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Infertilité du couple: étude épidémo-clinique et évaluation de la prise en charge à  Kisangani (rdc).

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par Bruce Wembulua Shinga
Université de Kisangani (UNIKIS)/ République démocratique du Congo.  - Docteur en médecine chirurgie et accouchement 2011
  

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I.4 Etiologies

Pour 3 à 4% de couples, aucune cause pour leur infertilité ne sera découverte. Cependant, dans 40% des cas, l'infertilité du couple est purement d'origine masculine, féminine dans 40% des cas et mixte dans 20% des cas. (The gale encyclopedia of medicine, 2006).

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I.4./ Infertilité féminine

A la fin des années quatre/vingt, une étude de l'OMS retrouvait comme cause d'infertilité féminine, les facteurs tubaires dans 36% des cas, des troubles ovulatoires dans 33% des cas, l'endométriose dans 6% des cas et aucune cause retrouvée dans 25% des cas.

Cette distribution des causes d'infertilité semble égale dans le monde entier excepté peut être en Afrique où l'incidence des facteurs tubaires semble plus élevées ; réalité signalé dans la littérature il ya belle lurette. (Olivennes et al, 2006 ; Seligmann, 1979).

v Causes ovariennes

On reconnait plus précisément des troubles de commande de l'axe hypothalamo- hypophysaire, (exemple du syndrome des ovaires poly kystiques) et, plus rarement, des causes primitivement ovariennes (dysgénésies gonadiques, ménopause précoce, castration chirurgicale, radiothérapie). Selon les cas, ces anomalies peuvent se manifester par des troubles de l'ovulation (dysovulation, anovulation), l'aménorrhée ou une spanioménorrhée, qui vont d'ailleurs motiver la consultation. (Giraud et al. 2002).

v Causes tubaires (Hamamah et al 2004, K. Edmonds, 2007).

Les pathologies tubaires expliquent 15-20% de cas d'infertilité primaire et approximativement 40% de stérilité secondaire. Ce sont des conséquences des infections pelviennes ainsi que des chirurgies aboutissant à des dommages tissulaires importants avec formation des tissus cicatriciels responsables des adhérences. Ces facteurs peuvent affecter la fonction tubaire et aboutir à une obstruction tubaire partielle ou totale.

Ces deux premières causes représentent à elles seules plus de 50% des problèmes d'infertilité féminine et un seul épisode d'infection pelvienne porte à 10% le risque d'une stérilité d'origine tubaire. Leur recherche doit donc être systématique et entrer dans le bilan de base.

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+ Les causes utérines rares, associent les synéchies, les fibromyomatoses, malformations ou adénomyose, une insuffisance de la glaire cervicale qui peut être d'origine hormonale, infectieuse ou iatrogène (conisation, électrocoagulation).

I.4.2 Infertilité masculine (Giraud et al. 2002 ; Berrebi, 2003)

Les causes d'infertilité masculine sont multiples variant selon le type d'étiologie et l'étage de l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique atteint, avec par conséquent des manifestations cliniques variées.

Qu'elles soient d'origine infectieuse (chlamydia, mycoplasme, gonocoque, oreillons,...) ; génétique (syndrome de Klinefelter (XXY), de Kallman,...) ; Malformative (ectopie testiculaire, cryptorchidie), tumorale (tumeurs hypothalamo-hypophysaire, tumeurs testiculaires) ou purement mécanique (oblitération par atrésie, agénésie ou post infectieuse des canaux excrétrices) l'infertilité masculine s'accompagne d'une altération à des degrés varié du spermogramme qui est l'examen par excellence et de premier abord pour s'envoler dans l'enquête étiologique.

Outre le troubles infectieuse (Pyospermie) que la spermoculture peut en préciser les germes en cause, Les altérations strict du spermogramme peuvent être quantitative (oligospermie ou azoospermie), qualitative (asthénospermie, tératozoospermie) ou qualitativo-quantitative (l'oligoasthénozoospermie, oligotératospermie,...).

I.4.3 Infertilités mixtes (Giraud et al. 2002, Hamamah et al. 2004)

C'est la présence simultanée d'un facteur masculin et d'un facteur féminin. Dans certains cas, c'est la conjonction de ces deux facteurs qui provoque l'infertilité alors que chacun d'eux, s'il était isolé, ne serait peut être pas suffisant pour retarder l'obtention d'une grossesse.

I.4.4 Infertilité inexpliquée (J.-R. Giraud et al. 2002, K. Edmonds, 2007). L'infertilité inexpliquée est diagnostiquée lorsque les investigations de routine incluant l'analyse de sperme, l'évaluation tubaire et les tests de l'ovulation

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rapportent des résultats normaux. C'est peut être la conclusion dans environ 10% des cas, dans les conditions d'investigations bien menées.

I.5 Bilan d'un couple infertile

En raison de la fréquence élevée des infertilités mixtes, il importe que les deux membres du couple soient interrogés ensemble, puis séparément, afin de respecter le secret médical dû à chacun des partenaires. (Poncelet et al., 2011 ; Couet, 1999).

Les explorations doivent être pratiquées dans un ordre logique, des plus simples aux plus compliquées, des plus bénignes aux plus pénibles, des moins couteux aux plus onéreuses. Une information précise doit être donnée aux patients car l'enquête pourra être longue, comporter des examens onéreux et désagréables (Blanc et al. 2004).

Dans tous les cas il faut savoir instaurer un climat de confiance, indispensable à la bonne gestion des explorations et parfois suffisant pour « débloquer » une situation manifestement d'ordre psychogène (Giraud et al. 2002).

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