WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Améliorer les compétences interculturelles de là¯Â¿Â½infirmière en psychiatrie


par Philippe Montoisy
Haute Ecole de Namur Liège Luxembourg Belgique - Spécialisation en santé mentale et psychiatrie pour infirmier bachelier 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.3. Difficultés rencontrées

De ces deux situations vécues et de mon expérience de terrain en psychiatrie, il ressort que les difficultés les plus couramment rencontrées par les patients étrangers et le personnel soignant sont :

- La barrière de la langue

- Des perceptions différentes sur les concepts (de santé, d'hôpital, de maladie mentale, de soignant, de soin, de famille, etc.)

- Une manière différente d'exprimer un état de mal-être (par une symbolique culturelle)

La barrière de la langue peut être résolue par l'intermédiaire d'un traducteur - interprète ou, au pire, par des gestes, des mimes, des interprétations, etc.

La perception des concepts découle de la culture à laquelle appartient le patient. Cela entraîne fréquemment des problèmes de compréhension mutuelle et des malentendus entre le soignant et le patient étranger. Leurs cultures sont différentes et, selon Mike Singleton18, on ne peut pas vraiment penser hors culture.

En présence d'un patient étranger, le soignant ne peut se limiter à une vision purement « médico-technique » du problème rencontré19. Il se doit de revenir à une approche plus globale (biologique, psychologique, socioculturelle et spirituelle).

Pour information, selon une étude menée, en 2009, dans une unité d'oncologie de l'hôpital Brugmann20, 80 % des soignants estimaient avoir une communication inadéquate avec le patient étranger et sa famille, et donc un problème dans la prise en charge. 50 % du personnel regrettait ne pas pouvoir disposer de ressources adéquates pour « rencontrer ».

19

18 SINGLETON M., Critique de l'ethnocentrisme : Du missionnaire anthropophage à l'anthropologue post-développementiste, Paris, Parangon, 2004, p.13.

19 HOFFMAN A., Quatre continents dans la salle d'attente, in : Santé Conjuguée / Cahier : Patients sans frontières : l'approche interculturelle en soins de santé primaire, 1999.

20 MACCIONI J., ETIENNE A. et EFIRA A., Le patient étranger face au cancer : Projet d'accompagnement multiculturel

20

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery