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Améliorer les compétences interculturelles de là¯Â¿Â½infirmière en psychiatrie


par Philippe Montoisy
Haute Ecole de Namur Liège Luxembourg Belgique - Spécialisation en santé mentale et psychiatrie pour infirmier bachelier 2013
  

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1.2. La relation soignant - soigné

Je vais maintenant tenter de mettre en évidence les facteurs qui entrent en jeu dans la relation que peut avoir l'infirmier avec un patient étranger.

1.2.1. L'infirmier

L'infirmier, comme tout individu, appartient à une culture humaine donnée. Il possède également une identité culturelle qui lui est propre. Il faut encore lui ajouter une culture professionnelle qui est propre à sa fonction d'infirmier. Cette dernière a une histoire, des théories et des valeurs spécifiques. Il y a donc de grandes chances pour qu'un infirmier africain ne voie pas parfaitement les soins infirmiers de la même manière qu'un infirmier belge. Les soins infirmiers ne sont donc pas si « universels » que nous pourrions le croire à priori !

D'une fonction vouée au patient et sous les ordres du médecin, on est progressivement passé à une profession ayant un rôle autonome, alliant soins techniques et relationnels, et s'exerçant en collaboration avec les autres professionnels de la santé.

La dimension humaine et la proximité continue avec le patient sont des caractéristiques importantes de la profession d'infirmier.

En milieu psychiatrique, vu les besoins - demandes du patient, l'accent est également mis sur le côté relationnel plutôt que sur l'aspect purement technique des soins.

1.2.2. Le patient étranger

Le patient étranger possède, lui aussi, une culture propre. Celle-ci est la résultante de sa culture humaine d'origine (différente de la nôtre) et de son identité culturelle.

Un patient étranger aura donc des représentations différentes des nôtres en ce qui concerne l'hôpital, la psychiatrie, les soins, la santé, la maladie, etc. Ses conduites, dans la relation avec le soignant, seront dictées par des croyances liées à sa culture. Ses représentations risquent fortement d'influencer son adhésion ou non aux soins qui lui seront proposés. Cela est particulièrement important, en psychiatrie, lors que le patient étranger est admis sous mesure de contrainte.

1.2.3. Le soin

Le soin aussi s'inscrit dans une culture donnée. Celle-ci varie avec le lieu où le soignant exerce sa profession (hôpital publique, hôpital privé, centre pour demandeurs d'asile, O.N.G., indépendant, etc.). À l'hôpital, c'est surtout une culture biomédicale, scientifique et centrée sur le corps qui s'impose. Or, un patient, étranger ou non, est une globalité (biologique + psychologique + socioculturel + spirituel).

Cette culture du soin influencera fortement les relations que l'infirmier aura avec les patients. Rappelons aussi que la relation « soignant - soigné » fait partie intégrante du soin.

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