un excès de vitesse et ne respecte pas non plus le code de la route. De plus, on note un manque de rigueur dans les stratégies mises en ouvres pour réduire les accidents.

Les recommandations que nous avons formulées vont à l'endroit des autorités, des usagers de 2RM et des piétons. L'amélioration du réseau routier, la mise en place d'une bonne politique de sécurité routière et l'adoption de comportements responsables chez les conducteurs des engins (en particuliers des 2RM), permettront de diminuer les causes des accidents de la route. Ainsi, le succès de ces différentes actions passera par le bon fonctionnement et à l'efficacité des forces de maintien de l'ordre qui doivent veiller à ce que la réglementation en la matière soit effectivement appliquée.

Mots clés : Mobilité, Sécurité routière, accident de la route.

* 1Rapport duSECTEUR DES TRANSPORTS ROUTIERSAU SENEGAL, JUIN 2004

* 2DTT, 2011.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld