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Impact de la crise libyenne sur la communauté des états sahélo-sahariens (cen-sad).

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par Olognidé Ronic Enoch AKPONIKPE
Ecole Nationale dà¢â‚¬â„¢Administration et de Magistrature (ENA Bénin) - Licence en Diplomatie et Relations Internationales 2012
  

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B. La contribution des Etats au budget communautaire

Toute mise en oeuvre de programme, soit étatique, soit communautaire, est assujettie à la mobilisation des ressources financières. C'est ce qui justifie que les communautés ont besoin des moyens financiers susceptibles de leur permettre de réaliser leurs projets.

Les Etats ont librement choisi et manifesté leur volonté d'être liés par l'acte constitutif de la CEN-SAD. Cette adhésion à la CEN-SAD est

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Impact de la crise libyenne sur la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD)

subordonnée au respect des obligations communautaires parmi lesquelles celles pécuniaires. Celles-ci retiendront notre attention dans cette étude.

La CEN-SAD dispose de deux principales sources de financement des programmes et projets. Il s'agit respectivement de la BSIC, qui est le bras financier de la communauté, et le budget communautaire, constitué des cotisations annuelles des Etats. Ceci étant, les Etats membres sont tenus de participer, à la fois, à la constitution du capital social de la BSIC et à celle du budget communautaire. Mais il est remarqué qu'il existe des Etats qui non seulement ne participent pas à l'actionnariat de la BSIC mais sont également en retard dans le paiement de leurs cotisations annuelles.

Pour pallier à cette situation, nous suggérons que les Etats non actionnaires de la BSIC s'activent à prendre des parts d'action en fonction de leur poids économique. Car cela aide à la réalisation des projets et par ricochet au développement de l'espace communautaire. Les Etats débiteurs, quant à eux, devront s'acquitter de leur dette suivant une échéance raisonnable afin de permettre à l'institution de relancer ses activités et de continuer sa marche vers l'intégration.

L'exigence des Etats de contribuer régulièrement et véritablement au bon fonctionnement de l'organisation par leurs apports financiers doit également être doublée d'une nécessité d'utilisation rationnelle des ressources financières. Le niveau de vie élevé, les fluctuations de la valeur du dollar ou l'achat de mobiliers et de voitures luxueuses ne peuvent justifier une augmentation exponentielle du budget de l'organisation. Les ressources doivent être utilisées de façon rationnelle étant donné qu'elles sont rares. Seulement moins de 40% du budget doit être consacré aux dépenses de fonctionnement et plus de 60% aux réalisations.

Les solutions proposées ne seront mises en oeuvre que sous certaines conditions.

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