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à‰tude des facteurs de dégradation de la forêt communautaire de Kandia dans le département de Vélingara et stratégie de gestion.

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par Moussa Mamadou BALDE
Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) - Master 2 2012
  

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2.3 La température

L'évolution et la distribution des températures sur le territoire sénégalais résultent de la conjonction de trois facteurs (Atlas national du Sénégal, 1977). Il s'agit :

- du facteur cosmique ou mouvement zénithal du soleil qui détermine généralement l'évolution des températures en l'absence d'autres éléments.

- les facteurs météorologiques qui interviennent par les caractères thermiques propres aux masses d'air, la nébulosité et les pluies qui réduisent l'insolation et abaissent les températures.

- Et enfin les facteurs géographiques et tout particulièrement la continentalité, c'est-à-dire essentiellement l'éloignement par rapport à la mer qui a pour conséquence principale l'accroissement des températures et des amplitudes thermiques.

Dans la forêt communautaire de Kandia, c'est surtout le troisième facteur qui imprime un caractère déterminant des températures. En effet, la position géographique de la zone est fortement soumise à la continentalité car se trouvant à l'intérieur des terres, loin des influences de l'alizé maritime. On distingue ainsi deux grands régimes thermiques :

- Des températures relativement basses de juillet à février où les minimax peuvent descendre jusqu'à 16°C au mois de janvier et février.

- Les moments de forte chaleur concernent la période mars- juin où les maximaux enregistrés dépassent les 40°C avec des amplitudes journalières supérieures à 10°C. A présent, nous aller jeter un regard sur l'évolution annuelle des températures à la station de Vélingara pour voir les incidences négatives que cela peut engendrer pour la végétation au niveau de notre zone d'étude notamment par le biais de l'évapotranspiration.

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Graphique 5 : Evolution de la température annuelle de 1995 à 2011 à la station de Vélingara

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1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

T°C 2 Moy. mobile sur pér. (T°C)

Source : d'après les données de l'A.N.A.M.S

Ce graphique représente l'évolution des moyennes annuelles de la température au niveau de la station de référence de Vélingara. Il s'agit de la moyenne des 12 mois de chaque année de 1995 à 2011. Cette moyenne cache cependant des réalités thermiques plus élevées. On constate que les températures représentées ici ne dépassent pas les 31°C durant cette période. Mais dans la réalité, les maximas mensuels se situent au-delà des 40°C pour les mois de mars, avril et mai qui correspondent généralement à un ensoleillement très remarquable.

L'analyse de la courbe d'évolution permet d'affirmer que les températures au niveau de la station en question suivent un rythme irrégulier au fil des années. Ce fait est mis en évidence par la courbe sur les moyennes mobiles pondérées sur deux périodes. Elle définit la tendance de moyennes mobiles pour voir le comportement de la variable étudiée.

L'examen du graphique montre une fluctuation des températures moyennes annuelles qui témoigne d'une irrégularité des précipitations dans le temps. Dans l'ensemble, les températures se situent en dessous de 30°C. La moyenne qui est de 26,7°C traduit une zone relativement chaude. On remarque une évolution en « dents de scie » de la série. Par exemple, on voit que l'année 1995 qui est déficitaire en termes de pluviométrie a une moyenne de température de 29,8°C. Par contre la température la plus basse de la série est enregistrée en 2004 où, il a plut 1027,3mm. La conclusion qui mérite d'être tirée est que la pluviométrie a une influence sur la température d'un lieu donné. Il y'a une évolution parallèle entre les deux variables ; c'est-à-dire dans le même sens. La température est fonction des précipitations dans

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le temps et dans l'espace. Toutefois, ici, les périodes de déficits pluviométriques correspondent à de fortes températures et inversement les excédents de précipitations à celles des basses températures. Le caractère de haut et de bas des températures durant la série s'explique par l'alternance d'années de déficits et d'excédents des pluies. Ainsi on peut diviser la courbe en deux tendances : les années de basses températures (2004, 2005 et 2011 avec respectivement 25,83 25 et 26,47°C) et les années de forte chaleur pour le reste car la valeur des températures est largement au dessus de la moyenne de la série.

Il faut noter que les températures élevées ont des impacts négatifs sur le couvert végétal car elles augmentent l'évapotranspiration qui est une donnée fondamentale en ce qui concerne le besoin en eau des plantes. La combinaison de ces deux facteurs dans le massif forestier imprime un caractère dégradant des ressources forestières en ce qu'ils constituent un frein à l'épanouissement des végétaux.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand