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Quelle place pour la psychologie dans une culture traditionnelle africaine ?

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par Manon Le Flour
Institut Catholique de Paris - DU Solidarités Internationales : action solidaire et dialogue interculturel 2016
  

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IV. La naissance d'un système de santé mentale au Congo

1. Première réflexion sur la santé mentale dans les pays du sud

A l'heure actuelle, notre monde connaît de grosses disparités économiques, sociales et en termes de santé entre les différents continents et les différents pays. Comme l'écrit Hubert Balique (2011, p.29)50, « cinquante ans après leurs accès à la souveraineté nationale, les pays d'Afrique subsaharienne subissent encore, de façon très discordante, une situation sanitaire inacceptable en ce début du XXIème siècle ». Même si les médias diffusent de nombreuses images de souffrance des pays d'Afrique en général, il ne faut pas oublier que les principaux indicateurs de santé, tel que l'IDH par exemple, progressent grâce aux effets du développement, à l'engagement des Etats et au soutien des partenaires. Cette évolution positive est certes lente, mais elle est présente dans la majorité des endroits, à l'exception des zones de conflits armés. Cela a été permis par les nombreuses campagnes et actions sanitaires menées, permettant d'arrêter les épidémies, de soigner les maladies et de réduire le nombre de décès grâce à des moyens matériels (vaccins, médicaments, personnel médical...). Mais également par la modification de certaines normes culturels comme l'âge du mariage, le nombre d'enfants par femme, l'augmentation du taux de scolarisation...

Avant l'arrivée des colons, les ethnies avaient développé les médecines traditionnelles afin de soigner les individus qui présentaient certains troubles comme nous l'avons vu. L'arrivée des colons et des missionnaires religieux correspond également aux premières implantations de dispensaires dans lesquels certains soins étaient donnés afin d'étendre la couverture sanitaire. La prise d'indépendance des pays par les gouvernements est accompagnée par l'extension des services de soins à une population plus large. Elle s'appuie très souvent sur la gratuité des soins comme le précise Balique (2011). Afin de pouvoir soigner un maximum de personnes, les pays développent les soins de santé primaires selon les préconisations de l'OMS. A partir de là, de nombreuses équipes voient le jour et s'installent même dans des régions reculées.

Pendant de longues années, les gouvernements ont mis de côté la prise en charge des troubles mentaux. En effet, ils préfèrent avoir recours aux programmes verticaux afin d'obtenir un maximum d'efficacité dans la réalisation de certains objectifs. Ces programmes représentent toutes les campagnes de vaccination, les campagnes contre le paludisme et celle

50 Balique, H. (2011). « Le défi de la santé en Afrique subsaharienne et ses perspectives ». Santé internationale : Les enjeux de santeì au Sud. Paris : Presses de Science Po, 29-50

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contre le VIH/Sida. Bien entendu, « la disparition de la maladie, des charges qui lui sont liées et de ses conséquences économiques et sociales justifie pleinement l'importance des ressources mobilisées dans la mesure où elles constituent des investissements rentables » (Balique, 2011, p.34). Cependant, cette approche verticale ne répond pas dans sa totalité aux exigences des indicateurs de développement.

Longtemps oublié au profit d'autres causes sanitaires, ce n'est donc qu'au début des années 2000 que l'OMS va définir le concept de santé mentale et le mettre au coeur de ses actions. En effet, « chez chacun de nous, la santé physique et la santé mentale sont deux aspects fondamentaux de la vie intimement liés et étroitement interdépendants » (OMS, 2001, p.3). Ainsi, la santé mentale, puisqu'elle est essentielle au bien être général des individus, donc des sociétés et donc des pays, est alors intégrée dans les objectifs du millénaire proposé par l'OMS. Dans ce rapport (2001), l'OMS tente de diffuser un nouveau regard sur les troubles mentaux et la manière de les prendre en charge afin de redonner espoir aux malades et à leurs familles.

Selon Kastler (2011), 450 millions de personnes sont atteintes de maladie mentale dans le monde. « Une personne sur quatre souffre d'un trouble mental ou neurologique à un moment ou à un autre de sa vie » (ibid., p.171). Cela représente un nombre certains de personnes qui ont besoin de soin psychique. Cependant, « plus de 40% des pays n'ont aucune politique de santé mentale, plus de 30% pas de programme dans ce domaine, et plus de 90%, aucune politique de santé mentale qui englobe les enfants et les adolescents » (OMS, 2001, p.3). Ainsi, seulement une minorité d'individu souffrant d'une maladie mentale ou de trouble du comportement reçoit des soins. Béatrice Lamboy (2005, p.584)51 évoque ce problème dans son article : « mais si de nombreux traitements existent et qu'ils ont fait preuve d'efficacité, leur utilisation reste très problématique. L'accès à des soins adéquats est un sujet complexe qui est source de nombreuses insatisfaction pour les personnes en souffrance psychique et pour les pouvoirs publics ». Les troubles mentaux n'étant pas pris en charge par les politiques de santé publique, le financement est très souvent à la charge du patient, ou de sa famille, les propulsant vers des difficultés financières en raison du coût important des soins et des psychotropes.

51 Lamboy, B. (2005). « La santé mentale : état des lieux et problématique », Santé Publique, 2005/4 (vol.17), p.583-596

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Il existe d'ailleurs un lien étroit entre troubles mentaux et pauvreté, comme l'explique le schéma suivant :

Figure 1 : Cercle vicieux de la pauvreté et des troubles mentaux

La pauvreté se définit comme « le manque de biens, insuffisance des choses nécessaires à la vie » (Le Dictionnaire du Français, 1996, p.1188). Elle peut alors concerner la dimension économique, sociale ou environnementale. Comme nous pouvons le voir, elle entraine donc un faible niveau de ressources et un niveau d'instruction peu élevé. Les études ont montré que les individus les plus démunis présentent plus souvent des troubles mentaux et que c'est derniers ne consultent que rarement. Cette absence de recours au soin entraine donc une évolution défavorable des troubles ayant des effets dramatiques : perte d'emploi, augmentation des dépenses de santé... Ces conséquences renforcent alors la première bulle qui est la pauvreté.

Avant de proposer des recommandations pour la prise en charges des troubles mentaux, l'OMS a tenté de définir les concepts clefs de cette problématique et leurs origines. L'ouvrage de référence sur la santé mentale, les droits de l'homme et la législation écrit par l'OMS en

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200552 s'est essayé à l'exercice et précise de suite que « définir les troubles mentaux est difficile parce qu'il ne s'agit pas d'une pathologie unique, mais d'un groupe de troubles ayant quelques caractéristiques communes » (OMS, 2005, p.21). Afin de déterminer les troubles mentaux et leurs caractéristiques, il est donc essentiel de prendre en compte le contexte social, culturel, économique et juridique de la société dans laquelle nous nous trouvons.

Les recherches actuelles nous ont permis de savoir que les troubles mentaux existent sur tous les continents du globe, que toute personne est susceptible un jour d'être concernée par un trouble mental et que les maladies sont influencées par un ensemble de facteurs : biologique, psychologique et sociaux.

Figure 2 : Interaction des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux dans la survenue et l'évolution des
troubles mentaux et du comportement

Ainsi, comme l'écrit Anne Biadi-Imhof (2006, p. 485)53, « la dimension psychique de la vie sociale apparaît désormais comme un enjeu collectif majeur qui concerne, au-delà du politique et de la psychiatrie, les sociétés dans leur ensemble ». La médecine dans son ensemble a connu des changements apportant des transformations, touchant alors directement

52 Organisation Mondiale de la Santé Mentale (2005). Ouvrage de référence sur la santé mentale, les droits de l'homme et la législation. Bibliothèque de l'OMS

53 Biadi-Imhof, A. (2006). « La santé mentale dans le rapport nord-sud. Présentation : contexte et enjeux », Revue Tiers Monde, 2006/3 (n°187), p.485-508

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le monde de la psychiatrie. Cette dernière est donc à la recherche d'une nouvelle légitimité. La question est alors posée par Biadi-Imhof (2006, p.486) puisque « la rencontre entre la représentation du « besoin » de soins psychiques, formulé ou non par les populations ou les Etat du Sud, et les réponses apportées par les pays du Nord en terme de techniques thérapeutiques d'abord, de représentation et modèles théoriques ensuite, de coopération, développement, interventions humanitaires enfin, n'est pas sans interroger sur les capacités des acteurs de la santé mentale à intervenir auprès des populations qui ont des références culturelles et des contextes économiques, sociaux et politiques si fondamentalement différents ».

La question de la législation de la santé mentale est légitime et fondamentale. Elle a d'ailleurs été au coeur de la réflexion d'un groupe de travail de l'OMS en 2005. Elle a pour but « de protéger, promouvoir et améliorer la vie et le bien-être mental des citoyens » (OMS, 2005, p.1). Cela est d'autant plus vrai que les personnes vivant avec des troubles mentaux sont plus vulnérables de manière générale et plus particulièrement face aux abus et aux violations de leurs droits. Il est vrai que dans de nombreuses cultures, les personnes atteintes de troubles mentaux sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination. Il est donc nécessaire de mettre en place un dispositif afin de les protéger. Selon ce groupe de travail, la législation doit être perçue comme un outil permettant l'accès aux soins de santé mentale et à la protection des droits de chacun. De ce fait, elle doit se faire progressivement. Cette dernière s'appuie sur les textes des Droits de l'Homme et concerne les gouvernements puisqu'ils sont tenus de faire respecter, de promouvoir et de faire appliquer les droits fondamentaux tels que nous les retrouvons dans les documents internationaux et régionaux existant.

Cependant, « la législation de la santé mentale est plus qu'une simple législation de soins et traitement. Elle fournit un cadre juridique pour l'étude de questions cruciales de santé mentale telles que l'accès aux soins, à la réadaptation et aux soins de suivie, l'intégration complète des personnes atteintes de troubles mentaux dans la société et la promotion de la santé mentale dans différents acteurs de la société » (OMS, 2005, p.19). La législation proposée par l'OMS (2005) est complémentaire aux politiques et aux programmes de santé. Elle a pour but de parvenir à la réalisation des objectifs de santé publique et de politique sanitaire mis en place, comme le précise l'OMS (2005).

L'OMS (2001, p.xi-xiii), travaillant sur les questions de santé en général mais aussi se penchant sur la problématique de la santé mentale depuis peu, propose plusieurs

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recommandations (10) sur les mesures à prendre afin de prendre en charge au mieux les troubles mentaux partout dans le monde.

La première recommandation est de « traiter les troubles au niveau des soins primaires », permettant l'accès à un nombre plus important de personne. Cela sous-entend que le personnel de santé travaillant au sein des dispensaires doit être formé aux problématiques psychiatriques afin de pouvoir prendre en charge les individus atteints de troubles mentaux de la meilleure façon possible.

La seconde recommandation est d'« assurer la disponibilité des psychotropes » dans les différents centres de soin des pays et d'être inscrit sur la liste des médicaments essentiels puisqu'ils permettent de prendre en charge une crise pendant l'absence de personnel psychosociaux compétent.

La troisième recommandation est de « soigner au sein de la communauté » afin d'éviter les temps en institution dans les sociétés du sud. Les soins communautaires sont alors plus économiques pour le malade et sa famille, mais également plus respectueux des droits de l'homme.

La quatrième recommandation est d'« éduquer le grand public » afin d'informer la population sur l'existence de certaines troubles, ainsi que de diffuser auprès d'un grand public les différents traitements possibles et les possibilités de guérison. Les outils principaux sont des campagnes d'éducation et de sensibilisation au sein des écoles, des lieux de rassemblement par exemple.

La cinquième recommandation est d'« associer les communautés, les familles et les consommateurs » à la réflexion autour des programmes, des politiques et des services afin que ces derniers soient le plus adaptés à la demande.

La sixième recommandation est d'« adopter des politiques, des programmes et une législation au niveau national » se basant sur les connaissances actuelles et les droits de l'homme. La réforme de la santé mentale doit être directement intégrée dans la réforme du système de santé en général.

La septième recommandation est de « développer les ressources humaines » afin d'avoir du personnel médical et paramédical au sein des centres de soins. Pour que cela soit possible, il faut alors renforcer la formation du personnel en santé mental déjà existant et augmenter le nombre de soignants spécialisés.

La huitième recommandation est d'« établir des liens avec d'autres secteurs », c'est-à-dire travailler en commun avec le secteur de l'éducation, de la justice, mais également avec les organisations non gouvernementales afin d'améliorer la santé mentale.

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La neuvième recommandation est de « surveiller la santé mentale des communautés » afin de dégager les tendances et de mieux comprendre l'apparition de certains troubles. Cela permet également d'évaluer l'efficacité des programmes mis en place et de les adapter si besoin.

Enfin, la dixième recommandation émise par l'OMS (2001) est de « soutenir la recherche » afin de mieux appréhender les troubles mentaux dans leur genèse, leur évolution et leur guérison.

Ainsi, comme nous venons de le voir, la santé mentale est au coeur des préoccupations depuis plusieurs années. Il est d'ailleurs vrai que de nombreuses organisations non gouvernementales proposent désormais des programmes prenant en charge le bien être psychique des individus se trouvant en situation précaire. Biadi-Imhof (2006) observe une augmentation du nombre de psychiatres et de psychologues dans la médecine humanitaire, comme chez Médecins sans frontières (MSF) et Médecins du Monde (MDM) pour les plus représentatifs. C'est également le cas d'Action Contre la Faim par exemple et ses programmes en Santé Mentale et Pratiques de Soins (SMPS) afin de prendre en charge les troubles psychiques apparus suite à des catastrophes naturelles ou des conflits armées, mais également les dyades mère/enfant qui se retrouvent en difficulté (malnutrition, lien mère/enfant fragile, etc.).

Cependant, Luciano Carrino (2006)54 s'interroge sur le sujet de la santé mentale, de la coopération et du développement dans son article. Carrino (2006, p.509) débute son article en faisant le constat que « les approches couramment adoptées par les professionnels de la santé mentale montrent des insuffisances conceptuelles lorsqu'elles sont appliquées aux situations d'extrême pauvreté et d'insécurité ». Il réfléchit alors sur le comportement du personnel de santé venant des pays occidentaux qui pratique au sein des pays du sud. Ses observations l'ont mené a mettre en lumière deux pratiques. La première étant celle ou le praticien applique à la lettre ce qu'il a appris dans son pays d'origine, sans réellement réfléchir. Cette pratique, du fait d'utiliser des méthodes conçues sur des bases culturelles complètement différentes, montre certaines faiblesses puisqu'elle n'est pas réellement adaptée. La seconde pratique est celle de l'éthnopsychiatrie, c'est-à-dire de prendre en compte les différences culturelles, de les évaluer et de chercher les connexions. Cependant, cette seconde pratique présente elle aussi

54 Carrino, L. (2006). « Santé mentale, coopération et développement, au delà des techniques d'importation dans l'aide humanitaire : l'expérience du Prodere », Revue Tiers Monde, 2006/3, (n°187), p.509-525

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certaines faiblesses, comme un ralentissement de l'action afin de ne pas trop perturber et troubler la culture de l'autre.

Bien que les programmes soient mis en place pour aider les populations défavorisées, il subsiste quelques défauts dans l'aide humanitaire. Selon Carrino (2006), l'un des principaux défauts est la création de dépendance et de passivité chez les populations aidées. De plus, l'aide humanitaire peut également attiser les conflits entre les populations vulnérables. En effet, les programmes répondent à certains critères pouvant mettre les bénéficiaires en compétition les uns avec les autres. Les ONG sont elles aussi en compétition en termes de financement, de visibilité ou encore d'idéologie. Le troisième défaut mis en avant par Carrino (2006) est la désagrégation sociale, conséquence de la gestion par secteur des problèmes présents sur le terrain. Les individus sont pris en charge en fonction de leurs critères, et non pas de leurs appartenances locales par exemple. Enfin, tous ces petits défauts impactent alors directement les personnes aidées et peuvent aller jusqu'à atteindre leur dignité propre. Selon Carrino (2006), psychiatre, dans ces situations c'est directement le « Moi » de la personne qui est touché et déstabilisé, ce qui peut créer des failles par la suite.

Ainsi, il consacre son article à une réflexion pour améliorer l'aide humanitaire. Selon lui, l'aspect fondamental est de ne pas séparer les messages symboliques de l'action. C'est-à-dire qu'ils ne doivent faire qu'un et être cohérents les uns avec les autres. Les populations vulnérables ne sont pas seulement faibles et passives en raison des difficultés rencontrées, mais également car elles évoluent au sein d'une période de frustration qui déstructure leur organisation. En effet, le Moi comme instance de la personnalité, est sans cesse à la recherche de la satisfaction. S'il y parvient, l'individu se trouve alors dans un cycle affectif positif. Et plus l'individu connaît de cycles positifs, plus le Moi se renforce et plus l'individu a confiance dans ses capacités. Lorsque le Moi ne parvient pas à la satisfaction, il ne se décourage pas directement et va mettre en place des stratégies pour être satisfait par la suite. Si la satisfaction est impossible, il va alors connaître un cycle affectif négatif. Et dans la même logique, plus il va rencontrer des cycles négatifs et plus le Moi va faiblir, l'individu devenant moins sur de ses moyens. A terme, si les cycles affectifs négatifs sont plus nombreux que les cycles affectifs positifs, l'individu va se démobiliser, perdre de la volonté et de l'énergie, pour entrer dans une spirale proche de la dépression. Ce sont souvent à ce stade que les gens vivant dans des situations précaires oscillent.

Si nous voulons que les programmes humanitaires aient un sens et fonctionnent, il faut alors s'appuyer sur la théorie de Carrino (2006). « Le but de la relation d'aide doit viser dès le début la reconquête et le renforcement du rôle actif des Moi, temporairement en détresse,

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dans la gestion des problèmes qui se présentent » (Carrino, 2006, p.517). En effet, si ce dernier est remobilisé, il va pouvoir reprendre confiance en lui et retrouver l'énergie pour s'en sortir, avec l'aide des programmes environnant le temps dont il en a besoin. Il faut alors trouver le juste équilibre entre apporter de l'aide, sans pour autant priver les gens de leur savoir faire et ressources personnelles.

Pour cela il existe plusieurs stratégies, plusieurs méthodes possibles. Dans le cadre de la santé mentale et plus particulièrement de la psychologie, il existe de nombreuses théories pouvant s'appliquer de différentes manières. Dans la prochaine partie nous allons voir les principaux courants et la manière dont ils peuvent être adaptés dans une culture différente.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry