IV- 3) Les limites du projet professionnel
Pour que l'application du thermomètre de détresse
soit pratiquée dans le service, il faut sensibiliser l'équipe
soignante et faire en sorte que cela deviennent une habitude dans chaque
pratique pour les MERM.
Il serait difficile d'harmoniser les explications des MERM
destinées aux patients. On peut alors organiser des réunions ou
des formations avec les MERM pour démontrer les mots à proscrire
dans l'explication donnée au patient comme par exemple, « le masque
permet de garder l'immobilité ».
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La mise en place de l'art-thérapie demande des ressources
économiques car soit on doit former un MERM ou soit on doit faire venir
un art-thérapeute de l'extérieur pour des consultations comme
c'est le cas pour les diététiciennes.
L'utilisation des huiles essentielles pour calmer
l'anxiété n'est pas sans risque. Le patient peut avoir une
allergie : cette situation compliquerait ainsi la séance de traitement
du jour. A la fin de la séance du patient ayant eu
l'aromathérapie, le patient suivant peut avoir les résidus de la
diffusion atmosphérique précédente. Cela pourrait
gêner le patient ou créer une réaction allergique : cela
aurait alors un impact sur l'organisation des séances de la
journée. Il est important de noter que les séances
d'aromathérapie seront plus réalisables en fin de vacation de la
matinée ou de l'après-midi.
Enfin, pour la mise en place de l'exposition des masques de
contention dans le service cela est dépendant de la volonté du
patient, il faudrait bénéficier de moyens financiers pour ouvrir
un atelier où les patients pourraient décorer leur masque.
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